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PF/Grinçant.com

Première randonnée déconfiné

Fleur de rhododendron tombée dans l'eauJe craignais comme un choc.
Je craignais l’apoplexie.
Retrouver un peu de liberté.
Retrouver la nature.
Respirer au grand air.
Une forêt que je connais bien.
Mais ce parcours était un peu aléatoire.
Au gré du temps, un peu couvert.
Au gré du vent, et il y en avait.
Finalement, 11,5 km, sans clamser.
Plein les jambes, mais ça n’était que du bonheur.
De quoi mesurer la violence du confinement.

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Crise du Covid-19 et reins viables à la poubelle

Sujet très sensible pour moi, la greffe, celle d’un rein.
À ma sortie de l’hôpital, en novembre 2018, je suis entré dans un « parcours greffe ».
Le genre de chose difficile à accepter.
Et c’est plutôt compliqué, avec beaucoup d’examens à passer : il faut que vous en « valiez la peine », car on ne veut/on ne peut « gâcher » un rein sain, c’est trop précieux.
Il ne m’en restait plus qu’un à passer/réussir avant une ultime visite en CHU.
Pour ensuite être inscrit sur la liste d’attente et… attendre !
Attendre quoi ?
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Masques de pacotille, foutage de gueules généralisé

Hier, je vous contais mon histoire de masques à l’hôpital.
Pour aller en consultation, c’était obligatoire.
Même si beaucoup de membres du personnel n’en portaient pas.
Alors, distribution ! Et c’était gratos !
Oui, sauf que ces masques avaient une drôle d’odeur, un drôle de goût.
Je les ai toujours, là, à côté de moi.
Mais, avant de les jeter, j’ai voulu les examiner.
Et je me pose plein de questions.

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Le goût du masque

Lundi 11 mai 2020, jour du déconfinement…
Devinez où j’ai rendez-vous ?
Dans le bâtiment probablement le plus à risque du département…
À l’hôpital !
Bon, ici c’est en « vert », mais l’ambiance Covid-19 est bien là.
J’ai bien cru halluciner.
Même plus d’accueil et d’enregistrement.
Des barrières à l’entrée pour créer une « queue » artificielle.
Mais il n’y a personne devant moi.
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Suicide au ribs de bœuf

Samedi 9 mai, le déconfinement était en approche.
Dans mon rayon d’un kilomètre, j’ai réussi à en faire quatre.
Et, sur le retour, je me suis dis : « Si j’entrais dans cette supérette U Express ? »
Je n’avais pas coché la case pour des achats de première nécessité, mais bon.
J’avais comme une envie d’acheter un truc pas ordinaire pour ma « libération ».
À peine dans le magasin, dans l’allée principale, un frigo me tend les bras.
Et je vois à l’intérieur des emballages bien colorés.
Des étuis en carton qui font très « festifs ».

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Déconfinement, libération conditionnelle et menaces

Demain, lundi 11 mai 2020, c’est déconfinement !
Une « libération » tant attendue.
Mais pourquoi parler de libération ?
Tout simplement parce que nous avons été victimes d’une véritable privation de libertés.
Et même, pour beaucoup, d’une véritable humiliation.
Avec d’autres sanctions à la clef :

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Coronavirus et connardisation

Avant-hier, alors que je revenais de la pharmacie, j’ai croisé une jeune connasse en sortant de mon immeuble. Elle marchait d’un air hautain, droite comme une morue qui avait un manche de balayette dans le cul ou un Macron en intronisation au Louvre, en ne daignant même pas répondre à mon « Bonjour » pourtant bien audible.
Elle allait dans la rue, j’imagine avec son « Attestation de déplacement dérogatoire » scrupuleusement remplie.
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L’ange du labo, l’infirmière au microperfuseur de fée

C’est le jour de mes analyses biologiques maintenant bimestrielles.
Comme d’habitude, la prise de sang sera faite sur le dessus de ma main droite.
C’est désagréable, voire douloureux, et j’appréhende de plus en plus.
À vrai dire, j’en rêve/cauchemarde de très nombreuses nuits avant le prélèvement, sentant une aiguille imaginaire me perforer la main.
5h00, je me lève, puis douche.
5h30, je me pose un patch à la Lidocaïne/Prilocaïne — cf. “Patch Emla” — censé « anesthésier » la zone.
Il faut le laisser agir pendant environ 90 minutes.
Je ne trouve pas cela très efficace, mais bon, c’est surtout psychologique.

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