C’est en venant de Rome.
En passant par Vendôme.
Que je suis arrivé à Brantôme.
J’ai évité l’aérodrome.
Laissé mon cheval à l’hippodrome.
Car il faut que je sois autonome.
Même si j’aime bien être en binôme.
Mes photos seront en monochrome.
Ou peut-être en Ektachrome.
Mais mes réglages sont nickel-chrome.
J’y arrive même sans diplôme.
Charmant petit village de Charente (16).
775 habitants en 1 800, et il y en aurait moins de 300 en 2024.
La commune vit essentiellement du tourisme.
Une escale pour moi, dans un « gîte », début mai de l’année dernière.
Avec seulement une petite partie de mon matériel photo.
Je savais que quelques défis m’y attendaient.
Mais il me fallait faire avec ce que j’avais sous la main.
Météo peu ensoleillée, et restaurants presque tous fermés.
Je m’attendais à voir beaucoup de monde, mais c’était assez désert.
Tant mieux, je déteste la foule !
Paré pour descendre à la mine !
Une envie, comme ça.
Besoin de décorer un nouveau meuble.
Et je voulais un objet avec du sens, et même une histoire.
Débusquée sue Le Bon Coin, à 50 km de chez moi.
Et hop, me voilà en voiture !
Comme une inquiétude, quand même, quant à l’état de l’objet.
Les photos publiées n’étaient pas très bonnes.
Et le contact plutôt laconique.
Mais quand je l’ai vue, j’ai eu le coup de foudre !
Nickel ! Même si c’est plutôt de l’acier et du laiton.
Je crois qu’il s’agit d’un modèle « Arras ».
Le grand air, et un paysage splendide, en Bretagne (Côtes-d’Armor).
C’était peu avant Pâques, retour sur un lieu qui m’était connu, mais que je souhaitais revoir, un peu comme un pèlerinage.
Cinq kilomètres de landes et de falaises, avec la Manche le plus souvent couleur émeraude.
À pied, départ du parking de Fort La Latte pour découvrir lentement le Cap Fréhel.
Puis retour par le même Sentier des Douaniers (GR34) pour visiter le fort, aussi appelé château de La Roche Goyon.
Même si nous ne sommes qu’en avril, une température à tomber la veste de randonnée, très peu de vent, mais un léger voile atmosphérique pour plomber mes ardeurs photographiques.
Un moment à vivre, et tant mieux si les photos sous-estiment le lieu.
Ceci n’est qu’un appât pour vous motiver à y aller ou à y retourner.
Lire la suite »Un petit bout de GR34, de Fort La Latte au Cap Fréhel
Je ne sais pourquoi, mais cette scène a marqué mon esprit.
Cela se passait en une belle journée d’octobre 2022.
Jour de la Saint-Luc, saint patron des médecins et des peintres.
En Bretagne, au bout du Cap Sizun, en surplomb de la mer d’Iroise.
72 mètres au-dessus du raz de Sein pour ceux qui n’ont pas le vertige.
Presque une ambiance de vacances, avec quelques téméraires pour affronter le vent.
Appareil photo à la main, pour capturer un paysage qui m’était connu.
Tellement connu que, finalement, je n’ai même pas été émerveillé.
Et pourtant, ici c’est la Pointe du Raz, un lieu assez dantesque !
Petit et grand moment à la fois.
Petit par sa durée, grand par les vibrations.
J’ai hésité à entrer dans cette église.
Mais après tout, j’avais un objectif à grande ouverture monté sur mon reflex.
J’allais peut-être pouvoir photographier le grand orgue à main levée malgré la faible luminosité.
Et, effectivement, j’y suis arrivé, 27 mm, f/2.0 et 1/60e de seconde à ISO 2 500 pour les connaisseurs.
Et pour une fois, j’ai trafiqué la photo, pour redresser les perspectives.
Je suis plutôt content du résultat, jugez plutôt :
Encore une absence !
D’autres priorités que d’écrire.
Une affaire de cœur diront certains.
Et ils auront peut-être deviné.
Mais il faut bien descendre de son nuage.
Pour découvrir sa voiture couverte de sable du Sahara.
Pour voir des clients encore masqués à la boulangerie.
Pour voir des gens terrorisés quand ils me repèrent, moi, le sans-muselière.
Pour voir ce que me propose YouTube.
« Une bombe nucléaire pour ce week-end ? »
Pour tenter de lire quelques actualités.
Mais ça n’est que du sordide, du glauque, de l’intox.
Samedi 12 février 2022, en début d’après-midi.
En plein hiver, mais comme une ambiance printanière.
Dans ce superbe pays qu’est la France.
Un pays qui ne demanderait qu’à être tranquille.
Un pays où nous pourrions/devrions vivre dans la sérénité.
Mais un pays qui est devenu invivable.
À cause de quelques crevures opportunistes.
À cause de traîtres à la nation de la pire espèce.
À cause de gens qui ne veulent qu’une chose, nous spolier et nous emmerder.
Alors, dans cette ambiance délétère et putride…
Je suis tombé en arrêt devant cette scène reposante.
Lire la suite »La photo apaisante du jour
Trente-neuf jours sans randonner, la vache !
Entre les « fêtes », la crève, la météo peu avenante, le manque de motivation…
C’est fou ce que le temps passe vite !
Et on se rouille, on s’encrasse, on se plombe.
Il faut dire que je collectionne les galettes à la frangipane.
Histoire de trouver des fèves Marvel toutes plus odieuses les unes que les autres.
Et j’y ajoute de la salade aux gambas et à la mandarine étoffée au surimi.
Mais là, je l’avais planifiée moi-même, cette rando d’environ huit kilomètres.
Du moins le jour, et j’avais une vague idée pour le lieu.
Après des journées glaciales, le jackpot !
9°C et quasiment pas de vent…
Bien sûr qu’il fallait y aller, quitte à se botter le cul !
Lire la suite »Ma première randonnée de l’année 2022
Vous voulez que je vous parle de quoi ?
En ce moment, je ne sais plus.
Difficile d’être positif, et pas envie de sombrer dans le négatif.
Alors je vais recommencer avec la… lune !
Ce matin, 7h46, je lève les stores…
Et que vois-je, pile en face ?
Une magnifique pleine lune !
Qui continue son manège, comme si de rien n’était.
Qui se fout bien du Covid et des taré(e)s qui nous tourmentent.
Qui, malgré ses « phases », n’est pas cyclothymique.
Une jolie lune qui m’adresse ses salutations matinales.
Lire la suite »Le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt, moi je sors le bazooka