La signature de Donald
Hier, alors que la France fondait en larmes à l’annonce du décès de Johnny Hallyday, mort à Marnes-la-Coquette plutôt qu’à Los Angeles où il résidait normalement.
Dans un bureau états-unien, un chevelu roux — coiffe naturelle ou synthétique, je ne sais —, assis au milieu des sapins de Noël clignotants, signait un document devant les caméras.
Acte qui pourrait être anodin, mais il s’agit en fait de déplacer l’ambassade américaine d’Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, et par la même occasion de reconnaître, de fait — acte unilatéral digne d’un dé-faiseur de pays —, cette ville particulière comme capitale, dans un contexte dangereux et cruellement fragile et cynique de « partage » avec la Palestine.
Acte à l’emporte-pièce, probablement d’un dingue.
