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C’est la foire au prix du poulet Label Rouge

Poulet Label Rouge et oeuf code 3

On m’interpelle dans le Leclerc du coin.
– Mais Monsieur, vous faites quoi ?
– Je photographie les poulets !
– Mais vous n’avez pas le droit !
– Ah bon, et au nom de quoi ?
– Ben vous n’avez pas le droit !

C’est un vieux, un client désœuvré.
Un crâne d’œuf avec un chapeau.
Il se donne de l’importance, derrière son chariot.
À faire la police avec ses propres règles.
En supplément des caméras et des vigiles.
À empêcher le bien-vivre ensemble.

Bon, revenons à nos moutons.
Ou plutôt à nos poulets.
Dans ce frigo, du « Label Rouge ».
« Poulet Fermier de Loué »
Du « Noir », « élevé en Liberté ».
La classe, à 7€45 le kilo.

Chez Leclerc, poulets de Loué au rayon volailles

Des bêtes qui font entre 1,2 et 1,8 kg.
Qu’on m’explique, déjà, cette différence.
Même mode de vie, même longévité (84 jours).
Un enfant qui court sur l’emballage.
À côté d’une volaille.
Le bonheur, quoi.

Mais, ce qui m’intéresse, c’est le prix.
Et surtout ce fameux « Label Rouge ».
Avec mes repères basiques.
Pour moi, le prix, c’est 4€69 le kilo.
Grand maximum 4€99.
Au-delà, je considère qu’on me plume.

Pour les fêtes, j’ai vu ces bêtes à 8€95/kg.
Histoire de promouvoir chapons et dindes.
Mais, déjà, à 7€45, c’est du vol, surtout pour du Loué vendu ;-P
Il peut y avoir des alternatives, comme des bêtes d’Ancenis.
Ou le Saint-Charmin, « Marque repère », justement à 4€69.
Tiens, encore ce fameux prix de référence !

Allons voir chez Lidl…
Là, le poulet « fermier » est « blanc ».
Le Label est toujours Rouge.
Tiens donc, il vient d’Ancenis (cedex), c’est écrit en petit.
1,716 kg pour 8€05, ce qui nous fait…
4€69 le kilogramme !!!

Poulet Label Rouge PiqueBroche chez Lidl

Mais ça n’est pas grave, j’ai mieux dans le frigo !
Un monstre selon les critères actuels : 1,858 kg !
« Poulet FERMIER élevé en plein air »
Et en BRETAGNE s’il vous plait !
Noir et Label Rouge, mais à 4€59 le kilo…
Ça, c’est la magie Système U du moment !

Poulet fermier Système U dans mon réfrigérateur

À consommer jusqu’au 30 mai 2016.
Après ça doit être poubelle.
Acheté le 24/05, mais il est toujours dans son emballage.
Parce qu’entre temps, on m’a un peu coupé l’appétit.
Voilà ce que c’est que de ne pas regarder les catalogues.
Car, la semaine dernière, c’était la folie du poulet !

Catalogue Intermarché, « Zone Anti Vie chère »…
Le Loué, le même que celui de Leclerc à 7€45…
Ben c’est 4€99/kg et 2€ en « Avantage Carte », par pièce.
Ma bête Système U m’aurait donc coûtée 7€27.
Alors que j’ai payé la bestiole 8€53.
Mais bon, c’est une Bretonne, ça me console…

Promotion Intermarché "Poulet fermier Label Rouge Loué"

Mais l’histoire n’est pas finie, braves gens !
Il fallait lire le catalogue Leader Price !!!
Là, c’est carrément la tuerie !
Blanc du Maine, ou de Bourgogne…
Ou jaune ardéchois, ou du Sud-Ouest…
3€79 le kilo, ça ramènerait ma bête à 7€04 !

Promotion Leader Price poulets fermiers Label Rouge, semaine 21

Remarquez, on aurait pu faire mieux chez Intermarché.
En dégotant un poulet de tout juste 1 kilo.
Avec leur système de 2€ par pièce, ça faisait 2€99 le kilo !
Et même, avec un poulet de moins de 400 grammes…
Ils vous doivent de l’argent, c’est mathématique !
Mais bon, les cartes de magasin, j’ai pas, question de principe.

Mais, tant qu’à faire la tête, il s’est passé un autre événement.
Il y a eu du ramdam autour d’une vidéo de l’association L214.
Des poules élevées dans des conditions immondes.
Au milieu des déjections, des cadavres.
Des poux sur les œufs, des asticots en dessous.
Un élevage de 200 000 poules « pondeuses », œufs code 3.

De quoi vous dégoûter encore davantage de l’agroalimentaire.
Le Gaec du Perrat à Chaleins fournit la marque Matines.
Propriété du groupe Avril, dirigé par Xavier BEULIN, patron de la FNSEA.
On les trouve un peu partout, chez Auchan, Carrefour…
Mais aussi chez Casino, Intermarché, Super U, etc.
Bref, de l’abjection dès le petit déjeuner « œufs coques » !

Mais au fait, avec la guerre des prix constatée…
Doublée des « Label Rouge » qui fleurissent de partout…
C’est quoi, réellement, ces poulets « fermiers » ?
« Élevés en liberté » et si bien nourris.
Qui plus est « Français », la garantie absolue !
Au pays du foutage de gueules…

En attendant, ici, pour pas jeter… Ça cuit !

Poulet fermier de Bretagne en cours de cuisson (Label Rouge, Système U)

Vignette : « En théorie, l’œuf “code 3” n’est pas de cette volaille “Label Rouge” » © PF/Grinçant.com (2016)

© PF/Grinçant.com (2016)

Quelques billets en rapport :

21 commentaires sur “C’est la foire au prix du poulet Label Rouge”

  1. Avatar photo

    Oui ça me concerne les poulets, les antibiotiques, les conditions d’élevage des animaux. Alors comment Monsieur noterez vous un poulet Loué sur 10 ?

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      Péniblement un 6/10.
      Mais c’est beaucoup, beaucoup mieux que les « PAC ».

      De Loué ou d’ailleurs, concernant ces « Label Rouge », le plus souvent « abattus à 81 jours », j’avoue ne pas trop voir la différence. D’ailleurs, il faudra que l’on m’explique comment leur poids peut varier de 1,2 à 1,9 kg à âge identique.

      Cependant, lors de certaines randonnées, il m’est arrivé de voir des élevages où les bestioles faisaient plutôt envie :

      Élevage de volailles rencontré en randonnée 06/2016

      Élevage de volailles rencontré en randonnée 06/2016

      Maintenant, je ne suis pas spécialiste, je ne fais qu’en consommer, et encore, de moins en moins.
      Comme une autoroute vers l’abattoir

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    Abattre un poulet a trois mois ? Que mange-t-il pour pousser aussi vite ? Combien de vitamines, antibiotiques, vermifuges, anti-coccidiens, etc, ingurgite-t-il en si peu de temps ? Chez moi, de l’éclosion à l’abattage : 6 mois ! Mais sans aucun médoc. Juste du blé, du pain trempé dans l’eau et de la verdure. Une fois cuit, si je mords dans l’os, je m’en aperçois de suite. En 6 mois, le squelette a eu le temps de se former, la viande de se développer, surtout qu’il a gratté et couru durant sa vie. Il faut laisser le temps à la nature de faire les choses. On prend des antibiotiques toute l’année à travers les viandes élevées industriellement et on s’étonne de l’inefficacité de ceux-ci lorsque nous sommes malades.

    1. Avatar photo

      81 jours, c’est même 2,7 mois seulement pour les « Label Rouge ».
      Quant à l’élevage « industriel », le minimum avant abattage, c’est 52 jours, soit 1,73 mois.
      Le « Top », l’A.O.C. (cf. Poulet de Bresse), c’est 112 jours, soit 3,73 mois (16 semaines).

      Le Label Rouge en « claustration », c’est jusqu’à 6 000 volailles par bâtiment et 20 kg* d’animaux au m². Et en « semi-liberté », c’est jusqu’à 4 000 volailles par bâtiment (à fenêtres) et « parcours herbeux limité » à 2 m² par animal.
      *Belle astuce « légale » pour augmenter la densité pour les « jeunes ».

      6 mois ? Là, j’ai dans le frigo un « poulet » de Loué (mort, éviscéré et sans abattis) à 1,78 kg, ça nous propulse donc les vôtres à 3,46 kg dans le même état, soit 5,44 kg si bien vivants et actifs avant « sacrifice ».
      Bref, vos volailles doivent être névrosées avec le traitement que vous leur infligez, et soyez discret, car je doute que le ministère de l’Agriculture, et encore moins l’Europe vous autorise à les consommer, car elles doivent être dangereuses sanitairement :-P
      Des volailles « normales », quelle horreur !;-)

      Quant aux antibiotiques et autres saloperies, ne parlons même pas, pour les consommateurs, des effets « cocktail » et « cumul »… :-/

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      Venez voir nos cahier des charges monsieur et on en reparlera bouffon du dimanche, arreter de vous nourrir de la télévision et vous aurrez moins de préjuger sur les productions. Vous étes lobotomisez mdr.
      En label les antibiotiques son tres rare 1 fois en 4 ans sur 1 batiments pendant 1 semaine pour ma part. Vous préféreriez manger vos poulet crevar élever dans une basse coure nid de la grippe aviaire, merde à sous, brique à broque, fil de fer et calle en bois, à la base un poulet ne mange pas de pain. Se n’est pas avec les poulet de farine que l’on fait les meilleurs le c’est de la farine
      Vous pouvez allé au marché à la rotisserie pour du poulet de 32 jours, la n’en parlont même pas le standard élever à 22/m2 coutre 12 pour le label vous allez dire quelle horreur oui tout le monde n’a pas son petit élevage perso pour remplire son congel français de base sous merde je suis sur que se pauvre type il vote pour le pen mdr

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        Je réponds déjà pour ma part, comme « Éleveur des lieux »…

        Figurez-vous que je l’ai vu/lu, votre « cahier des charges »…
        Et après, en plus, il y a la (triste) réalité.

        Vous savez, votre « commentaire » ne donne vraiment pas envie d’en bouffer, de vos bestioles :-/

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          Je m’excuse pour ce dernier poste, un peut énervé.
          Le mieux serait que l’on suprime le label et indus à vous lire PF, dans ce cas les américains vont se faire un plaisir de nous inondé de leur saloperie stérilisé au chlore… loin des yeux loin du coeur…
          On y est presque avec les canadiens qui vont nous importez sans taxe leur viande.
          On est tous d’accord pour avoir un monde meilleur alors donner deux trois objectifs que vous feriez si vous auriez le pouvoir de le faire. Avec ces volailles.

          1. Avatar photo

            Mes billets sont un peu « elliptiques », mais justement faits pour cela… Et non, « à me lire », vous ne m’avez pas compris, désolé, et vous vous trompez de cible.
            Mine de rien, je vous défends aussi, mais à ma manière, et il faut un peu se poser pour « comprendre »… Mais, croyez-moi, je vise plutôt bien, et je vais loin ;-)
            Allez, un exemple récent sur le prix du cochon : Dumping Leclerc sur la rouelle de porc français

            Et lisez aussi ma brève d’hier, j’espère que vous comprendrez mieux : La trumpante et la macronite chez Leclerc ?

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              Oui j’ai bien vu qu’il y a une subtilité mais,
              pas contre votre source copié du site de cuisine sur: « Quel poulet à manger ou pas » il y a probablement une erreur le poulet label en claustration n’existe pas c’est contre l’image que la filière label se veux d’avoir.

              Je parle en tant qu agriculteur

              Je vous donne mon ressenti partager aujourd’hui par énormément de personnes du monde agricole
              les agriculteurs sont à bout de souffle. A causse de crise successive d’une image éronné retransmise par les transformateur centrale média
              De l’indifférence du ministre Le folle
              LE FOLL CASSE TOI ET PAYÉ TES DETTES

              Notre coopérative laitière nous à pris pour des moins que rien, le lait payer prix A 27 centime /litres prix marché export 11 centimes/litres.
              en dessous de 28centimes on arrive même pas à l »équilibre économique donc travail 5 heure par jour pour rien pendant X année on croise les doigts en se disant le mois prochain le prix vas remonté voila un résumé de se que l’on vie depuis 2011 comme sa depuis mon installation en tant que cogérant salaire dégradant 380 euros par mois quand sa va.
              On à pas le droit aux aides on est patron! pas le droit d’̀être malade! personne pour se faire remplacé à la salle de traite, samedi, dimande matin soirée Noël nouvel ans tous les jours pour avoir le droit de payer encore à la MSA plus de cotisation d’assurance que de salaire

              un autre exemple

              La grippe Aviaire du mois dernier vas coûté des million de manque à gagné au filière volaille les prix vont grimpé dans les centrales…

              Arrêter de manger delpèreA il importe les canetons de france vers les pays de l’est engraisse les canards et ramenent les foies et magré sa c’est insupportable quand on sais qu’il on monter la filière dans le sud ouest et vendent sa dans nos centrale

              vivadour cumule, est en partie responsable de l’explosion de foyer de grippe dans le Tarn Gers et les Lande c’est aussi le fait de mauvaise désisions des préfets et des services de la DSV

              Au total 1 million de canard àbatu semaine dernière des éleveurs à bout de nerf

              Aujourd’hui on développe la vente directe à la ferme sur un rayon de 30 km, veau de lait, agneau, nous avons arrêter la production laitière sans regret en espérant avoir été suffisamment prévoyant dans nos calculs. nous ne pourront rentrer les poussins qu’à la fin du mois de février faute de pouvoir les rentré ce début d’année 2017 40 jours de productions perdu c’est 200 euros de perte de production par jour sur une installation à rembourser

              donc demains si vous voyer les agriculteurs manifesté leur désespoir dans les rue allez les soutenir si vous voulez manger des produit de qualité et aux prix équitable

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                Je vais faire dans le bref et le laconique : tant que vous gardez à la tête de l’un vos principaux syndicats un type comme Xavier BEULIN, votre filière n’a aucune crédibilité. Et ça n’est pas aux consommateurs de faire ce ménage-là.

                PS : Désolé, si, le poulet en « claustration » existe bel et bien, et c’est même la norme, après, les nuances, sur l’éventuel « parcours » (extérieur), ou le nombre de bêtes sur une feuille A4… :-/

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                  Alors si vous êtes sûr de vous c’est que vous avez sûrement une bonne source,
                  pour Xavier Beulin malheureusement pour la France ce nest pas un cadeau il ne représente pas les agriculteurs, il est cul et chemise avec les centrales d’achat dossier média part ressent à ce sujet … et pas que sa regarder le débat avec Bourdin…

                  Personnellement je suis à la coordination rurale CR47 depuis toujours… cest un vrais syndicat agricole de la campagne qui s’investi dans les problèmes local et aussi actuelle .

                  On a besoin de personne comme vous pour faire remonter les informations continuer à pointé du doigt se qui fait mal … merci

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                    Oui, je suis sûr de moi, et c’est du reste ma lecture/compréhension, justement, de « Cahiers des charges » et autres documents* potassés avant la commission de ce billet ;-)
                    Maintenant, si vous n’appelez pas un « poulailler » de 400 m² un « bâtiment »… Et si vous passez souvent à côté d’un tel « poulailler » sans presque jamais voir des volailles sortir, alors oui, on peut bien parler de « claustration »… mais c’est peut-être pour les protéger des renards, après tout, il doit bien y en avoir à Loué (ou à la concurrence), pour mieux vendre les poules sans se les faire voler…

                    Oui, je « secoue », mais c’est pour mieux pointer les « nuisibles » et autres « toxiques », à vous de voir si vous estimez en faire partie.

                    Sans rancune.

                    *Petits extraits :
                    « Impact des déjections

                    Ex. : En production poulets Label : 120 à 130 kg/m² de bâtiment pour une année d’élevage. Soit pour un bâtiment de 400  m², une production de fumier sec de 50 tonnes/an. »
                    (Visiblement, les déjections, c’est plutôt prévu à l’intérieur.)

                    et/ou…

                    « Suivant le nombre de volailles présente, l’exploitation répondra à des normes sanitaires qui peuvent varier. En effet en production de poulet Label Rouge, si présence d’un seul bâtiment de 400 m² sur l’exploitation, celle-ci répondra au
                    Règlement Sanitaire Départemental. Par contre s’il y a 2 bâtiments de 400 m² sur cette exploitation (soit plus de 5 000 poulets présents dans un même temps),
                    elle répondra alors au régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). »

                    1. Avatar photo

                      Oui j’avais compris, actuellement votre image l’agriculture est très négative et il est bien là le problème car au dessus de nos exploitations s’accumulent tout un système économique qui nous écrasent acteurs de filières qui vivent sur notre dos qui nous écrasent, nous étouffe et pompe notre énergie avec toujours plus de norme et paprasserie qui alourdissent notre tâches lieux de développé une culture paysanne avec des vraies valeur nourissière. Quand arrive un problème c’est toujours les mêmes qui payent les pots cassé finalement on est devant une fatalité et une politique agricole que personne ne veux.
                      l état ne protège plus les français des importations extérieure et donc ne protège plus ses filières donc on a pas fini de débattre malheureusement

                      1. Avatar photo

                        Ici, je débats, certes, mais j’attaque surtout le « SYSTÈME », je décrypte, ou j’essaye de glisser un maximum de « messages », à ma manière.
                        Ce billet est une « charge », derrière une histoire et quelques photos de volailles.
                        Relisez-le bien maintenant, et je pense que vous le verrez d’un autre œil… Et surtout, mettez-le en liaison avec bien d’autres de mes écrits ici.

                        Payer les pots cassés ? Il n’y a pas que vous qui les payiez, les consommateurs (et leur santé), l’emploi, la « société » au sens large aussi, sans même parler des « animaux ».

                        Et je réitère ma phrase matinale en réponse à l’un de vos commentaires : « tant que vous gardez à la tête de l’un vos principaux syndicats un type comme Xavier BEULIN, votre filière n’a aucune crédibilité. Et ça n’est pas aux consommateurs de faire ce ménage-là. » Et, figurez-vous que ce nom était déjà dans le billet…

                        PS : Qu’est-ce qui a bien pu vous/nous amener au système que vous décrivez ???

                        Allez, un vieux billet (juillet 2012), « ancienne mode » : Que voulez-vous, il y a de la demande ! (Ça commence, justement, en parlant « volaille ».)

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                          Je vais être cynique, la FNSEA est en deuil, Xavier BEULIN est mort aujourd’hui.
                          Et je n’y suis pour rien.

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                    @agriculteur

                    A priori, le souci c’est qu’il est difficile pour vous, si vous êtes bien agriculteur d’être objectif.

                    Ce n’est pas une critique, les agriculteurs sont indispensables, vitaux même ! Si on ne privilégie pas la nourriture essentielle, on change d’adresse cosmique, le reste est accessoire.

                    Seulement, ce domaine d’activité, comme d’autres, mais pire pour celui-là parce qu’il est vital, est phagocyté par des spéculateurs à tous les niveaux de hiérarchies. Ceux-là diffusent des « éléments de communication » bien étudiés pour polluer l’information, comme si la pollution de nos assiettes par leurs manips ne suffisaient pas.

                    Je ne peux que relever dans votre discours une partie de ces mythes, le label un rempart contre l’invasion des daubes atlantistes, les basses cours nids de grippe aviaire, etc. Ça c’est la trajectoire pour aller dans le mur.

                    Le développement durable, l’écologie, pas celle des partis, le commerce équitable et local, le bio sans le lobby des labos, ça c’est vital aussi.

                    Pour ça il faut un changement de comportement, de société, de constitution, et ce n’est pas une utopie. J’écoute et lis un candidat, le seul qui a un programme abouti, dans lequel tout ça est calé, et je lui envoie toutes mes bonnes pensées ;-)

                    Enfin, pour cantiner ici depuis un moment, je confirme que vous vous trompez de cible concernant PF, même si je comprends que vous vous sentiez agressé dans votre activité. Ce n’est pas évident à vivre actuellement, vous n’êtes pas le seul et certainement pas le pire.

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                      Je crois, compte tenu de la « hiérarchie » des commentaires, qu’agriculteur répondait initialement à dédé du pwatoo.
                      Mais, c’est curieux, je me suis senti visé, d’où ma réponse commençant par « Je réponds déjà pour ma part, comme “Éleveur des lieux” »

                      D’un autre côté, c’est aussi le but de mes « agressions », faire réagir les personnes concernées, qu’elles soient actives ou passives ;-)
                      Si les « moutons » pouvaient se rebeller…

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        Et puisque notre ami @agriculteur parle des « effets » de la grippe aviaire sur la « filière » dans son commentaire nocturne, j’en profite pour rappeler ma « Brève » de vendredi dernier : Abattage massif de canards dans le Sud-Ouest.
        J’ai vu passer ce matin une « info » comme quoi 1,5 million de volailles auraient déjà été abattues en Europe, et qu’au moins 4 millions pourraient y passer…

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          Les pays nord-africains fond les vaccins sur les volailles, le problème est que ces pays ne sont plus indemnes grippe A puisque le vaccin est vivant dans leurs élevages et pour le commerce international les ventes sont beaucoup plus difficiles… Imaginez pour la France toutes les filières qui exportent, si on devait demain vacciner les volailles pour les grippes.
          Le problème vient sûrement de là, d’avoir vacciné des volailles qui peuvent être exposées aux migrateurs, aujourd’hui les migrateurs nous portent cette même grippe dans nos régions.
          Les grands laboratoires n’y sont sûrement pas pour rien.

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            « Les grands laboratoires n’y sont sûrement pas pour rien. »
            Bien sûr, un peu le système Monsanto adapté à la volaille…
            Et les oiseaux migrateurs migrent, quoi de plus normal ?

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