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Comme une autoroute vers l’abattoir

Le pont autoroutier au-dessus d'un paisible troupeauC’est un pont autoroutier.
Qui enjambe un bras d’eau.
On y roule vite, pour un transit.

Pour les vacances, pour le travail.
Peu importe, il faut aller vite.
Toujours plus vite.

Que se passe-t-il en dessous ?
Oh, en haut, on s’en fout !
Mais l’on est à un autre rythme.

01 - Pont autoroutier

Pas en transit, on profite.
De l’air, du temps, de l’air du temps.
De la Nature, le nez au vent.

Et, en marchant vers ce pont.
À flanc de coteau.
Il y a un petit troupeau.

Des vaches qui me regardent.
Tranquillement, benoîtement.
En ruminant presque sereinement.

02 - Troupeau vaches et veaux

Des vaches, mais aussi des veaux.
Qui, en se tournant légèrement.
Peuvent voir le trafic de l’autoroute.

Mais ce troupeau comprend-il ?
Que l’horreur peut défiler au-dessus.
Sur ce ruban de béton et de bitume.

Là, justement, c’est un camion pour bestiaux.
Bétaillère hydraulique 3 niveaux.
Pour porcs, moutons, mais aussi veaux.

03 - Camion bétaillère sur pont autoroutier

Dans cet attelage avec abreuvage.
Mais aussi avec brumisation et ventilation.
Cette fois, ce sont des cochons qui sont transportés.

Où va ce camion ?
Peut-être à Limoges, ou bien en Allemagne.
Mais à l’abattoir, ça, c’est sûr.

Son contenu en descendra pour être égorgé, ou électrocuté.
Peut-être, et même probablement, dans des conditions atroces.
En faisant forcément du mauvais jus.

Et tout cela reviendra dans un autre camion.
Peut-être par la même autoroute.
Mais dans une remorque différente.

04 - Camion Jean Rozé sur pont autoroutier

Là, c’est du Jean Rozé, pour Intermarché.
C’est réfrigéré, pour de la carcasse éviscérée.
Prête à rejoindre des chambres froides.

Pour des « bouchers » qui vont s’affairer.
Soit dans un rayon « traditionnel ».
Soit pour nous faire de la barquette.

En haché, en steak, en escalope, en pavé, en boulettes.
C’est packagé, c’est coloré.
Remballe ou pas, ça n’est pas si sexy.

06 - Barquettes viande boeuf en supermarché Leclerc

Ou alors ce sera chez McDonald’s, ou chez Quick.
Dans des hamburgers bien gras et calibrés.
Pour être avalé par des gens pressés.

Ou bien dans des assiettes de restaurants de chaînes.
Pour déguster dans un box une viande anonyme.
Avec de la sauce pour donner du goût.

05 - Drapeaux restaurant enseigne La Boucherie

Du transit de l’autoroute.
Tout cela finira en transit intestinal.
Généralement dans une insatisfaction généralisée.

Il n’y a plus de goût, plus de texture.
Même les morceaux deviennent des étoiles.
Quant aux hormones et aux antibiotiques, c’est l’omerta.

Alors, du pied de ce pont autoroutier…
Sans devenir végane ni même végétarien…
Pourriez-vous faire un effort ?

C’est une demande expresse…
Des matricules 8550 et 8554…
Qui vous disent : POURQUOI ?

07 - Veaux matricules 8550 et 8554Vignette : « Sous le pont de tous les trafics » © PF/Grinçant.com (2016)

© PF/Grinçant.com (2016)

Quelques billets en rapport :

14 commentaires sur “Comme une autoroute vers l’abattoir”

  1. Avatar photo

    Les matricules 8550 et 8554 ont été photographiés le 06/10/2016 (comme les camions).
    Peut-être ne sont-ils déjà plus de ce monde…

  2. Avatar photo

    Si, justement, devenir au minimum végétarien c’est ne plus cautionner ce calvaire animal.
    Au pire, promouvoir l’idée de sortir de l’Union européenne pour revenir à des marchés plus locaux gage d’un peu moins de souffrance pour ces animaux qui n’ont vraiment rien demandé.

    1. Avatar photo

      Pour ma part, j’étais un « viandard », et je le regrette.
      Il faut aussi dire que les choses se sont fortement dégradées, car devenues de plus en plus « industrielles » et hors-sol.

      J’ai réduit ma consommation de viande, rouge comme blanche, d’environ 80 %, et je ne m’en porte pas plus mal, bien au contraire.

      Effectivement, ces animaux n’ont vraiment rien demandé, et il faut se rappeler qu’ils ont une intelligence et une sensibilité.

      Je vous livre deux photos prises cet après-midi…

      1) Une vache qui chuchote à l’oreille de l’une de ses congénères :

      Confidences de vaches

      2) Deux petits veaux qui ne savent pas ce qui les attend, et qui ne demandent rien à part vivre :

      Deux petits veaux : quelle espérance de vie ?
      Celui de droite s’est levé spontanément pour s’approcher de moi, et le second l’a imité.

      1. Avatar photo

        Bonjour,

        Je partage. Je ne consomme plus de la viande qu’une fois par semaine, et je survis, plutôt mieux même. J’ai découvert d’autres sources d’alimentation, végétales et bio. Je me régale.
        Bonne journée

        1. Avatar photo

          Je vais même parler de « détox » au sens « toxines »…
          De plus, la viande « courante » n’a plus de goût, et est gorgée d’eau ainsi que d’autres saloperies.
          Des graines ont plus de saveur :-/
          Alors, pourquoi élever, puis exécuter des animaux pour que le consommateur vive un mauvais « trip » derrière ?
          Hélas, il faut en prendre conscience, et ça n’est pas gagné.

          PS : Dans la nature, un carnassier ne bouffe pas des hamburgers ;-)
          Et si un renard arrivait à bouffer une poule d’élevage industriel, il perdrait tous ses poils et deviendrait fluorescent.

  3. Avatar photo

    Si on ne mange plus de viande, 8550 et 8554 n’existeraient simplement plus. Un peut comme l’apparition des tracteurs dans les années 50 a signé la disparition des chevaux des fermes françaises.
    Ceci dit, être carnassier n’implique pas de se comporter comme des brutes et de faire souffrir les animaux avant de les tuer.

    PS :
    1) Je suis pas un expert en vache, mais celles-ci semblent être une race de vache élevée pour leur viande (pas pour le lait). Autrement dit, c est une race de vache qui a été obtenue par croisement et sélection par des centaines de génération de paysans juste pour avoir le plus de viande possible. Si on ne mange plus de viande, cette race va simplement disparaitre.
    2) Les vaches, comme les humains, donnent naissance à 50 % de mâles. Dans le cas des vaches, le sort de ceux-ci est assez peu enviable : pas besoin de beaucoup de taureaux ou de boeufs (= castré) –> abattoir pour tous les mâles (effroyable discrimination sexiste dont le MLF n’a cure ;-) )

    1. Avatar photo

      Ah ben justement, puisque j’étais dans les photos de cet après-midi pour mon commentaire précédent, deux minutes avant les vaches, j’étais en face d’un… cheval !

      Cheval, près d'une ferme
      (Encore de la viande !)

      Cela dit, pour 8550 et 8554, pas grave, le principal étant de leur éviter d’être un rouage d’un système qui mène la planète à sa perte. D’ailleurs, vous décrivez bien un cercle vicieux.
      Sans même parler de l’atrocité des abattoirs, l’association L214 ayant à nouveau publié une vidéo insoutenable (abattoir municipal de Limoges, c’est même parfaitement odieux) : j’y fais allusion dans le billet.

      À quoi bon faire naître inutilement, pour tuer… inutilement ?

      1) J’ai écrit : « Sans devenir végane ni même végétarien… Pourriez-vous faire un effort ? ». Devenons raisonnables, tout le monde y trouvera son compte, et cette espèce subsistera aussi.

      2) Alors pourquoi ne trouve-t-on que la mention « vache » (« à viande », mais très souvent « laitière ») ou « génisse » sur les barquettes, et presque jamais « bœuf » ou taureau (à part dans le Midi) ?

  4. Avatar photo

    Pas si simple le sort des bovins.

    L’après 2ème guerre mondiale a propulsé notre consommation de viande, rouge en particulier. On est passé d’une consommation raisonnée, si ce terme peut encore signifier quelque chose à déraisonnée, là, ça va tout seul.

    Consommer de la viande tous les jours, à tous les repas, au bon motif que ce serait un signe d’évolution est bien sûr une hérésie. D’autant plus compte tenu de notre démographie. Les « économistes » se régalent donc en produisant en masse ce qu’ils nomment eux-même du produit (!). À bas coût, très bas niveau qualitatif, mais néanmoins haut profit.

    Tout les lobbys y trouvent leur bonheur, l’agro alimentaire qui alimente aussi celui des labos, etc.

    C’est hélas valable pour toutes les espèces qui partagent la planète, dont nous, la soi-disante « supérieure » contrôlons les destinées.

    Les éleveurs en masse ne consomment que les bêtes issues de leur propre poulailler, clapier, soue etc. pas de ce qu’ils fournissent, il y a encore des générations qui le réalisent, cyniquement, mais pour combien de temps. Il faudrait peut-être préserver quelques spécimens pour les prochains salon de l’agriculture…

    Les véganes représentent sans doute le bon plan, mais ils sont un peu trop « sectaires » pour l’instant. Une transition préalable issue d’une vraie information, à commencer par l’école, est nécessaire.

    Le végétarisme, que je pratique depuis près de 30 ans, ne résout pas tout pour autant, même si ça pourrait être cette transition.

    En effet, recueillir la laine sur les moutons ne les flingue pas, les plumes des canards je ne suis pas sûr, les oeufs des poules pareil, comme le lait. Si c’est fait en bonne cohabitation en privilégiant évidemment la qualité, la raison, etc.

    Le lait de vache, en particulier les produits dérivés, sont des produits agressifs pour nos constitutions, pourtant les rayonnages des grandes surfaces sont démesurés. Les fameux bouchons causant les infarctus n’ont jamais été constitués de cholestérol, à part dans la com des nuisibles, à 90% c’est du calcium, tiens ? d’où vient-il ? Même pour les risques d’ostéoporoses en alerte permanente pour les femmes ménopausées, ce n’est pas sérieux. Les pays d’Asie, Japon en tête, ont le taux le plus bas d’ostéoporose quasi inexistant, et ils ne consomment pratiquement pas de lait, cherchez (encore) l’erreur.

    Le fromage, que j’adore et que je ne m’imagine pas abandonner, impose de produire des nouveaux-nés chez les bovins, ovins, etc. Comme pour les oeufs, il faut vraiment penser à une production raisonnée.

    Au résultat, une cohabitation respectueuse avec les autres espèces, et accessoirement une survie mieux barrée pour la nôtre avec la santé physique, et pourquoi pas la mentale qui devrait en découler :-)

    Cherchez pas trop dans le programme des nains une trace de ces considérations, Mélenchon, par contre, est clair avec le sujet. Onfray, pas candidat, a l’honnêteté de s’interroger.

    1. Avatar photo

      En effet, pas si simple.

      Mais il y a un juste milieu à trouver, sans aller jusqu’au véganisme, un tantinet excessif sur bien des points.

      Et, comme vous le dites, les « éleveurs » ne consomment pas ce qu’ils envoient dans les grands circuits destinés aux « consommateurs ». Ça en dit long sur leur honnêteté intellectuelle et sur le fait qu’ils savent parfaitement ce qu’ils font. Dire qu’ils sont « obligés » est un mensonge qui alimente une machine qui tourne au délire.

      Récemment, je parlais « fermes aux 500 ou 1000 vaches » avec quelqu’un qui connait bien ce secteur, et qui me disait que produire « bio » et « naturel » revenait… moins cher ! Ce qui est presque évident.
      Mais les lobbies tiennent tout cela à notre grand détriment à tous.

      Donc, autant consommer de manière raisonnée et raisonnable.

      PS : Dans le dernier scandale révélé par L214, la mairie de Limoges se plaint d’attaques pour couler son abattoir municipal…
      (Extraits édifiants…)
      – Pascal Pain, directeur de la régie municipale qui gère l’abattoir de Limoges : « Nous abattons ce que nos usagers nous amènent. Nous sommes prestataires de service. Nous ne sommes pas responsables des animaux que l’on nous charge d’abattre. Nous ne faisons qu’obéir à la réglementation. Si les règles du jeu changent, on l’acceptera. ».
      – Guillaume Guérin, 1er adjoint au maire : « la polémique de l’abattoir de Limoges peut s’appliquer à 100 % des abattoirs de France. … Je comprends que les gens soient choqués par ces images d’abattoir mais il n’y a rien d’illégal. L’abattoir tue les animaux qui sont amenés par les abatteurs qui eux-mêmes se fournissent auprès d’éleveurs. »
      Avant de dire que, ce qui est illégal, c’est le comportement du salarié qui a filmé des scènes atroces et insoutenables « C’est peut-être un acte de vengeance de sa part. Je ne sais pas. En tout cas c’est illégal ».
      (Source : LePopulaire.fr, 03/11/2016)
      Ben voyons, bande de fumiers ! (humain, le fumier, pas animal)

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        Je pense que le végétalisme pur, je n’aime pas le terme végane, est l’idéal vers lequel il faudrait tendre. Il n’y a pas d’excès dans ce concept, le végétal contient tout ce qu’il nous faut. À nous d’apprendre à nous adapter à ce régime tout à fait viable.

        Forcément ça demande un peu de temps pour comprendre et savourer d’autres mets. Tous les animaux géants sont herbivores (bovins, éléphants, rhinos, girafes, etc.) et nous on a l’extrême intelligence de gaspiller des milliers de litres d’eau pour élever des bêtes à viande, et surtout d’exploiter des tonnes de céréales pour les nourrir. Je veux bien que leur système digestif est plus élaboré, néanmoins des milliards d’Hindous ont survécu depuis des millénaires, on doit pouvoir faire.

        Les cèpes de Grinçant sont sauvés ;-)

        Les Inuits, ou les peuplades isolées en mer n’ont pas le choix, seulement eux respectent cette manne.

        Vous l’avez rappelé dans un autre contexte, la légalité n’a rien à voir avec la Justice, mais avec la politique. Abattre, y compris dans les pires conditions c’est légal, comme d’envoyer nos grands parents se faire massacrer dans les tranchées, et nos parents être bombardés par nos propres alliés. Alors c’est pas franchement le terme à défendre, pour Limoges par exemple, et les autres.

        La véritable plaie, elle apparait dans un extrait de votre réponse : « revenait… moins cher ! ».
        Moins cher égal moins de profit.
        Bio égal santé
        Naturel égal pérenne
        Là, je viens d’assassiner combien de lobbys ?

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          Pour Limoges, l’argumentation est terrifiante…

          « Le Directeur de l’abattoir municipal de Limoges a reçu l’ensemble des journalistes présents dans l’enceinte de l’abattoir en ce début d’après-midi. Il a attendu les questions pour s’exprimer. A la première question, il ne s’est pas dit surpris par ce que montraient les images mais surpris par l’existence même de ces images. Le salarié lanceur d’alerte était employé depuis 7 ans et n’avait pas montré, à sa connaissance, de malaise par rapport à son activité. Ces images ayant été prises sans autorisation, une suite judiciaire sera donnée par la direction de l’abattoir. »
          francetvinfo.fr, le 03/11/2016

          Aucune remise en cause :-/ Bref, rien que pour de telles argumentations, ça donne vraiment envie de laisser ces gens (et leur filière) crever la gueule ouverte !
          Chacun à son niveau cautionne et dissimule l’inacceptable… Et le « consommateur » est en bout de course, avant de tomber ensuite dans le « médical »…

          Oui, le « Bio » ou le « naturel » revient moins cher…
          Mais cela pose un problème, même si l’on accepte de payer plus cher !!!
          Ah le cynisme, l’un de mes mots préférés ici !
          En fait, en circuit court, tout le monde y trouve son compte.
          Par contre, dans le circuit « classique », (très) long, avec tout un tas de parasites-intermédiaires, ça devient compliqué. Il faut bien payer le poison, car c’est aussi une industrie !

          Ben là, vous détruisez une bonne partie du système, et je suis avec vous ;-)

          PS1 : Je précise que la personne dont j’évoquais les propos bossait dans la filière boucherie/charcuterie/agroalimentaire, et qu’elle a tout simplement arrêté de consommer tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la… viande !
          (Tant par dégoût que par des impératifs de santé.)

          PS2 : Le mec qui enfonce sa perche électrique dans les yeux des bovins (vivants), il peut se regarder dans la glace ? Il est bien noté ? Sa hiérarchie lui donne des primes ? Il aura la médaille de la ville de Limoges ? Il voudra des soins palliatifs et des antidouleurs quand il sera vieux ?

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    Les salutations de l’âne du jour…
    Il est venu me voir spontanément, comme quoi ce genre d’animal est plus sociable que bien des humains que je croise ;-)

    L'âne du jour, rencontre sympathique

    J’espère qu’il ne finira pas en saucisson.

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    J’erre dans ce site (que j’ai découvert récemment), au hasard, à l’aventure, sans direction précise, sans chemin fixé, un peu comme un « désœuvré », un « fatigué de la vie »… Au fil des articles, il me revient en mémoire des faits, des histoires, parfois oubliés et qui corroborent les articles écrits par PF…
    C’est décalé, voire même non conforme à l’article, mais c’est en parallèle, et cela date de l’Europe des Neuf (1973-1981)… C’est également pour laisser une pointe d’humour, et n’ayant pas trouvé le sketch vidéo ou audio approprié, je cède ma plume à Raymond Devos :

    « Savez-vous ce qui s’est passé lors de la dernière conférence des Neuf sur l’Europe agricole ?
    Pendant que les neuf ministres de l’Agriculture débattaient du prix du porc, il y a un paysan mécontent qui a fait entrer neuf veaux dans la salle.
    Une confusion… !
    On ne savait plus qui était qui !
    A la fin de la conférence, le paysan, au lieu de remporter ses neuf veaux, dans la bousculade qui a suivi n’en a remporté que huit !
    Il a emmené un ministre avec.
    On ne dit pas lequel !
    Ce n’est qu’en arrivant sur le marché qu’il s’en est aperçu.
    Au moment de vendre les veaux, il y en avait un qui était invendable.
    C’était le… eh oui !
    Parce qu’un ministre, ça ne se vend pas !
    Ça s’achète parfois ! Mais ça ne se vend pas ! »

    Raymond Devos.

    « Tantôt, un livre en main, errant dans les prairies,
    J’occupe ma raison d’utiles rêveries. »

    Boileau (1636-1711), Épîtres, VI.

    1. Avatar photo

      « un peu comme un “désœuvré”, un “fatigué de la vie”… »
      Alors j’espère que ce site « avec de la beauté et du positif à trouver pour celles et ceux qui comprennent » vous fait du bien. ;-)

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