PQ et essuie-tout en rouleaux optimisés (J’ai testé)

Plutôt que les torchons ou les toilettes sèches, beaucoup vous diront « C’est la ouate que je préfère ».
Ben moi aussi, je vous l’avoue, mais il y a des choses qui m’énervent, notamment certaines publicités, comme la dernière de Lotus, ou de voir des chariots remplis d’un lot de soixante-douze rouleaux de PQ, parce que c’est en promo.
La cellulose, tout le monde en consomme, ou presque, pour essuyer, tantôt des giclures sur une table, tantôt des postérieurs ou des embouchures d’appareils urinaires.
Bref, ça fait partie de la vie et du quotidien.
Mais justement, dans les petits gestes du quotidien, n’est-il pas possible de s’observer et de se dire « Ah ben tiens, là aussi, je pourrais faire un effort, optimiser !… » ?
Réflexion de tous les instants, même en cuisine ou aux toilettes.
Je ne vais pas vous faire un dessin ni un roman, j’espère que vous comprendrez simplement.
En outre, je ne fais de publicité pour aucune marque : j’ai pris ce qui me tombait sous la main, et c’est tout, à vous de trouver l’équivalent en fonction de vos critères.

Donc, voici les deux protagonistes, de l’essuie-tout à gauche, et du papier-toilette, aussi appelé PQ, à droite :

Mais, si ces deux-là ont une particularité, ils sont trouvables dans bien des marques (surtout de MDD), même s’il faut parfois bien chercher.

L’essuie-tout 1/2 feuille

Eh oui, c’est tout bête, mais c’est prédécoupé en demi-feuille, et non en feuille entière.
Vous vous en servez de serviette à table ? En général, on plie la feuille en deux pour la mettre à côté de son assiette, donc une moitié pourrait suffire !
Une petite tâche à essuyer ? Un bout d’essuie-tout (ne parlons pas de « Sopalin », c’est une marque) suffit le plus souvent, mais comme c’est très difficile à découper correctement hors pointillés, même avec des ciseaux…
Dans la poche, au cas où ? Rien ne vous empêche de prendre une feuille entière que vous pourrez séparer facilement le moment venu.
Etc. Etc.

Pour ma part, j’ai adopté ce principe, et je puis vous garantir que ma consommation de rouleaux d’essuie-tout a fortement diminué.
D’ailleurs, rien ne vous empêche d’avoir dans un coin un modèle « hyper-absorbant », avec des feuilles de taille classique, mais vous y aurez recours, à mon avis, beaucoup moins souvent.
Et, n’oubliez pas : les éponges, ça existe ;-)

Le papier toilette compact

Dans le même principe, pourquoi acheter des rouleaux de 180 à 225 feuilles quand le même rouleau peut en comporter 450 ?
Trois épaisseurs sont-elles vraiment nécessaires ?
Du « parfum », probablement toxique, est-il indispensable pour cet usage ?
Des décors en relief sont-ils vitaux ?
Changer de rouleau moins souvent n’est-il pas un avantage ?
Éviter de stocker des lots encombrants n’est-il pas un gain de place ?
On va peut-être me rétorquer : « C’est moins confortable » ou « Les doigts passent à travers » ou encore « Oui, mais on utilise plus de feuilles à chaque fois »…
Eh non, essayez, et vous serez probablement surpris(e) !
Et en plus, on en trouve dit « écologique », à base de « fibres recyclées »…

Voici l’argumentaire « Écolabel » figurant sur mon paquet :

« Meilleur pour l’environnement…

• Faible pollution de l’eau
• Faible pollution atmosphérique
• Faible niveau d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’électricité

… meilleur pour vous. »

Et le prix ?

Normalement, en achetant bien, vous vous y retrouverez aussi financièrement, surtout avec le critère « deux fois plus » ou « deux fois moins », question de point de vue.
Le pack de 3 rouleaux d’essuie-tout ½ feuille m’a coûté 2,76 €.
Le pack de 4 rouleaux de papier hygiénique compact et « écolo » est à 2,02 € sur mon ticket, à comparer avec un paquet de 8 rouleaux « normaux ».
La marque est un détail, ça existe chez plusieurs grandes enseignes de « distribution » (MDD), mais, curieusement, très peu chez les grandes marques du secteur (probablement pour protéger leur Business, et c’est donc une preuve de la pertinence de ces formats).

Donc, je vous en conjure, essayez !
Et, s’il vous plait, même en « compact ou 1/2 », ne me larguez pas ça en pleine nature au prétexte que ce serait « biodégradable » :-/

Regardez, il y a même des décorations en relief, dont une rose, comme il se doit, pour le PQ.
Quant à la pomme de pin, elle n’était pas vendue avec, et l’usage n’est pas vraiment le même…

Vignette : « Le kit cellulose, de la cuisine aux WC » © PF/Grinçant.com (2016)

© PF/Grinçant.com (2016)

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