Lâcher-prise
J’y allais, mais c’était toujours désagréable.
Peu de caisses ouvertes. Toujours des files d’attente interminables.
Des clients qui font la gueule. Du personnel visiblement en plein mal-être.
Et ça n’est pas l’humoriste La Bajon* qui me contredira ;-)
Ma recette ?
Lire la suite »Plus de quatre mois sans entrer dans un Lidl !
Non, ça n’est pas à la télé, où les « présentateurs » semblent faire un concours de mocheté, voire de malpropreté.
Non, ça n’est pas en politique, où il n’y a plus qu’à gerber en voyant des gueules de plus en plus antipathiques, cyniques et opportunistes.
Non, ça n’est pas à l’hypermarché, où tout le monde — personnel comme clientèle — tire une tronche pas possible.
Non, ça n’est pas dans la salle d’attente de ce cabinet médical, où les « patients » — si impatients — s’ignorent en bidouillant leurs smartphones convulsivement.
Non, ça n’est pas chez ces agriculteurs, qui préfèrent crever — et nous faire crever — du glyphosate plutôt que de recourir aux bonnes vieilles méthodes.
Celle-là, oh qu’elle aura été difficile !
J’avais prévu de faire une douzaine de kilomètres sur ce site que je connais bien.
Mais, dès le départ, j’ai senti que quelque chose n’allait pas.
Du plomb dans les jambes, une drôle de fatigue.
Mais je suis parti, et je me suis accroché.
Enfin, pour être honnête, j’ai cru défaillir à plusieurs reprises.
Mais bon, la bête est têtue, et elle reste solide.
Mais pas au point d’aller jusqu’au bout, par instinct de survie.
J’ai finalement pris un raccourci, pour finir à six kilomètres, et c’était bien assez.
La cause ?
Lire la suite »Et si cela avait été ma dernière randonnée ?
La vie n’est pas un long fleuve tranquille, oh que non !
Bon, d’un autre côté il y en a qui vivent plus d’aléas que d’autres.
Sauf qu’il y a un moment où cela peut déborder.
Un moment où il faut se poser des questions, et si possible les bonnes.
Un moment où il est temps de se poser, de faire une pause.
C’est le cas ici, avec un blog qui tourne au ralenti, presque en insuffisance.
J’assure le service minimum, et encore.
Mais qu’est-ce qui a bien pu me tomber sur la figure ?
Bon, vous le savez, tenir un tel blog est de plus en plus risqué.
Certains diraient que c’est suicidaire, ou que je cherche ce qui m’arrive.
Sauf que cela peut dépasser l’imagination.
Lire la suite »Mais que m’est-il donc arrivé ? Une histoire de filtres !
Plus que jamais besoin de me changer les idées.
Après les frissons de Clisson, j’en redemande.
Encore des sorties, et des pas, rarement de travers.
Appareil photo en extension de la main droite.
Œil aux aguets, sensibilité en ISO et à fleur de peau.
Les kilomètres s’enchaînent, les photos s’empilent.
Beaucoup de campagne, mais aussi un peu de ville.
Et une sélection de ces moments pas toujours facile.
La, je viens d’en choisir treize, pour faire dans l’ascèse…
Petite virée toute simple.
Un peu de ville, un peu de campagne.
Pas loin de Nantes, il y a cette petite bourgade.
Clisson et ses environs, de quoi éprouver bien des frissons.
Nouvel appareil photo.
Une jolie bête à apprivoiser.
Regard et technique à concilier.
Pour vous embarquer dans mes sensations.
Allez, je vous prends par la main.
Et vous emmène visiter Clisson et ses environs…
Le temps passe, passe.
Et, au-delà des problèmes de santé, force est de constater qu’il y a comme un je ne sais quoi qui ne va pas.
De la morosité, du spleen, voire du dégoût.
D’où un syndrome de la page blanche, ou de l’écran vierge, du clavier déserté.
Et du blog livré à lui-même, assurant seulement la maintenance technique, le minimum vital quoi.
Mais force est de constater aussi que je ne suis pas le seul.
Rita a décidé de partir vivre en Inde, marre de la France !
Valérie est en stand-by, tentative de changement de vie dans un monde en inertie.
Une blogueuse que j’affectionne semble également en panne.
Mais la vie continue, on s’y accroche.
Dans une ambiance que je trouve de plus en plus glauque.
Dans une France qui me donne de plus en plus la nausée.
Dans un climat malsain, voire toxique.
Encore une année qui s’efface.
Et celle-ci a été bien tenace.
Pour ce qui me concerne, probablement la plus marquante de ma vie.
Qu’elle se termine est à cet instant ma plus pressante envie.
« Quand la santé va, tout va ! »
Eh bien justement, ça a déconné — aussi — sur ce point, gravement.
« Vous ne seriez pas venu, vous seriez mort ! »
M’a-t-on dit à l’hôpital, foi de spécialistes.
On m’a tellement perfusé que ma vue est devenue trouble.
Presque impossible de visualiser mes écrans.
« La cataracte », m’a déclaré lapidairement un ophtalmo de l’hosto.
Sauf que ce diagnostic-là était celui d’un rigolo.
Alors que l’épuisement est plus rapide.
Et pendant que l’ambiance vire au sordide.
Je fais tout pour rendre les choses plus limpides.
Pour changer de Macron et de son teint livide.
Je fuis le vide en continuant à être mon guide.
Constatant avoir pris un peu de bide et quelques rides.
Rien de mieux pour rester lucide.
Que d’aller dans des zones humides.
En quête de tout ce qui semble fluide.
Mais que se passe-t-il derrière ces volets clos ?
Bonne question !
S‘exprimer, et tout — ou presque — peut se retourner contre vous.
Se taire, et on laisse libre cours aux inquiétudes, interrogations, suppositions…
Petit à petit, je me suis mis à utiliser le « Je »…
Pour « humaniser » davantage, pour apporter plus de proximité.
Le hic, c’est que parmi vos « amis », se cachent des ennemis.
Et que les gens qui vous connaissent — plus ou moins — peuvent vous suivre, voire vous traquer.
Beaucoup sont satisfaits de voir un nouveau texte, de nouvelles photos.
Mais d’autres se disent : « Ah zut, il est encore en vie ! » ou alors « Il bouge encore celui-là ! »
Pour ces « autres », le silence du blogueur est rassurant, presque jouissif.
Et quand je parle — dilemme — d’une tuile qui m’arrive, il doit y avoir de la jubilation.