Quelqu’un, un jour, m’a donné un conseil fou.
Celui de parler à un arbre, si possible dans la forêt.
De manière à entrer en résonance avec lui.
Le toucher, l’étreindre, peau contre écorce.
Curieuse sensation, car il n’y a finalement rien à dire.
Effectivement, il se passe quelque chose.
Douloureux constat pour un cartésien.
Curieuse sensation pour un humain.
Délicate communion pour préparer son lendemain.
Pas de hache pour l’abattre.
Ni de tronçonneuse pour un massacre.
Que de bonnes intentions de part et d’autre.
Alors que l’homme se ridiculise, s’humilie.
Et avant de retrouver un peu de bagout.
Dans une ambiance qui pousse à la censure.
Une petite visite dans un lieu d’arbres.
Pour reprendre pied, retrouver des racines.
Avant de revenir à ce que l’on dit civilisation.
Il y a une petitesse dans deux photographies.
À vous de la trouver dans son rôle finalement si vain.
Ça inspire l’humilité, non ?
(Photos cliquables)
Vignette : Ce que l’homme fait des arbres © PF/Grinçant.com (2015)
Photos prises ce 13 janvier 2015, entre 16h00 et 16h30, en l’absence de BFMTV et d’iTélé.
© PF/Grinçant.com (2015)
Rappel des titres cachés, pour ceux qui naviguent au doigt ;-)
1 – Logement social
2 – Feuillu effeuillé
3 – V comme Vendetta
4 – Les arbres, eux, montent vraiment vers le ciel
5 – Ici, il y a un indice sur la petitesse recherchée
6 – Deuxième indice. Plus bas, et plus petit, il y a les taupes
7 – Deux bancs dans l’ombre, pour les hommes
8 – Jeux de troncs
9 – Quand les hommes se couchent, les arbres restent droits
10 – La droiture de l’arbre plus visible que celle de l’homme
11 – Le parasitisme est décidément partout
12 – Cœur de bois dans un chœur de pierres
13 – Ambiance haute tension, avec un coq en mauvaise posture
Quel arbre enlacer ? Le plus beau de la forêt, celui qui est à la taille de nos ressentis, à la taille de nos bras…?
Quand l’enlacer ? Quand on se croit sans témoin, quand on est poussé par une force invisible, quand on veut prendre la réalité de l’arbre…?
Pourquoi l’enlacer ? Parce que ça fait du bien, c’est un moment de douceur, de tranquillité et c’est à regret que l’on ouvre les bras et que l’on quitte l’arbre sauf si l’on trouve d’autres bras qui vont nous enlacer à notre tour. Belle journée !
Plutôt l’étreindre que l’enlacer…
Normalement, il faut en choisir un vieux, avec une histoire, des racines.
Le baobab est compliqué, le séquoia ou le fromager aussi.
Un bon vieux chêne, c’est très bien si l’on n’a pas peur d’être pris pour un gland.
Quand ? Quand on sent la démarche, et c’est finalement très personnel.
Ça connecte vraiment avec la nature s’il n’est pas trop proche d’une autoroute ou d’une ligne TGV.
Quant aux autres bras, je déconseille ceux de Hollande ou pour danser la Valls.
Les arbres africains sont biens si vous voulez un bel Intérieur dans une Case neuve.
Bon, j’arrête de faire le Foll, et retourne faire de vraies déclarations, sincères, à cet arbre dont je ne connais pas l’essence, ni même l’histoire de sa naissance ;-)
Sous une forme différente ; se promener sous la pluie sans s’en protéger procure également un sentiment semblable. On ressent le transfert d’énergie de la nature en nous, car nous sommes la nature, tout ce dont l’on se nourrit pour grandir et vivre viens de là, la différence et que la pluie, les arbres… n’ont subit aucune transformation industrielle, génétique. la nature a l’état pur.
Alors, allons chercher un arbre sous la pluie ;-)
Avec nos vies de plus en plus urbaines et décalées, c’est vraiment une expérience, surprenante, que je conseille.
Quant à la pluie, elle est de plus en plus transformée, surtout au-dessus de nos villes.
Par contre, dans les lieux comme celui-ci, c’est vrai que c’est divin de se prendre un grain.
Je le fais régulièrement, avec le tilleul du jardin (27 ans) sous l’oeil dubitatif des voisins :-)
Une effusion pour une meilleure infusion et le sommeil du juste ;-)
Oui, enlacer, étreindre, ou simplement poser la main, toucher du bois reste un geste sain. Ça vit ! On peut échanger sans risque.
Se balader, et sniffer au milieu de la forêt c’est aussi très naturel, avec des expériences différentes selon les essences, l’eucalyptus me ramène ailleurs, avant, et m’immunise :-)
Par extension, cartésien confirmé, je parle à mon Combi VW, à ma moto, ma maison, comme je le faisais également à mes aéronefs, où les bateaux, ils en sont très contents. Ça vit !
Ceux qui ont embarqué savent ce que c’est de quitter un bateau, à ne pas confondre avec les bétaillères volantes, ou flottantes actuelles.
Sans risque ? Pas certain !
Car ça ébranle au moins certaines certitudes.
Quant à parler à des objets manufacturés, certains parlent même à des micros et devant des caméras, c’est dire jusqu’où l’on peut aller !
Mais là, c’est souvent pour flatter son ego ou contribuer à l’infâme.
Parler à un arbre, c’est plus humble, quitte à passer pour débile.
On est toujours le débile de quelqu’un d’autre, pas de l’arbre, c’est l’essentiel ;-)
Je ne me souviens plus de la citation, mais j’ai retenu l’idée, si on représentait toutes les qualités par des perles, elles ne serviraient à rien sans un lien, l’humilité, qui les relierait en collier.
Un arbre-moto, c’est presque universel ;-)
Et pas besoin de béquille !
Pour l’arbre-Combi, je cherche.
Avec les 2 je touche du bois, pas seulement en traversant des forêts, en y bivouaquant…
J’ai une cale en bois pour m’aider à béquiller la centrale, et je fais ma réserve de bois de chauffage avec le cargo du Combi ;-)