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La trahison, c’est inoubliable, surtout en photo

Autour du lac, trahsion et intolérance

Dommage, je l’aimais beaucoup, cette photo.
Lorsque j’ai vidé ma carte mémoire, elle m’a tapé dans l’œil.
L’ambiance, la scène, une impression de sérénité.
Et surtout la beauté de la nature, même un peu frigorifiée.

Et pourtant, il y a de mauvaises ondes.
Les voyez-vous, les devinez-vous ?
Elles sont sur pattes.
J’aurais préféré des chevreuils, ou même des sangliers.
Mais, bien sûr, ce sont les humains.
Que se disent-ils ces deux-là, que trament-ils ?

C’était le mardi 14 janvier 2025, en début d’après-midi.
Ma « reprise » après ma chute du 27 décembre 2024.
Elle ne s’est pas trop mal déroulée.
Mais ça aurait pu être mieux.
Question d’ambiance, et surtout d’ondes, de détails.
Nous étions cinq, plus un arbre tombé qui nous a barré le chemin.

L’homme de droite en était à sa troisième randonnée avec moi.
Et, déjà, il commençait à me courir sérieusement sur le système.
Des « signes », des comportements qui me dérangeaient.
La femme de gauche, est une « amie de sept ans ».
C’est normalement mieux que le gigot de sept heures.
Elle ne cesse de me répéter « C’est ça l’amitié ! ».

Trois jours plus tard, le vendredi 17 janvier, j’organisais une autre randonnée.
C’était autour d’un autre lac, à quarante kilomètres, et j’étais particulièrement content de la (re)faire.
En plus, je me chargeais du covoiturage (gratuit) pour les personnes intéressées.
Nous devions être six à cette randonnée.
Mais j’ai eu trois désistements, presque au dernier moment.
Dont deux avec des motifs de faux-culs.
Puis, encore au dernier moment, l’inscription d’une personne.
Une femme que je ne connaissais pas qui voulait absolument participer.
Et il fallait la récupérer, sur le trajet, sur une aire de covoiturage, à une vingtaine de kilomètres.

Les deux de la photo étaient inscrits à la randonnée.
Je devais récupérer le gars à un endroit bien précis, en ville.
Mais il m’attendait cinquante mètres plus loin.
Il a fallu que je me déplace jusqu’à lui.
Et il est monté dans ma voiture en terminant son sandwich.
Pas le moindre mot d’excuse, ne serait-ce que pour l’odeur et les miettes.
En démarrant, je lui explique que j’ai eu une matinée de merde.
Et que j’espérais que nous allions passer un bon moment.

Vingt kilomètres plus loin, nous récupérons l’inconnue.
Premier contact, elle a l’air gentille.
Et surtout très heureuse d’être avec nous.
D’espérer passer un bon moment en pleine nature.

Quatorze heures, nous sommes sur place.
Nous retrouvons la quatrième personne, venue directement, la femme de la photo.
Et nous démarrons la randonnée de dix kilomètres.

Immédiatement, je prends mon amie à part, la seule au courant de mes problèmes et de ma psychologie.
Et je lui dis brièvement que j’ai eu une matinée très compliquée.
Et que je venais d’apprendre que mon taux d’hémoglobine — cf. anémie/fatigue — était au plus bas.
Cette parenthèse fermée, cela signifiait que je voulais passer un bon moment malgré mes difficultés.
Elle aurait dû comprendre mon envie/ma nécessité  de lâcher prise, surtout quand « C’est ça l’amitié ! ».

Alors, en fait, cette histoire, je pourrais vous en faire quatre cents pages.
Pour une randonnée d’un peu plus de trois heures.
Et un covoiturage d’un peu moins de deux heures.
Mais je vais rester dans le court, le soft, la brièveté.

Sachez que les deux sur la photo m’ont totalement « pourri » cette randonnée/balade.
Le tout devant/avec une personne — la nouvelle — qui n’a rien compris.
Tout en étant, également, un outil/une victime dans cet épisode.

Je vais donc simplement mettre quelques mots, pêle-mêle, sur ce qu’ils m’ont fait, ces deux-là :

  • Intolérance
  • Irrespect
  • Impolitesse
  • Curiosité malsaine
  • Bêtise
  • Hypocrisie
  • Méchanceté
  • Malhonnêteté
  • Mensonge
  • Mépris
  • Dédain
  • Indécence
  • Impudeur
  • Inconsidération
  • Non-respect des limites
  • Intrusion
  • Pollution (de la nature et des esprits)
  • Abus de faiblesse/de gentillesse
  • Intoxication
  • Parasitisme
  • Sadisme
  • Perversion
  • Lâcheté
  • Injustice
  • Trahison

Même au retour, en voiture, j’ai failli piler sur la quatre voies pour déposer le type sur le bord de la route.
À un moment, il est descendu de son propre chef pour aller voir un convoi exceptionnel qui nous bloquait.
J’aurais dû m’enfuir, il aurait pu demander aux huit motards en jaune de le rapatrier.

Au « débrief » du soir, j’ai expliqué clairement et posément les choses, dans trois messages.
Mais, là encore, de la lâcheté et de la bêtise en réponses/réactions, voire du cynisme
Malgré mes « pavés » — en (bon) français — pour être bien compris.
J’ai fini par bannir définitivement le mec de mes randonnées.

Quant à l’amie de sept ans, ça n’était pas fini.
Elle, qui était en fait la cause de presque tout, a pris son téléphone, le lendemain, samedi, vers midi.
Elle m’a appelé, et je pensais que c’était pour s’excuser.
Non, c’était pour me dire d’être… Moins INTOLÉRANT !
Oui, « c’est ça l’amitié » et l’intelligence de cœur et d’esprit !

Je pense que mon explication d’une heure n’aura servi à rien.
Malgré de maigres excuses de sa part (et c’est trop facile).
De toutes les manières, le plus intolérable, pour ce qui la concerne, était cet appel.
Même en plein hiver, on peut déraper, mais on ne persiste pas, surtout à ce point.

Voilà, je ne vous ai pas fait mes quatre cents pages.
Mais je voulais vous expliquer pourquoi.
Pourquoi cette belle photo me donne maintenant… la nausée !

Visuel : « Il n’y a pas que le sol qui est givré. »

© PF/Grinçant.com (2025)

Billet récent en rapport : Somnolence ou envie d’imploser ? (25/01/2025)

6 commentaires sur “La trahison, c’est inoubliable, surtout en photo”

  1. Avatar photo

    Ah l’espèce humaine… Personnellement, je préfère les animaux. Certaines personnes sont ingrates, mal polies et pensent que tout leur est dû. Ces gens, je les fuis. Vous avez eu le mérite de tenir bon pendant 3 heures de votre temps : bravo ! Je ne suis pas certain que j’aurai résisté si longtemps, car je suis devenu intolérant et ignorant face à la bêtise:-)

    1. Avatar photo

      Historiquement, il m’est arrivé de virer des gens sur le parking, avant le départ de la rando. Et d’autres en cours de rando.
      En covoiturage — un piège —, une fois j’ai débarqué deux connasses en pleine campagne, à 5 km de la ville (du coup, ça leur faisait quand même une marche), avant même d’arriver sur le lieu de la rando.
      Une autre fois, j’en ai « viré » deux en cours de rando, et une troisième a dit « Ah non alors ! », et a proposé que l’on… vote ! Le plus rigolo, c’est que le lieu s’appelait « La Rigole du Boulet » (en Bretagne). Elles voulaient marcher en larguant tout le monde, j’ai alors sorti le texte de la rando de ma poche, et elles m’ont répondu « On n’a pas lu ! » !
      En fait, j’en aurais des tonnes à raconter.

      Mais celle-là me reste particulièrement dure à avaler.
      En plus, pour les personnes qui connaissent ma problématique — en attente de greffe rénale, appelable 24/7 —, un tel comportement est particulièrement odieux, surtout dans le cadre d’une « amitié » (les autres n’étaient pas au courant).
      Actuellement, j’en suis à une randonnée par semaine, ce qui me fait 3 heures sur 168, et on n’est même pas capable de me lâcher les Lowa (ma paire de chaussures) pendant ce créneau (1,8 %). Et même après — le coup de fil —, on vient me pourrir l’existence.
      Je ne pense même pas qu’il s’agisse de vraie méchanceté (pour elle), mais je dois regarder les actes, et non des paroles sur l’amitié ou des « excuses » qui sont trop faciles. Et en l’espèce, la « nouvelle » — aussi victime à sa manière — m’a ensuite dit « On me posait des questions (vachement intrusives les questions), il fallait bien que je réponde ! ». S’il faut que je régente aussi les discussions, alors que je montrais déjà mon désagrément en me tenant à l’écart…
      Et ensuite, on tente de me faire passer pour un « organisateur » à éviter, un comble !

      Si cela continue, je vais arrêter d’organiser et revenir à la rando solo. C’est triste à tous niveaux, notamment pour la sécurité.
      J’ai beau être habitué, je n’arrive pas à me faire à ces comportements, surtout que je croyais avoir presque tout vu et que l’on m’en invente encore, et ce de manière inattendue, surtout à ce point.

  2. Avatar photo

    La parole donnée se perd pour certaines personnes. Pour d’autres, le mensonge est courant pour se démarquer, mais souvent en faisant mal, en portant préjudice moralement. Fréquemment, ces personnes ne « savent » pas étant leur habitude de le faire. Pour la trahison, je cède la place à une citation :

    « La chose la plus triste à propos de la trahison est qu’elle ne vient jamais d’ennemis, elle vient de ceux en qui vous avez le plus confiance. » XXXTentacion Artiste, Chanteur, Musicien, Rappeur, Vidéaste (1998 – 2018)

    1. Avatar photo

      Il est bien gentil de répéter « C’est ça l’amitié ! » ou « Tu peux compter sur moi, à la vie, à la mort », mais je préfère les actes aux paroles.
      Là, j’ai eu une triple « trahison » : celle d’une collègue de randonnée que je « balade » (régulièrement et depuis longtemps), la trahison d’un organisateur, et la trahison d’une amitié de sept ans. Le tout de manière simultanée, en un laps de temps court, en un lieu qui ne s’y prêtait pas (la nature), et à un moment où je n’étais pas au mieux. Sans la moindre tentative de rattrapage, bien au contraire, car cela restait possible (j’ai laissé du temps et fourni des explications).

      Mais, comme je l’ai écrit depuis l’origine du blog, « Tout est relatif avant d’être absolu », et, comme vous le soulignez, certaines personnes ne se rendent même pas/plus compte de leurs actes vs leurs paroles.
      Compte tenu de ma situation particulière, j’ai même un sentiment d’abus de confiance. Et je suis, hélas, trop « fort » pour que l’on puisse parler d’abus de faiblesse, mais ça y ressemble.

      Pour le type, c’est différent, je pense qu’il a un problème psychiatrique (autre risque avec des inconnus). Et elle a choisi son « camp », tout un symbole.

      Un conseil : toujours se fier à son intuition et aux signaux « faibles ».
      Et le « respect » ne se négocie pas.

  3. Avatar photo

    Je souhaite aux randonneurs qui vous ont accompagné qu’ils lisent votre billet complètement. Il y aurait des grincements de dents (normal avec le titre de votre blog !), des insatisfactions, des déceptions mais le compte rendu du billet est clair, net et précis et le droit de réponse existe, n’est-ce-pas ?

    « Parmi les activités les plus demandées : les randonnées et parcours pédestres ou à vélo et les activités nautiques. » Ouest-France, 21/08/2021

    1. Avatar photo

      Sauf hasard, une seule personne de cette randonnée lira — en fait a probablement lu — ce billet, et c’est, in fine, la principale concernée.
      Il ne devrait y avoir aucune déception de son côté, car il est tellement évident que toutes les limites de l’inacceptable ont été franchies. Et encore, je n’ai pas raconté le détail…
      Par ailleurs, il y avait moyen de (tenter de) « rattraper » — j’ai mis 9 jours pour écrire ce billet, après cette « alerte » —, mais ça n’est pas cette voie qui a été choisie, bien au contraire.

      Oui, le « droit de réponse » existe, mais je doute qu’il soit exercé, et, à ce stade, ça ne servirait plus à grand-chose. D’autant, qu’en fait, il n’y a aucune « réponse » à apporter.

      Concernant l’individu de droite, il a fallu que je le pousse dans ses retranchements pour qu’il finisse par dire (seulement le lendemain) « Il ne me reste plus qu’à m’excuser… ». Donc, je n’étais pas dans un monde parallèle, seul à halluciner.

      Le comble, c’est que, dans ces situations, c’est mon honneur/ma réputation que l’on essaye d’atteindre, car cela se fait « en société », même si c’est en pleine nature et dans mon « espace » puisque j’organise en faisant tout pour que cela se passe au mieux. Sciemment ou pas, peu importe, c’est le résultat qui compte.

      En plus, je suis quelqu’un de « carré », et l’on ne devrait pas être étonné de ma réaction : « Immédiatement, je prends mon amie à part, la seule au courant de mes problèmes et de ma psychologie. »

      Je pense que, dans cette histoire, je suis celui qui a reçu le plus de « mauvaises ondes », alors que je préviens que je n’en veux pas/plus, voire ne peux plus en recevoir. Nous en arrivons donc à une basique question de respect et de toxicité (avec inversion accusatoire sur la question de l’INTOLÉRANCE), ce qui n’est plus négociable pour ce qui me concerne.

      Rétrospectivement, je me dis que j’aurais dû virer « l’amie de sept ans » — mal lunée ou côté sombre ? — de la rando, et ce presque depuis le début (avant « incident », il y a quand même eu 2h15 de « dérapages » persistants), car elle était la seule à être venue par ses propres moyens alors que moi j’étais piégé par les deux personnes que je covoiturais (avec une qui a continué à me provoquer dans la voiture, en me parlant de chemtrails pour imaginer le niveau).
      D’un autre côté, cet épisode a été tristement édifiant, et peut-être qu’il n’y a que du positif à en retirer pour ce qui me concerne, ce que je m’attache à faire.

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