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PF/Grinçant.com

Des étangs dans la forêt

Votre serviteur a passé une partie de son enfance au « Pays aux 3 254 étangs ».
Je parle de la Brenne, dans l’Indre (36).
C’est maintenant une réserve naturelle.
Mais le petit gosse passait plutôt son temps à pêcher le chevesne dans la rivière, à la « volante ».
Un peu comme la pêche de la truite à la mouche, mais en plus rustique.
Comme ce poisson est plutôt plein d’arêtes, j’avais pris l’habitude d’apporter mes prises à un vieux Monsieur.

Il habitait au centre du village, dans un petit rez-de-chaussée aux murs noircis.
Pour me remercier, il me servait de l’eau-de-vie de prunes « maison », de la dure, de la forte, de la vraie.
À huit ans, je buvais, en douce et modérément, des trucs réservés aux adultes.

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“C’est pour protéger les autres”

Il est bien évidemment question du masque…
L’argument qui tue, l’argument imparable, l’argument culpabilisant.
« Moi, je te protège, tu devrais me remercier, t’agenouiller devant moi… »
« Toi qui n’as pas de masque, tu es un tueur, un irresponsable, une ordure ! »

Pour accéder à mon immeuble, il y a notamment un escalier en colimaçon.
Une femme masquée était en train de le monter et, presque arrivée à la porte, elle m’a vu.
Devinez ce qui s’est passé… Elle est redescendue à toute vitesse !
En bas, je l’ai aperçue sur ma droite, à quatre mètres de distance, en train de marmonner.
Probablement des injures, des choses pas sympathiques.

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La mascarade des masques

Depuis lundi, « masques obligatoires dans les lieux ouverts au public ».
Et la mascarade continue !
Alors que ce virus, le/la Covid-19 relève presque de la fantaisie, de la tromperie.
C’est de plus en plus avéré, de plus en plus de voix (pertinentes) concordent en ce sens.
Mais le masque, c’est le bâillon, l’étouffement, un cache-sourire, un truc pour les « sans dents ».
La distanciation sociale ? Quelle belle trouvaille !
Tuer les relations humaines, tuer les échanges, le dialogue.
Faire suffoquer les gens, les empêcher de respirer.
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Pourquoi une IRT ça rend les choses compliquées

Allez, je m’y colle…
Quelques explications, car j’ai l’impression de vous bassiner avec mes histoires de santé.
En effet, j’ai été hospitalisé le vendredi 10 juillet 2020, pour une semaine complète.
Diagnostic de ma généraliste : « Appendicite, foncez aux Urgences ! »
Eh oui, on peut faire une appendicite, même à 58 ans.
Normalement, pas de quoi en faire tout un plat.
On opère — il y a différentes méthodes —, et l’on n’en parle plus.
Oui, mais voilà, avec moi ça n’est pas si simple…

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Crise d’urticaire

Vendredi 19/07 midi, je sortais de l’hôpital.
Vendredi soir, je me grattais de partout !
Et toute la nuit ça a été la même chose.
Paume des mains, dessus des mains, jambes, dos…
Ça tournait, avec une envie irrépressible de me gratter jusqu’au sang.
Mais quelle pouvait être la raison de ce prurit démoniaque ?

  • Ma liberté retrouvée ?
  • Jean Castex, ectoplasme Premier ministre ?
  • Roselyne Bachelot ministre de la Culture ?
  • Gérald Darmanin à l’Intérieur ?
  • Éric Dupont Moretti garde des Sceaux ?

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Sorti !

Oui, sorti de l’hôpital, hier vendredi 17 juillet 2020 à midi : fin d’un séjour d’une semaine !
J’ai appris cette éventualité la veille, jeudi, en soirée.
Une adorable infirmière avait remarqué que ma perfusion posait problème.
C’était rouge et douloureux au niveau du cathéter, le deuxième depuis mon arrivée.
Celui-là avait deux jours, et normalement ils le changent tous les quatre jours.
« Je ne peux pas vous laisser comme ça, d’autant que les antibiotiques, ça abîme les veines. »
En ajoutant qu’il restait deux bidons à passer : un à 23h30 et un autre à 7h30.
J’ai donc compris que l’on envisageait de me laisser sortir, ce qu’elle m’a confirmé.
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Mon petit-déjeuner du 14 juillet à l’hôpital

14 juillet 2020 en France, c’est la fête dite « nationale ».
Pas de feu d’artifice, mais je m’en fous, ça fait des économies et ça laisse les oiseaux tranquilles.
Pas de « vrai » défilé, et je m’en fous aussi.
Il y aura quand même un « évènement » sur les Champs-Élysées, entre têtes de nœud soigneusement sélectionnées.
Si seulement un avion ou un hélico pouvait leur larguer du purin sur la tronche !

Moi, de mon côté, depuis mon hospitalisation, c’est mon premier petit-déjeuner, et c’est fête !
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Hospital for me !

Samedi 4 juillet 2020, neuf heures et vingt-deux minutes du matin.
Comme un coup de poignard dans l’abdomen.
J’étais allongé, je m’octroyais presque une grasse matinée.
Il faut dire que ces derniers temps ont été particulièrement compliqués.
Douleur terrible, force dix sur une échelle de dix.
Mais la bête est particulière, elle serre les dents, voire grince des dents.
Et elle s’accroche, sans hurler, mais en restant la plus immobile possible.
Diète immédiate et repos en autoprescription.
Dimanche atroce, toujours douleur 10/10.
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Le coup de la nacelle : Quand les pompiers s’envoient en l’air !

J’habite en hauteur.
Et quelle ne fut pas ma surprise, de bon matin, en ouvrant mon store principal, de tomber sur les… pompiers !
Venaient-ils me secourir ?
À priori, je n’avais rien demandé.
Ou alors venaient-ils récupérer un chat perché ?
En fait, ils s’entrainaient, avec un jouet dont rêveraient beaucoup de gamins, même en miniature.
Exit la « grande échelle » !
Maintenant c’est le « bras élévateur automatique articulé » — ou « Bras Élévateur Aérien » (BEA) —, avec une nacelle.

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La randonnée de tous les dangers

La vache !Mardi, j’avais prévenu dans un commentaire :
« Là, je pars risquer ma vie dans une randonnée d’une quinzaine de kilomètres où tout peut m’arriver. ;-)
Pas de masque, mais ma petite trousse EDC à la ceinture. »
Je croyais plaisanter, mais je l’ai presque risquée, ma vie.
Dans cet endroit, j’ai déjà fait jusqu’à 24 kilomètres en un après-midi, à pied bien sûr.
Mais c’était avant mes problèmes de santé.
En plus, le confinement m’a vraiment plombé physiquement.
Là, j’en ai fait seulement 14, et j’ai bien cru crever !
Une rando comme celle-là, je ne la souhaite à personne.
Jugez plutôt…

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