Dans un mois, jour pour jour, c’est Pâques.
Et la tradition de l’agneau pascal.
Une tradition, pas un besoin vital.
Alors, autant préparer l’événement.
Et choisir sa bête dans la vraie vie, en face à face.
Pas à la découpe, dans une barquette, un mauvais film.
En plus, en se débrouillant bien, c’est gratuit.
Autant repérer, sélectionner, préparer son coup.
Et revenir pour emballer, c’est pesé.
Justement, voilà un petit troupeau derrière une haie et des barbelés.
Mais aussitôt, c’est la cavalcade, tout le monde s’enfuit.
Pas folles ces bêtes, probablement l’instinct animal, même d’élevage.
Mais, de loin, la patronne veille, inquiète.
Pendant que les autres se gavent, de manière insouciante.
Ignorant le danger de l’humain-prédateur maintenant à distance.
On dit que l’agneau, plus c’est jeune, plus c’est tendre, fondant.
Meilleur dans l’assiette, plus facile à la découpe.
Et pas de mauvais jus, pas assez vécu.
Deux sont un peu à l’écart.
Se prenant pour des adultes, intouchables.
Pas de marquage à l’oreille, pas encore enregistrés.
Le crime parfait, il n’y a qu’à capturer.
Puis tuer, discrètement si possible, sur place ou plus loin.
Mais il faut avoir du cran, sur le couteau, dans la tête et le cœur aussi.
Heureusement, un policier du coin propose ses services.
Pour arrondir ses fins de mois sans trop de risques.
Au Taser, à la matraque, voire à l’arme à feu.
Maintenant, il n’y a qu’à choisir l’animal.
Un agneau suffira pour les mogettes.
Mais lequel, le 1 ou le 2 ?
Alors, lequel choisiriez-vous ?
Vignette : « Des volontaires ? » © PF/Grinçant.com (2017)
© PF/Grinçant.com (2017)
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Carrément pour le méchoui
“Rencontres du 21 mars 2017
Encore moins envie d’en bouffer”
Mais à consommer en Goodies – Fonds d’écran ;-)
Ni l’un ni l’autre. Par contre le fonctionnaire corrompu ferait bien l’affaire.
Mais la carne, et principalement la sienne, est dure à vous en faire péter les plombages.
L’odeur rance qu’il dégage en rajoute à mon dégoût.
Et puis, à Pâques je serai loin là. Je verrai bien ce qu’on aura tué pour me sustenter.
C’est toujours plus simple quand le couteau est dans la main d’un autre.
Le « fonctionnaire corrompu » n’est qu’un sbire parmi d’autres en la matière.
Tout est tellement aseptisé/déshumanisé dans notre société qu’il est bon de rappeler ce qui peut (encore) se cacher derrière une côtelette, se lover dans une barquette, ou apparaître comme un gigot poussé dans un jardin ou fabriqué façon « L’Aile ou la Cuisse ».
Je me demande si nos jeunes à la sauce « médias sociaux » sont conscients de cela…
PS : Ayant rencontré/photographié ces « êtres », je ne me vois pas les bouffer… L’anonymat aide bien dans ces situations, mais le végétal encore plus ;-)
Pour les jeunes, je pense qu’ils sont de plus en plus nombreux à en prendre conscience.
Le sujet afflue sur l’ensemble des médias, pratiquement chaque jour une nouvelle video pour bien enfoncer le clou et vous faire comprendre ce qui se cache derrière la côtelette.
Des images terribles qui vous ôtent l’envie d’en consommer encore.
Je pense que ce sont plutôt les anciens qui ont du mal à décrocher. Mon père ne conçoit pas un repas digne de ce nom sans viande, et encore il lui faut de la viande rouge. Il ne considère pas la volaille comme de la viande !
Dans le billet, je parle de « tradition » pascale, donc cela vise majoritairement les « anciens ».
Oui, ces images « terribles » existent, mais j’ai bien peur qu’elles ne fassent que passer…
Revus aujourd’hui, il n’y a qu’à appeler cela des « tailles-haies » ;-)
PS : On dirait bien des petits béliers…
Vous ne pensez pas si bien dire. J’ai eu l’agréable surprise d’entendre de nombreux bêlements juste derrière chez moi en novembre dernier. Tiens donc, un troupeau égaré ?
Pas du tout, une bonne centaine de moutons qui étaient venus passer la tondeuse dans l’espace vert où sévissent habituellement des employés de mairie avec leurs engins hurlants. Ils n’ont pas mis plus de temps qu’eux, et quel calme !
Malheureusement, l’expérience n’a pas été renouvelée car le mois dernier, ce sont bien les hommes casqués qui sont revenus s’atteler à la tâche.
« Je me demande si nos jeunes à la sauce ‘médias sauciaux’ sont bien conscients de cela ». C’était ce à quoi je répondais en continuant à affirmer qu’une grande partie d’entre eux en prennent de plus en plus conscience et refusent de cautionner de telles abominations.
Quant aux moins jeunes, ils se questionnent de plus en plus et revoient à la baisse leur consommation de viande.
Journée sans viande : Pourquoi deviennent-ils tous végétariens ? (20minutes.fr, 18/03/2016)
Un effet de mode qui passera ? Je n’en suis pas sûre du tout d’autant plus que la conjoncture économique amplifie le mouvement. Et de coté-là, le changement c’est pas pour demain.
Ici aussi, des moutons ont remplacé les tondeuses dans des hectares d’herbe au sein d’une grande zone industrielle et de bureaux. Tout bénef, l’herbe n’est pas traitée, pas de bruit, c’est toujours nickel et ça apporte de la sérénité dans ce milieu laborieux.
Je préfère qu’on les tonde plutôt que de les flinguer pour des « traditions gustatives » sans avenir d’une espèce dominante mais pitoyable…
Bonjour Universel,
Eh oui, superbe idée dans ce monde de dingues ! Je ne comprends pas pourquoi notre municipalité n’a pas renouvelé l’expérience ??… ah oui, c’est vrai, les moutons ne votent pas, enfin pas ceux-là !
Ecomouton – La tondeuse écologique et économique (EcoMouton.fr)
Bonne journée à vous :-)
Pour une fois, on va laisser une (presque) publicité, l’idée étant excellente ;-)
D’ailleurs, je reformate le lien pour l’améliorer…
Et comme il s’agit de moutons d’Ouessant :-)
@PF
Je ne considérais pas qu’il s’agissait d’une pub, sinon je n’aurais pas posté le lien. Merci pour le « pour une fois » :-)
Je voulais partager cette initiative éco-citoyenne d’une part pour la faire connaître et d’autre part pour qu’elle continue à se développer.
Et puis, je n’avais même pas vu qu’il s’agissait de moutons d’Ouessant!!! C’est peut-être ce qui m’a permis d’obtenir cette gentille dérogation, LOL.
P.S. : Ca représenterait un gros boulot pour vous de proposer aux contributeurs certaines mises en forme, par exemple caractères en italique ou caractères barrés ? Dans l’affirmative laissez tomber, je continuerai à m’en passer.
@Sam
Je sais, mais vu d’ici ça pourrait y ressembler…
Vous avez eu raison de « partager cette initiative éco-citoyenne », et je laisse ce lien à la fois parce que c’est vous ET des moutons d’Ouessant ;-)
Des liens sortants/distants sont tout sauf anodins, et ce pour diverses raisons :
1) Le but d’un site/blog est de garder ses visiteurs, pas de les envoyer ailleurs…
2) J’ai parfois des « commentaires » avec plus d’une centaine de liens à l’intérieur, c’est ce que l’on appelle du « spamco » ou « spam de commentaire ». Heureusement, j’ai un système automatique qui me fait le plus gros du travail, mais sachez que ce commentaire va être le 9 636ème ici, et que ce filtre en a écarté à cet instant 30 265, et qu’un autre système en a évacué 5 853 de plus, sans compter ceux que j’ai dû supprimer manuellement, car ayant franchi (presque) toutes les « barrières ».
3) On ne sait jamais ce qu’il y a derrière un lien… Peut-être une redirection vers un site de tueurs de moutons en l’espèce.
4) Un site distant peut disparaître, causant ensuite des « liens morts » (les fameuses erreurs 4xx, 5xx, la plus connue étant la 404 pour « page non trouvée »). Tenez, récemment je parlais de tout cela dans cette brève : Jean Yanne et Aude Lancelin, et vogue la galère
5) Un lien distant peut évoluer dans le mauvais sens au fil du temps… Qui dit qu’Ecomouton ne vendra pas des moutons transgéniques à bas coût (« éco ») pour faire de mauvais méchouis dans quelques années ? Et le lien sera toujours là, alors qu’il y aura peu de chances que j’aille le vérifier :-/
6) Les liens externes peuvent nuire au référencement du site qui les héberge s’ils sont peu pertinents.
7) Le site de destination peut ne pas être satisfait d’un lien « entrant » de Grinçant.com compte tenu de son positionnement éditorial.
8) Etc. Et ça me fait d’ailleurs penser que cela pourrait être ajouté à ma FAQ…
Les liens, c’est très compliqué, et c’est même un vrai « business », en plus d’être une quasi-science pour ceux qui versent dans le SEO (Search Engine Optimization)…
Oui, ça peut faire du boulot, mais je le fais, ce qui me permet de les rendre plus « lisibles » en indiquant à l’internaute où il va. En plus, cela revient à une sorte de « validation ».
De toutes les manières, les commentaires sont le plus souvent « révisés », ne serait-ce qu’au niveau orthographique, mais aussi, tout simplement, pour mettre des espaces insécables là où elles devraient être…
Le but étant de préserver la qualité des lieux, ainsi que de favoriser son référencement, ce qui est devenu extrêmement difficile à notre époque.
Voilà, ça fait partie du travail d’un blogueur dans mon genre ;-)
Maintenant, nous pouvons revenir à nos moutons :-P
PS : Ce même lien n’aurait pas eu le même sens/sort s’il avait été posé ici par la société (commerciale) Ecomouton ou par l’un de ses actionnaires.
Maintenant, peut être que SAM signifie Société Anonyme des Moutons ;-)
Allez donc savoir… « SAM : Société Anonyme des Moutons » MDR :D
Je ne m’imaginais absolument pas l’ampleur du travail que représentait la tenue de ce blog !
Et je m’étonnais constamment de n’y constater que de très rares fautes d’orthographe, maintenant je comprends mieux.
Une fois de plus, un immense BRAVO et merci pour la faveur que vous m’avez accordée :-)
Mais j’ai bien compris le danger que pouvaient représenter les liens donc je m’en passerai dorénavant afin de vous faciliter le travail.
P/info : me suis acquittée de la corvée du supermarché et ma 1ère bouteille d’Orezza est au frais en attente de dégustation. C’est marrant comme le packaging fait davantage penser à une bouteille de vodka !
A votre santé PF !
Et il ne s’agit que de l’un des aspects ;-)
Mais là, je préfère vous expliquer le pourquoi du comment, car les « commentaires », ça peut être du tout et du n’importe quoi.
Quand la qualité est là, de préférence à la quantité, on peut vraiment parler de « contributions » :-)
Pour les « fautes », je ne prétends pas à un « sans faute » en la matière, et parfois j’en laisse passer volontairement.
Dans certains cas, « corriger » ne collerait pas avec le contenu publié par son auteur(e), donc je laisse…
Pour les eaux comme l’Orezza, c’est un « positionnement » essentiellement marketing.
Cela permet aussi de les trouver « meilleures » : la magie du flaconnage…
Bonne dégustation !
Et hop, de l’utilité de ce genre d’échange ;-)
Ces explications viennent de rejoindre la FAQ, item « Limitation des liens sortants dans les commentaires ».
Là, on réinvente un peu l’eau chaude, non pas que l’idée ne soit pas excellente, mais les bergers font (faisaient…) ce travail depuis longtemps pour entretenir les sous-bois. En particulier en Provence pour prévenir le risque incendie.
Dans le lien Ecomouton, je note SNCF, et RTE, je ne serais pas étonné que ces producteurs de laine entretiennent certains tronçons de voies ferrées, et de parefeux EDF.
Pourquoi pas ? Eux au moins (les moutons) n’iront pas se suicider sur les rails et ne provoqueront pas de retard. Oui, c’est caustique, je sais.
Eh oui, dans notre belle Provence, on a fini par perdre le sens commun… comme ailleurs !
Le Roi Béton s’est taillé une belle part du gâteau. Et les Canadaire ont pris le relais des moutons, non pas à titre préventif (c’était trop simple) mais pour sauver ce qui peut encore l’être.
Attention, Universel est un pilote ;-)
Et je pense qu’il préfère être aux commandes d’un aéronef que d’un mouton…
Effectivement, et je vois aussi « Des moutons pour entretenir le chemin de ronde de la prison de Meaux-Chauconin »…
Pour rendre les prisonniers doux comme des agneaux ?;-)
Une transposition du « berger » à la fois pas idiote et pas syndicale, à encourager.
@PF
Je ne pense pas avoir offensé Universel ni aucun autre pilote, bien loin de moi cette idée. D’autant plus que je suis en parfaite admiration devant eux et que c’est le métier que je voulais faire !
Même pas eu le droit de passer mon brevet de pilote en récompense de l’obtention du bac, pffffffffff. Tout ça parce que ce n’était pas un métier de fille !
Mais non, c’est mon second degré à prendre au troisième degré ;-)
Les aéronefs c’est de l’histoire ancienne, piloter des moutons ne me déplairait pas, au contraire, mais là, c’est un vrai métier ;-)
Un singe motivé sait piloter, enfin, l’essentiel, par contre, sans chien(s) dressé(s), le berger ne va pas loin.
Bon, c’est pas rose tous les jours avec la word company qui va même jusqu’à polluer l’activité de nos bergers.
Un mouton c’est beau, c’est cool, ça donne de la laine, du lait, du fromage, ça nettoie naturellement nos excès, les forêts, les espaces verts, etc. et nous, pour le remercier, on le découpe en côtelettes ou en gigot !
Bien sûr qu’on peut apprécier les qualités gustatives, mais on peut raisonnablement s’en passer sans compromettre notre intégrité, comme pour tout ce que l’on flingue pour se nourrir, s’enrichir. Il y a aussi d’autres moyens de gagner sa vie sans participer à ce massacre organisé.
Un vrai projet de société :-)
« …sans chien(s) dressé(s), le berger ne va pas loin. »
Par contre, certains bergers désertent, laissant leurs troupeaux aux bons soins de patous qui « agressent » de plus en plus les randonneurs :-/
Quant au « massacre organisé », la filière ovine est considérée comme « rentable », et le « hors sol » se développe…
C’est même assez optimisé d’un point de vue comptable/économique/financier puisque « les agneaux nés de l’année sont vendus la même année »… Beau cycle de vie :-(
L’espérance de vie (naturelle) d’un mouton est de l’ordre de 10 à 12 ans, mettons 11… Celle d’un humain français est en moyenne de 82 ans.
Un bel agneau, genre « Bio », est abattu à environ 8 mois, ce qui correspondrait à la mise à mort d’un bambin (français) à l’âge de 5 ans…
Quant aux « agneaux de lait », on les zigouille entre 40 et 80 jours en moyenne, et parfois même au bout d’à peine 3 semaines de vie (ou 4 à 6 semaines pour du « Label Rouge »). Toujours rapporté à un enfant humain (en France), c’est comme si on le tuait à 5, ou au maximum à 20 mois pour les plus chanceux.
Nos pouponnières seraient vides, et ne parlons même pas de l’utilité des catalogues Jouéclub.
Je sais, je suis cynique, voire même « Grinçant »… ;-)
PS : En guise de bonus, un petit extrait “Mouton Ovis aries” Wikipédia ;-)
Excellent cet âge d’exécution rapporté à notre espèce !
C’est sans doute par là qu’il faut commencer à construire les mentalités. Les prédateurs naturels cherchent simplement à survivre, nul ne peut les en blâmer. La chaîne alimentaire est assez rude dans la Nature.
Nous avons commencé pareil avant de confondre besoin et avidité. Il est encore temps de corriger et de bien identifier où sont les fous furieux.
La manipulation génétique que vous rappelez est encore un exploit des mêmes fous furieux.
Oui, un parallèle que certains pourront trouver tiré par les cheveux, voire par la laine de mouton, mais je le trouve censé et parlant.
Bien sûr, on me répondra, « Mais ce sont ces animaux, pas des êtres humains !… », argument qui vaut ce qu’il vaut.
Mais tout cela est aussi possible du fait d’une « filière » bien organisée, l’éleveur n’étant le plus souvent pas l’égorgeur…
Tout est ainsi plus facile, jusqu’à la barquette bien aseptisée qui nous éloigne bien de l’animal.
Pour l’agnelage, imaginons des femmes qui ne pourraient même pas accoucher naturellement tellement les manipulations génétiques, ou le dévoiement de l’espèce auraient poussé le bouchon loin…
PS : J’ai failli m’emmêler les pinceaux dans les calculs, mais ça valait le coup pour la démonstration :-)
La Nature finit souvent par avoir le dernier mot. Toutes ces manipulations génétiques nous reviendront un jour en pleine figure (pour rester polie) comme un boomerang.
La productivité, la course effrenée au profit surmultiplié, les ‘gentils’ robots qui tuent notre masse salariale (quoique je trouve cette appellation totalement abjecte) me hérissent le poil et me font froid dans le dos.
J’ai dévoré tant de romans de science fiction lorsque j’étais adolescente. Et je me disais bien bêtement qu’ils étaient un outil formidable pour en appeler à notre vigilance afin que jamais ceci ne devienne réalité.
Evidemment, j’étais en pleine période Lennon, rêveuse accomplie d’un monde que j’espérais meilleur et j’avais occulté le fait que des esprits pervers et tordus puissent s’en inspirer pour accomplir leurs funestes desseins.
I had a dream …. et aujourd’hui les cauchemars viennent souvent hanter mes nuits.
Les manipulation génétiques, ou simplement les « sélections » d’espèces animales ou végétales, soi-disant pour notre bien, sont une grossière erreur à corriger.
Déjà, Grinçant l’a dit, JLM le promeut aussi, il faut manger 100 pommes d’aujourd’hui pour obtenir la même dose de vitamines naturelles qu’une pomme de l’époque de Lennon ;-)
On peut généraliser aux autres fruits et légumes, actuellement trafiqués pour le profit (meilleure croissance, homogénéité, résistance dans le transport, etc.), accessoirement ils sont irradiés à la sortie avant de nous être « offerts ».
Bien sûr, je ne m’étends pas sur la chimie de traitement.
Pour l’élevage c’est encore pire, le même JLM, au passage, propose d’inscrire dans la 6ème le respect des autres espèces et de ne plus les considérer comme des choses, là, on devient humain.
Sinon, les robots, il ne faut pas les prendre comme des ennemis, mais comme des amis, au contraire. Oui, ils font le travail, de mieux en mieux où c’est bien conçu. Le but, moins « travailler » tout simplement, et profiter du temps dégagé pour s’instruire, s’informer, découvrir notre Monde, faire de la musique, en écouter, les Arts, etc.
Forcément, ça va pas plaire à la caste des 1%, mais c’est très raisonnable à imaginer.
Bon, il faut encore passer par un projet de société qui le prenne en compte :-)
Bonjour Universel,
J’ai visionné cette nuit la longue allocution de JLM avec délectation quant au traitement des sujets abordés et aux réponses qu’il y apporte. Tout est là, y’a plus qu’à… et c’est ça le hic avec le troupeau de moutons de Panurge qui vont se précipiter pour voter ‘utile’.
Je suis plus mitigée que vous sur l’avenir que nous réservent les futurs robots dotés d’une intelligence artificielle. Alléger le temps de travail pour s’instruire et vivre ses passions, c’est un concept magnifique. Mais le réduire en miettes, c’est autre chose.
Et puis, moi ça me gave toute cette assistance électronique qui nous a envahis, ne serait-ce que dans l’industrie automobile. Franchement, on n’est pas assez malin pour allumer ses phares quand le jour tombe ? On a vraiment besoin que ‘quelqu’un’ active pour nous les balais des essuie-glaces quand il se met à pleuvoir ?
OK pour l’ABS et l’ASR et toutes les fonctions relatives à la sécurité, quoique ça enlève le charme qu’on avait, à savoir piloter et anticiper les potentiels dangers.
Pour en revenir aux légumes, j’ai entendu à plusieurs reprises qu’il était préférable de les acheter congelés. Ils possèderaient 4 fois plus de vitamines que les légumes frais proposés sur l’étal des marchés parce que le temps entre la cueillette et la congélation est réduit.
Je lance l’idée que nous allions nous-mêmes effectuer la cueillette au fur et à mesure de nos besoins avec l’accord des agriculteurs.
J’ai toujours dit qu’il manquait un Ministère essentiel dans nos gouvernements, le Ministère du Bon Sens pour recadrer les esprits polytechniciens égarés dans la brume de leur haute sphère.
Peut-être arrivera-t’il avec la VIe s’il lui est donné de voir le jour…
Quant à l’incitation à manger 5 fruits et 5 légumes par jour, c’est une aberration selon de nombreux médecins au vu de la quantité de pesticides et autres saloperies qu’ils contiennent.
Bon, attendons le joli mois de mai pour voir ce qui nous sera réservé et résistons !!!
Salut Sam,
Le but n’est pas de mettre des robots à tout prix, déjà là où ça nous libère et nous soulage.
Moi, le premier, je ne monterai jamais dans un avion sans pilote humain, pareil pour le train (à part le métro), ou les voitures sans chauffeur.
Les métiers qui nécessitent de vrais doigts, pas que des pouces, seront toujours nobles et enrichissants (ébéniste, plombier, électricien, artisan, créateur, etc.).
La meilleure aspiration devrait être de se connaître biologiquement, psychologiquement, c’est primordial pour contourner nos tares et vivre ensemble, avec les autres biologies ;-)
J’ai beaucoup appris avec Henri Laborit, un génie qui a exploité sa curiosité pour harmoniser plein de domaines et je trouve que JLM a effectué à sa mesure la même recherche. Il n’est pas omniscient, mais il a toujours ses yeux d’enfants quand il rencontre les gens, des spécialistes, des génies scientifiques, etc. Il a nourri son programme comme ça avec une sacrée équipe.
Pendant ce temps, Grinçant vit de grands moments de solitude face aux paniers Yoplait fruités, à l’harissa et autres étiquettes, heureusement, il sait parler aux ânes, aux agneaux, aux oies : il n’est plus tout seul et nourrit son blog et notre lecture ;-)
Je milite à ma façon, et cela peut être très violent ;-)
D’ailleurs, l’oie « peluche » ;-P vient de rejoindre la galerie de « Fonds d’écran (goodies) », accompagnée d’un papillon citron sur fleur de pissenlit…
JLM ferait bien de s’en inspirer aussi, car c’est tout un programme, et même du (très) saignant rien qu’avec ce billet :-P
@Universel
Ah contente que vous évoquiez une fois de plus Henri Laborit que je ne connaissais pas avant de lire vos contributions. Pourtant son image me parle, j’ai dû le voir déjà dans un ancien programme télé. Peut-être Apostrophes ou Bouillon de Culture ?
Néanmoins, j’ai jeté un coup d’œil à ses différents bouquins et ils « me parlent » pratiquement tous.
D’où ma question : vous me recommanderiez lequel pour commencer à le lire ?
Oui PF nourrit des relations très privilégiées avec la nature et nous régale avec ses billets empreints d’une bienveillance pseudo-juvénile et ô combien précieuse pour nous qui avons gardé notre âme d’enfant et la volonté farouche de croire en un monde juste et équilibré.
Mais ne nous y trompons pas, il résiste lui aussi et n’hésite à grincer là où la folie sévit !
J’écoute souvent A. Barrière en le lisant, ils vont si bien ensemble !
Donc, pour Henri Laborit, quelle serait votre recommandation pour commencer à le lire ?
Merci pour vos conseils avisés.
Pour Laborit, je l’ai découvert par hasard, comme toutes les bonnes surprises, lors du centenaire de sa naissance en novembre 2014 sur le site d’un canadien passionné : Éloge de la suite, autour d’Henri Laborit et d’autres parcours qui l’ont croisé (ElogeDeLaSuite.net)
Bon, attention, Laborit a fait des livres techniques et des livres de vulgarisation, au très bon sens du terme. Déjà, j’ai dû lire plusieurs fois certains de la deuxième catégorie pour commencer à assimiler, c’est parfois velu. Par contre ce qui passe tout seul, et je le recommande pour débuter ce sont les archives audio et vidéo d’époque. Le site est une mine d’or.
Après, il faut se lancer, j’y ai passé des heures, des jours, des mois, de l’addiction, un peu comme Grinçant ;-)
Une anecdote, dans « L’esprit du grenier » il a une expérience unique de dialogue avec des collégiens à qui il développe ses principes. Eh bien ça passe comme une lettre à la poste, à son étonnement d’ailleurs ;-)
Super ! Merci beaucoup Universel pour le lien :-)
Ce site a l’air en effet très bien conçu et convivial à la fois. Parfait pour une 1ère rencontre avec le ‘bonhomme’ au sens premier du terme.
Bonne fin de soirée.
Des rencontres du jour en addenda ;-)
Aucun prélèvement n’a été effectué.
On s’en passera pour le méchoui !