Comme le temps passe.
Les secondes défilent, inéluctablement.
Déjà le cinquième jour de 2015.
Ce billet sera publié à 16h57, heure du clocher.
Grinçant.com vous a déjà présenté ses vœux.
Par une petite carte en « sidebar ».
Des canards qui contournent un « 2015 ».
En fait, ils s’en foutent.
Ils barbotent et vivent leur vie.
Insouciants, inconscients, quoique.
Sur ce canal qu’ils remontent ou descendent.
C’est selon, au rythme de leurs intuitions, de leurs envies.
Pas stressés par des impératifs marchands.
Loin des canards gras des Landes ou de Hongrie/Bulgarie.
Qui se faisaient de la bile.
Pour ne pas manquer de foie.
Peut-être avaient-ils déjà contourné un « 2014 ».
Année de merde pour beaucoup.
Année qu’il faut s’empresser d’oublier.
En croisant les doigts, en brûlant de l’encens.
De 2014 à 2015, nous avons peu partagé avec les canards.
Seul gros point commun, justement, le temps !
Pour eux comme pour nous, il défile.
Peu importe sa représentation ou la façon de compter.
Compte ou décompte.
Horloges aux arrêts faute d’énergie mécanique ou électrique.
Le temps s’en fout.
Il tourne, il avance, inexorablement.
Des affairés disent toujours en manquer.
Des affairistes aussi.
À l’occuper qu’ils sont à faire n’importe quoi.
À consommer, à détruire, à s’user, à s’égocentrer.
D’autres apprennent à l’apprécier, ce temps qui passe.
On peut se bonifier, comme un grand vin.
Ou comme un sage, un vrai Maître du Temps.
Qui s’adapte, qui se valorise, qui s’humanise encore et encore.
Une année de plus peut être un drame ou une aubaine.
Mais le passé est le passé, et 2014 est le passé.
Vivons le moment présent, tourné(e)s vers le futur.
Oublions même qu’on nous l’a appelé « 2015 » pour le court terme.
Pensons à nous, pensons aux nôtres.
Évaluons les implications de nos actes.
Pour la planète, les humains, et même les canards.
Prenons la mesure de ce que nous sommes.
Beaucoup acceptent n’importe quoi, au nom de la société.
Faire le mal leur permet de subsister, voire de très bien vivre.
Au mépris des autres, au mépris de la nature, au mépris du bon sens.
Ici, on les qualifie de nuisibles, de parasites, et de vermine en prime.
Le monde est ainsi fait qu’un tel blog est lu par des fidèles.
Du bien comme du mal, conscients ou inconscients.
Du « J’apporte ma part » au « Je prends ma part ».
Du « Je fais attention » au « C’est moi, j’ai tous les droits ».
Dans ces conditions, et comme son camp n’est pas si facile à choisir…
J’adresse mes meilleurs vœux à toutes celles et à tous ceux qui me lisent.
Ainsi qu’aux animaux, à la nature que je respecte.
Bonne et belle année 2015 !
Et puisqu’il est question du temps qui passe…
Et que, comme vous le savez…
« Si à cinquante ans, on n’a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie ! »
Terminons avec une Rolex…
Moment de vidéo que je trouve magique.
Avec une montre qui ne cadence plus rien, qui ne donne plus l’heure.
Mais qui est entre d’excellentes mains, pour son retour à la course au temps…
Celles d’un horloger, un vrai !
Rolex Submariner Watchmaking Demonstration – Watchfinder & Co – 04/2013 (6’45)
À l’extérieur, et pour de la HD, sur YouTube
Vignette : À l’horloge du clocher, il est 16h57, il faut publier © PF/Grinçant.com (2015)
Vidéo : Rolex Submariner Watchmaking Demonstration | Watchfinder & Co – 08/2013 (via 514e LIDD)
© PF/Grinçant.com (2015)
Billets en rapport :
J’ai eu un voisin horloger avec qui je suis resté pote.
Une magie de le voir travailler, il a tous les agréments Rolex, Breitling, Omega, etc. et possède à titre perso des exemplaires de marques inconnues pour les « touristes ».
C’est impressionnant de voir ces mécaniques, autant qu’un circuit imprimé retaillé, sauf que là, on voit les électrons passer.
Il a gardé une âme d’enfant, monte des maquettes qui volent, roulent, s’initie à la contrebasse, invente des trucs.
Pourtant, je l’ai fait craquer avec ma Seiko 5 military, 100, à 200 fois moins chère que les autres automatiques (ou manuelles). Il m’a offert de me la régler aux petits oignons, en direct.
Il en a acquis une pour son plaisir d’autant plus grand qu’il n’a plus de scrupules à la mettre en allant travailler tous les jours à scooter. Elle est pourtant solide, a un vrai look collector, on s’y attache…
Peut-être que c’est pareil pour les blogs qui ne payent pas de mine à côté des magnats de la pressetituée, ou des mediarrhées sous toutes les formes, TV, radio, etc.
Dans un cyberespace breton, un clavier, et une souris résistent aux envahisseurs. Le colibri se charge d’aller livrer ses fusées éclairantes sur les nuisibles planqués, enfin, avant le largage.
Je lui souhaite donc bon vent dans ses virées ;-)
Merci.
J’avoue que cette vidéo m’a bluffé, et la Rolex n’est là que pour le clin d’œil.
Par contre, je suis curieux de connaître le temps réel entre les deux manipulations de l’interrupteur d’éclairage de la pièce… Ça doit être très éloigné des 6’46 de la vidéo.
Pour le blog et sa mine, je suis un peu contraint par ma production qui ne peut se comparer à ceux que vous citez, avec un volume considérable grâce à différents contenus faciles comme les dépêches AFP (et vlan, un coup bas).
J’ai par ailleurs volontairement rendu le lieu un peu déstabilisant, pour être cohérent avec le domaine et le positionnement.
Idem pour les polices… Avec serif pour les textes qui se veulent (un peu) littéraires, et sans serif pour les menus et sidebars.
L’avantage est que, breton ou pas, c’est hébergé quelque part (Roubaix in France), et accessible du monde entier.
C’est du colibri dématérialisé, démultiplié, et qui obéit au doigt et à l’œil ;-)