Souffrance
Souffrance
Sous les feux de la crampe
C’est prévu au catalogue, ma “pathologie” peut provoquer des crampes.
Actuellement, quotidiennement, j’en suis à dix médicaments.
Et trois d’entre eux prévoient (aussi) expressément sur la notice « Crampe musculaire » parmi les potentiels effets indésirables.
Alors, devinez… Eh bien j’ai des crampes !
Mais à quoi sont-elles dues ? À mon problème de santé, ou bien aux médicaments ?
Urgences aux Urgences
Ça me gonfle vraiment de voir une telle banderole.
Moi qui ai été si bien accueilli/traité, à ces fameuses “Urgences”, justement. Plusieurs heures dans le box n° 8, en octobre dernier, avant une longue hospitalisation.
Après, j’entendais bien certaines discussions, et j’observais certains gestes. Le personnel prenait vraiment sur lui et faisait tout pour qu’un certain malaise ne se voie pas.
Oui, mais voilà, maintenant on est prévenu dès le parking :
Drôle d’ambiance
Le temps passe, passe.
Et, au-delà des problèmes de santé, force est de constater qu’il y a comme un je ne sais quoi qui ne va pas.
De la morosité, du spleen, voire du dégoût.
D’où un syndrome de la page blanche, ou de l’écran vierge, du clavier déserté.
Et du blog livré à lui-même, assurant seulement la maintenance technique, le minimum vital quoi.
Mais force est de constater aussi que je ne suis pas le seul.
Rita a décidé de partir vivre en Inde, marre de la France !
Valérie est en stand-by, tentative de changement de vie dans un monde en inertie.
Une blogueuse que j’affectionne semble également en panne.
Mais la vie continue, on s’y accroche.
Dans une ambiance que je trouve de plus en plus glauque.
Dans une France qui me donne de plus en plus la nausée.
Dans un climat malsain, voire toxique.
Un pilulier désirable pour effets indésirables
Après un bivouac de 21 jours à l’hôpital, le traitement médical !…
Le réfractaire aux médicaments, le réfractaire aux soins est résigné.
C’est fou comme l’on s’adapte dans certaines situations !
Presque devenu un rat de laboratoire.
Outre une injection par quinzaine contenant du hamster…
Des pilules, des gélules, des comprimés, de la poudre…
Au total, onze médicaments différents et presque simultanés !
Chaque jour, vingt-cinq trucs à avaler, plus deux sachets !
J’ai beau être organisé, j’ai été dépassé par les événements.
Désarçonné que j’étais devant ma palanquée de boites et tubes.
À devoir extraire des opercules des substances diverses.
À ne pas en oublier tout en évitant le surdosage.
À me demander comment faire en déplacement.
Et je me suis dit : « Il m’en faut un ! »
Un quoi ? Ben un pilulier !
Et même un gros, un « semainier » !
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Barbecue géant en Grèce
Nous en sommes maintenant à — au moins — 79 morts, en Grèce, près d’Athènes.
Dont 26 retrouvés « carbonisés » dans une seule résidence où ils avaient trouvé refuge, à Mati.
Une mort atroce, façon grillade, les condiments en moins.
D’autres victimes ont été asphyxiées.
Bref, un évènement dramatique occulté en France par l’affaire Benalla.
Mais comment est-ce possible en 2018 ?
Comment expliquer un tel drame sans parler d’incurie apocalyptique ?
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URSSAF, huissiers et consorts, complices du pire ?
En ces périodes, LCI — comme les autres chaines d’ailleurs — fait ses choux gras de faits divers morbides.
Hier, lundi, c’était un « débat » sur le viol/meurtre de la petite Angélique à Wambrechies, avec moult détails sordides.
Et samedi, ils revenaient, dans le même type d’émission, sur l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès*, qui a zigouillé toute sa famille en avril 2011 avant de disparaître (probablement suicidé dans une grotte, d’après un intervenant qui avait un livre à promouvoir).
Mais, j’ai été interpellé par un mail à sa maitresse, qu’ils ont passé à l’écran — tout en le citant —, et qui expliquait une drôle de situation, avec des accents de sincérité, même s’il avait déjà « tapé du fric » à la destinataire de cet écrit :
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Asphodèle m’a dit
Rentré !
Récemment, quelqu’un que je connais — un peu — dans la « vraie vie », et qui vient parfois sur ce blog, m’a dit/écrit un petit texte qui m’a interpellé, mais qui est en fait une très bonne explication à mon ressenti quant à l’ambiance actuelle, du moins pour les personnes qui méritent de l’attention.
En faisant allusion à mes billets « histoires-fables », si possible avec des photographies, par opposition aux autres, « durs & grinçants » qui mettent parfois/souvent la pression là où ça fait mal…
« Je t’avoue que j’aime bien ces billets-là, d’autres moins, non qu’ils ne soient pas justifiés, beaucoup de vérités sont dénoncées. Mais, je suis peut-être une “aquoibnniste” ? Je me suis rendu compte avec toutes ces années qu’on se bat souvent dans le vide, que les choses bougent, pas toujours dans le sens le plus “sensé” (selon chacun), et que Don Quichotte s’épuise. Personnellement, je tente de garder mon énergie (résiduelle) à voir ce qui est beau, comme ce que tu sais très bien faire, merci encore. Le mauvais ne perd pas un instant pour s’imposer à nous, à tout moment, dans toute occasion.
Grèves et surenchère dans le mal-être
La grève des cheminots nous montre un pitoyable spectacle.
Ou plutôt elle le met en exergue…
Celui d’un mal-être presque généralisé.
Des gens qui ne voient même pas qu’ils se comportent comme des bestiaux.
Comme des moutons, des veaux qui entrent dans une bétaillère.
En franchissant des voies dans les gares, en entrant dans des TER par les fenêtres.
En poussant à reculons pour se faire une place dans un wagon déjà plein.
En voyageant — quand ils y arrivent — serrés les uns contre les autres, à se renifler.
Affichages SNCF et sadisme
On parle beaucoup de la SNCF en ce moment.
Les cheminots sont sur le grill, et on veut les assaisonner.
Il faut bien reconnaître que parfois ils énervent.
Mais qui est le plus responsable, le personnel ou l’entreprise ?
Mal-être sur les quais, pour les voyageurs-usagers.
Mal-être aussi dans les trains, souvent inconfortables et/ou en retard.
Mal-être dans les gares, où des histoires courtes seraient la solution miracle.
Qui n’a pas rigolé jaune devant un retard annoncé ?