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BRÈVES

Édito ou humeur, mais du court

Mon doigt en panne de tactile

Beaucoup de choses sont devenues « tactiles ».
On ne touche plus les gens, mais on touche les objets.
Des zones « sensitives » envahissent nos appareils.
Pour régler le volume, pour taper sur un clavier virtuel…
Pour lancer une fonction, pour l’arrêter…
Et c’est le plus souvent un seul doigt qui s’en occupe, l’index !
Mais il y a aussi des mouvements à deux, voire trois doigts.
Pour faire défiler, pour déplacer, pour zoomer/dézoomer, pour une rotation.
Et on tapote aussi, une fois, deux fois, trois fois.
Pour valider, pour ouvrir un menu, pour avoir la loupe.
Bref, un manchot doit être bien embarrassé à notre époque !

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Non, je n’aurai pas ma boule à neige Rosina Wachtmeister !

Voilà quelques années, une compagne m’avait offert une boule « Rosina Wachtmeister ».
Puis on s’est séparés/plaqués, j’ai eu les boules, mais j’ai gardé la boule sans devenir maboule.
Par contre, je ne savais plus du tout où je l’avais rangée.
Vous savez, les déménagements…
Et surtout les souvenirs du passé avec lesquels vous souhaitez rompre…
Et là, ça m’a pris, je voulais faire un cadeau, et j’ai repensé à cet objet.
Rosina Wachtmeister est une « artiste » bien spéciale obsédée par les chats.
Et de ses « œuvres », il y en a de tous les genres : un vrai business !
Il y a une douzaine de jours, j’ai fait des recherches sur le Net.
Et je suis finalement tombé sur un site suisse qui avait un exemplaire 2007 « Prato di fiori »
Une boule à neige vendue 66,85 francs suisses (CHF), soit environ 64 euros.
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Il n’y a plus de ponette dans les parages

16 novembre 2021, randonnée en campagne.
Un circuit nouveau pour moi.
Une adoratrice des animaux m’accompagne.
Je vais l’appeler Inès, du latin « agnus » qui signifie « agneau ».
J’aurais pu l’appeler Joëlle — « chèvre sauvage » en hébreu —, mais Inès sera plus adapté.
Nous arrivons à un joli petit étang, avec son saule pleureur.
Et, juste à côté, sur une parcelle voisine clôturée…
Un équidé qui s’avère être une ponette.
Elle a l’air de faire la gueule.
Elle a peut-être honte, car son poil fait peine à voir.
En plus, une fainéante, car elle ne daigne pas s‘approcher de nous.
Tout juste nous regarde-t-elle, mais de loin.

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Un randonneur qui ne se pose pas trop de questions

Il marche, il marche…
Sur un tapis de feuilles mortes.
Avec de belles couleurs d’automne.
C’est une photo volée, prise à la volée.
Sur un petit chemin qui serpente le long d’un lac.

Pas tout jeune, le randonneur, mais il a l’air d’encore bien avancer.
Épaule gauche un peu penchée, mais c’est à cause de son sac « sling » (une seule bandoulière).
7,4 kilos sur la balance… Appareil photo, drone, jumelles, tablette GPS, powerbank, et divers accessoires, dont un sifflet et un sécateur pliant.
Sans oublier la gourde inox sur le côté, et le bâton de marche à tout faire.
À la ceinture, un couteau suisse bourré de fonctions, avec un « lanyard » en paracorde.
Et une pochette de 820 grammes, avec une trousse de secours et quelques accessoires supplémentaires.
Ainsi que trois biscuits pour se requinquer, une torche qui peut servir de casse-tête, un stylo, un briquet.
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Un coffret de plaisir pour résistant

Je sais, c’est sadique, mais bon, à notre époque je peux me permettre…
Vous pourriez vous faire injecter des choses bizarres et dangereuses.
Vous pourriez vous priver d’oxygène avec des masques à la composition douteuse.
Vous pourriez obéir aux injonctions de petites raclures à la perversité sans limites.
Vous pourriez vous priver de vivre, de voyager, de profiter de la vie.
Vous pourriez maltraiter vos enfants en leur infligeant ce qui précède.
Vous pourriez pourrir la vie de ceux/celles sur qui vous avez du pouvoir/de l’emprise.
Vous pourriez communiquer la peur et faire porter le poids de vos erreurs sur les autres.
Vous pourriez jouir en présentant et/ou en exigeant un « pass » mortifère pour les libertés.
Vous pourriez plonger toujours plus bas, en faisant tout pour entraîner les autres dans votre déchéance.
Vous pourriez « collaborer », à l’image de ce qui est censé relever d’une triste époque normalement révolue.

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Le challenge du DFG

Je suis confronté à un « challenge » assez peu ordinaire…
Le 29 octobre dernier, j’étais au laboratoire de biologie médicale dès l’ouverture.
Prise de sang trimestrielle, avec prélèvement sur la main (une joyeuseté).
Dans la journée, mes résultats commencent à tomber (suivi en ligne, c’est pratique, mais stressant).
Celui que j’attends le plus — le DFG (Débit de filtration glomérulaire ou « clairance ») — est là !

  • 17 le 11/05/2021
  • 14 le 04/08/2021
  • 12 le 29/10/2021

La chute semble inexorable !
En dessous de 30, c’est Insuffisance rénale « sévère »
En dessous de 15, elle devient « terminale » !
Bon, j’ai déjà eu 9 en sortie d’hôpital, début novembre 2018, mais j’avais réussi à m’améliorer.
Personne n’y croyait quand j’ai obtenu un 18 le 09/03/2020. Le physique ? Le mental ? Les deux mon capitaine !
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Toujours avoir un marteau sur soi pour remercier les pauvres types

Hier, en début d’après-midi, je monte dans ma voiture, pour partir en randonnée.
J’ai quelqu’un à récupérer sur le trajet, et je vais être juste à l’heure.
Je recule, prends l’allée principale pour sortir par celle de droite.
C’est alors qu’une Peugeot 406 de couleur foncée arrive et s’arrête juste devant moi.
Elle est sur la file de gauche au lieu d’être sur celle de droite, ce qui m’aurait laissé la place pour continuer.
Veut-il tourner à gauche — dans l’allée où je suis — ou continuer vers un autre parking/stationnement ?
Le gars, dans les soixante-cinq ans, quasiment chauve, me regarde bizarrement en restant stationné devant moi.
Je l’observe avec mes lunettes de soleil, me demandant ce qu’il veut faire.
C’est alors qu’il lève la main gauche, le majeur pointé vers le haut : il me fait un joli doigt d’honneur !
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Chaussures Quechua de Decathlon et lacets merdiques

Dans mon placard à godasses, il me reste deux paires de Quechua de Decathlon.
Des chaussures dites « de randonnée », à tige basse.
Des grises, les plus anciennes et les plus confortables, mais elles ne se font plus.
Et des bleues, plus récentes, faute de mieux.
Dans les deux cas, elles m’ont coûté dans les 65 euros la paire.
Déjà, il m’est arrivé un incident avec les grises, heureusement avant de partir marcher…
Un lacet m’est resté dans les mains : casse soudaine et radicale !
Je m’étais rendu au magasin, mais je n’avais pas trouvé de lacets à l’identique.
Ceux de remplacement sont d’un gris plus clair que ceux d’origine, mais au moins ils sont gris.

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Menace et chantage au grand air

Je vais être gentil, je ne vais pas citer la commune…
Mais il y a un parcours de randonnée bien particulier…
On chemine sur une sorte de digue…
Puis on voit l’océan…
Au bout du bout, il y a une « réserve ornithologique »…
C’est là que j’ai photographié mes tournepierres à collier.
Mais avant d’y arriver, il y a une chicane en bois parmi d’autres.
L’occasion de faire une pause.
De respirer l’air iodé.
Tout en observant, entre le chemin et la mer, des parcs à huîtres.
Mais là, sur un poteau, toujours en bois pour rappeler la nature…
Il y a une pancarte bien en vue qui n’augure rien de bon…
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Feignasses de Tournepierres !

En Macronie, vous le savez, il faut bosser, bosser, bosser, jusqu’à en crever.
Et pour pas un rond, ou le minimum possible.
Vous êtes prié(e)s de disparaître — d’une façon ou d’une autre — avant la retraite.
Et en cas de chômage, c’est ceinture, sans les bretelles.
Récemment, la « ministre de l’industrie » — petit “m et petit “i — Agnès Pannier-Runacher a fait une déclaration confondante de stupidité, bien dans l’air du temps :

« J’aime l’industrie parce que c’est l’un des rares endroits où l’on trouve encore de la magie au XXIe siècle. La magie de l’atelier où on ne distingue pas le cadre de l’ouvrier, pas l’apprenti de celui qui a trente ans d’expérience, où l’on ne distingue pas celui qui est né en France de celui qui est arrivé par l’accident d’une vie. »

Alors, au taf, au turbin, pour vivre dans le monde merveilleux de la « magie » macronienne et de ses copains/soutiens milliardaires parasites patentés !

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