Aller au contenu

Billets

Des billet/articles, du vrai contenu « grinçant », souvent illustré

Mémoires d’hôpital, quand les choses les plus simples deviennent un vrai bonheur

Courant juillet, une semaine complète d’hôpital : Hospital for me ! / Sorti !
Entré un vendredi, et je n’avais rien mangé depuis le samedi.
Et devinez, privé de repas, et surtout en « restriction hydrique totale » !
Pas le droit de boire, que des perfusions.
Et pour m’alimenter, tintin.
Qu’est-ce que j’ai pu fantasmer sur la pastèque et la pizza abandonnées dans mon réfrigérateur !
Idem pour mon eau gazeuse bien fraiche, avec une pointe de sirop 0 %.
Et mon expresso italien, avec mon tiroir dédié aux dosettes !
J’aurais pu tricher, et me rendre la nuit à la fontaine à eau, dans le couloir, ou boire au robinet du lavabo.
Voire aller au supermarché voisin, avec mon caleçon, ma chasuble et mon porte-perfusions.
Mais non, je n’ai rien fait de tout cela, j’ai joué le jeu, d’autant que c’était pour mon bien.
Et puis sont arrivés quelques petits événements…
De quoi faire de grands bonheurs !

Lire la suite »Mémoires d’hôpital, quand les choses les plus simples deviennent un vrai bonheur

Des étangs dans la forêt

Votre serviteur a passé une partie de son enfance au « Pays aux 3 254 étangs ».
Je parle de la Brenne, dans l’Indre (36).
C’est maintenant une réserve naturelle.
Mais le petit gosse passait plutôt son temps à pêcher le chevesne dans la rivière, à la « volante ».
Un peu comme la pêche de la truite à la mouche, mais en plus rustique.
Comme ce poisson est plutôt plein d’arêtes, j’avais pris l’habitude d’apporter mes prises à un vieux Monsieur.

Il habitait au centre du village, dans un petit rez-de-chaussée aux murs noircis.
Pour me remercier, il me servait de l’eau-de-vie de prunes « maison », de la dure, de la forte, de la vraie.
À huit ans, je buvais, en douce et modérément, des trucs réservés aux adultes.

Lire la suite »Des étangs dans la forêt

La randonnée de tous les dangers

La vache !Mardi, j’avais prévenu dans un commentaire :
« Là, je pars risquer ma vie dans une randonnée d’une quinzaine de kilomètres où tout peut m’arriver. ;-)
Pas de masque, mais ma petite trousse EDC à la ceinture. »
Je croyais plaisanter, mais je l’ai presque risquée, ma vie.
Dans cet endroit, j’ai déjà fait jusqu’à 24 kilomètres en un après-midi, à pied bien sûr.
Mais c’était avant mes problèmes de santé.
En plus, le confinement m’a vraiment plombé physiquement.
Là, j’en ai fait seulement 14, et j’ai bien cru crever !
Une rando comme celle-là, je ne la souhaite à personne.
Jugez plutôt…

Lire la suite »La randonnée de tous les dangers

Photographe et sacs photo, jamais satisfait !

Petit sac photo TenbaAh les photographes avec leurs sacs photo !
Toute une histoire !
J’en plaisante d’ailleurs souvent.
Avec lequel vais-je partir ?
Avec celui que je n’ai pas, bien sûr !
Il y en a de tous les types.
À dos, sling (à dos, mais pivotant, avec une seule sangle), d’épaule, valise…
Pour transporter, pour stocker, ou pour… collectionner !
À vrai dire, tout dépend du matériel dont on dispose.
Et c’est très vite compliqué.
Lire la suite »Photographe et sacs photo, jamais satisfait !

Délires Covid et confiance pas réciproque chez Boulanger

Logo BoulangerJe m’étais juré de ne pas me rendre dans ce magasin Boulanger.
Par rapport aux « mesures » (dites « barrières »), ils sont fiers d’en rajouter !
Sur leur site Internet, ils ont même mis une vidéo pour expliquer tout ça.
Un mètre entre les humains ? Chez eux, ce sera un mètre cinquante !
Et pourtant, il n’y a jamais foule, ça n’est pas un hypermarché.
Non, c’est spécialisé « loisir, multimédia et l’électroménager ».
Le masque ? Obligatoire pour tout le monde !
Le paiement ? Sans contact dans la mesure du possible !
Compte tenu du panier moyen, expliquez-moi comment faire…
« Privilégiez le drive » qu’ils disent…
Des emplacements minables sur le parking, marqués par une affichette et une palette !

Lire la suite »Délires Covid et confiance pas réciproque chez Boulanger

Vive mon anniversaire !

Aujourd’hui j’entame ma cinquante-huitième année.
Depuis ma cinquante-sixième et mon hospitalisation, je compte et apprécie d’autant plus chaque jour passé et à venir.
Par contre, vendredi, violentes douleurs abdominales.
Bien évidemment, ça m’arrive un week-end, prolongé en plus, c’est la Pentecôte.
J’ai pensé à une rechute de Covid, mais j’avais comme un doute.
En fait, ça ressemblerait plus à une pancréatite.
Le genre de truc qui fait que l’on se tortille sans danser.
Bon, d’un autre côté, ça m’a permis de m’offrir un cadeau auquel je n’aurais pas pensé autrement…
Un thermomètre médical de luxe !
Et là, je viens d’y ajouter un truc pas raisonnable, mais je vous le livre à la fin.

Lire la suite »Vive mon anniversaire !

La rivière aux demoiselles, histoire d’eau

La rivière est d'eauHier après-midi, 28 °C, moins de 8 km en souffrant.
Après un confinement destructeur pour l’organisme.
Après 11,5 km en forêt, faits presque les doigts dans le nez, quoique.
Un remake de « Et au milieu coule une rivière ».
Mais sans Robert Redford ni Brad Pitt, n’en déplaise aux dames.
Même si ici il y aura des demoiselles, vous verrez.

Le lieu m’est connu.
Il est rafraichissant, un peu déconcertant.
Ce qui est étonnant, ce sont les changements au fil des saisons.
La dernière fois, les eaux étaient tumultueuses, débordantes.
Au point que j’avais dû m’adapter, rebrousser chemin.
Mais là, c’était apaisé, la vie a repris son cours, et l’eau son fil.

Lire la suite »La rivière aux demoiselles, histoire d’eau

Première randonnée déconfiné

Fleur de rhododendron tombée dans l'eauJe craignais comme un choc.
Je craignais l’apoplexie.
Retrouver un peu de liberté.
Retrouver la nature.
Respirer au grand air.
Une forêt que je connais bien.
Mais ce parcours était un peu aléatoire.
Au gré du temps, un peu couvert.
Au gré du vent, et il y en avait.
Finalement, 11,5 km, sans clamser.
Plein les jambes, mais ça n’était que du bonheur.
De quoi mesurer la violence du confinement.

Lire la suite »Première randonnée déconfiné

Suicide au ribs de bœuf

Samedi 9 mai, le déconfinement était en approche.
Dans mon rayon d’un kilomètre, j’ai réussi à en faire quatre.
Et, sur le retour, je me suis dis : « Si j’entrais dans cette supérette U Express ? »
Je n’avais pas coché la case pour des achats de première nécessité, mais bon.
J’avais comme une envie d’acheter un truc pas ordinaire pour ma « libération ».
À peine dans le magasin, dans l’allée principale, un frigo me tend les bras.
Et je vois à l’intérieur des emballages bien colorés.
Des étuis en carton qui font très « festifs ».

Lire la suite »Suicide au ribs de bœuf

L’ange du labo, l’infirmière au microperfuseur de fée

C’est le jour de mes analyses biologiques maintenant bimestrielles.
Comme d’habitude, la prise de sang sera faite sur le dessus de ma main droite.
C’est désagréable, voire douloureux, et j’appréhende de plus en plus.
À vrai dire, j’en rêve/cauchemarde de très nombreuses nuits avant le prélèvement, sentant une aiguille imaginaire me perforer la main.
5h00, je me lève, puis douche.
5h30, je me pose un patch à la Lidocaïne/Prilocaïne — cf. “Patch Emla” — censé « anesthésier » la zone.
Il faut le laisser agir pendant environ 90 minutes.
Je ne trouve pas cela très efficace, mais bon, c’est surtout psychologique.

Lire la suite »L’ange du labo, l’infirmière au microperfuseur de fée