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Jamais autant vu les pompiers et le SAMU/SMUR devant mon immeuble !

14h00, direction le Leclerc pour quelques courses.
Courses, bien évidemment au pas de charge, notamment pour cause de masque.
14h45, de retour devant mon immeuble, que vois-je, sur la rampe d’accès ?
Une ambulance des pompiers, gyrophares allumés.
Et, garé à proximité, un véhicule du SAMU/SMUR…
Le mois dernier, alors que j’allais chercher mon courrier, même spectacle.
Le lendemain, j’apprenais qu’une dame était morte et qu’ils n’avaient rien pu faire.
J’y suis depuis avril 2019, et je n’avais jamais vu ça !
Bon, il est vrai que je ne passe pas mon temps à observer/espionner.
Et j’ai une vue sur un côté plus « discret ».

Par contre, demain, j’ai un rendez-vous à l’hôpital…
Et je suis allé voir sur son site Internet où ça en était pour l’accès et le « pass »…
Et que vois-je en page d’accueil ?
Une accroche « Tension urgences »
Qui renvoie vers une page à laquelle je ne m’attendais pas.
Un long laïus, dont je tire quelques extraits (très) significatifs :

« Les établissements publics de santé {Bip} sont confrontés à une très forte tension sur leurs services d’urgence en raison d’une pénurie de médecins urgentistes et d’un niveau d’activité élevé. A cette situation de tension vient s’ajouter la progression de l’épidémie de Covid dans le département. Dans ce contexte très difficile, les établissements sont contraints d’adapter leur fonctionnement afin de garantir la prise en charge de la population.

Réorganisation de la prise en charge des urgences sur le territoire.

Les établissements doivent actuellement faire face à un déficit de médecins urgentistes (en lien avec la pénurie nationale) ainsi qu’à des difficultés pour recruter des médecins remplaçants, ce qui les amènent à réorganiser la prise en charge des urgences sur le territoire.

…/…

En fonction de la situation et de l’état de santé du patient et pour limiter les durées d’attente, les médecins urgentistes peuvent être amenés à réorienter les patients vers d’autres structures d’urgences.

…/…

Forte sollicitation des services d’urgences et des services d’hospitalisation.

La période actuelle des vacances scolaires majore la sollicitation des services d’urgence et consécutivement celle des services d’hospitalisation qui doivent également adapter leurs organisations pour pouvoir prendre en charge les patients.

Le nombre de passages par jour a augmenté de façon importante ces derniers jours. On enregistrait le 25 octobre dernier 325 passages aux urgences du {Bip} en hausse de 16% par rapport à 2020 à la même date. »

Tiens donc…
Et pourtant, dans ce département « touristique », les touristes sont partis !
Même l’hélico jaune fluo du SAMU a déserté pour rejoindre sa base habituelle.

  • Mais qu’est-ce qui pourrait donc provoquer une telle situation ?
  • Pourquoi une telle « hausse » ?
  • Pourquoi une « pénurie » de soignants ?
  • Et pourquoi ces interventions et ces mort(e)s, jusque dans… mon immeuble ?
  • D’autant que c’est l’un des départements les mieux « vaccinés » (Covid) de France ?…
    (84,42 % avec au moins une première dose au 28/10/2021, selon CovidTracker — Mais, curieusement, seulement 61 % de « Tension hospitalière »* selon la même source, au 02/11/2021.)

J’ai bien quelques pistes, pour ma part…

© PF/Grinçant.com (2021)

* « Si supérieur à 100%, alors les patients Covid19 occupent plus de lits de réanimation qu’il n’y en avait avant l’épidémie. »
Au fait, ça veut dire quoi ce nouveau mode de calcul à la con ? Et quel est le référentiel exact ?

13 commentaires sur “Jamais autant vu les pompiers et le SAMU/SMUR devant mon immeuble !”

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    Des hypothèses parmi d’autres qui, en s’additionnant/s’ajoutant, font naître cette « Tension urgences » que vous développez/reproduisez alors que les meRdias passent sous silence ces états de fait…

    a/ La réaction des « vaccins » qui entraînent des maladies de toutes sortes dont les patients doivent être hospitalisés ;
    b/ Les médecins « vaccinés » également malades ;
    c/ Les médecins « non vaccinés » auxquels leurs tâches ont été suspendues ;

    Le serment d’Hippocrate doit être appris par des professions médicales, mais de moins en moins appliqué sur ordre de nos sinistres ministres et des ronds-de-cuir assimilés.
    https://www.reseau-canope.fr/piecesjaunes/fileadmin/user_upload/cahiers_pedagogiques/2010/educivique_fiche4.pdf

    « C’était pour lui l’heure vraiment douce de la journée, où se pouvaient gaver, délecter tout à l’aise, de belle prose administrative, ses instincts de rond-de-cuir endurci. »
    Courteline (Georges Moinaux, dit Georges) 1858-1929, Messieurs les ronds-de-cuir, IIIème tableau, I, p.91

    « Cette folie d’assimiler la réalité à l’apparence, le corps à l’âme, a produit une multitude d’opinions misérables et funestes (…) »

    France (Anatole François Thibault, dit Anatole) 1844-1924, l’Orme du Mail, p. 75

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      Même pas besoin des « meRdias », ni même de la PQR — qui est tout aussi silencieuse —, il suffit de constater en observant autour de soi.

      L’ambiance fait déjà flipper plein de gens, alors imaginez quand ils voient débouler ambulance et SAMU devant leur immeuble…

      J’en viens même à me demander si des personnes de mon immeuble — que je ne vois plus dans le hall/sur le parking — et qui ont interrompu des « échanges » (relations de bon voisinage, même si c’est difficile à établir) — ne font pas partie des « disparitions » malgré une intervention — pas forcément rapide — des services de secours/d’urgence.

      Récemment, dans le grand ascenseur, j’ai montré à une femme (masquée) et à son chien (non masqué) une trappe en bas de la cloison arrière, en lui expliquant que c’était pour… les cercueils !
      On discute de ce qu’on peut !;-)

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    Bien vu !
    Attali en rajoute une couche :
    Jacques Attali : « Il reste très peu de temps aux Français, pour éviter le déclin, la guerre civile, la plongée dans une période sombre. »
    https://lesmoutonsrebelles.com/jacques-attali-il-reste-tres-peu-de-temps-aux-francais-pour-eviter-le-declin-la-guerre-civile-la-plongee-dans-une-periode-sombre/

    Mais c’est comme pour Linky, les anti-vaccins sont des « cons » :
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/la-plaine-sur-mer_44126/la-plaine-sur-mer-le-compteur-linky-a-t-il-provoque-lincendie-de-cette-maison_46141488.html

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      Attali ? Ça rime avec Linky !
      Ce sont des types comme lui qui sont responsables de tout ça, avec collusions et autres cooptations en cascade.

      Cela dit, il n’a pas tort — il doit s’inquiéter pour son matricule —, il est important de se sortir le cul des ronces par tous les moyens possibles.

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      Attali, l’éminence grise de tous ceux qui ont contribué justement à nous mettre dans cette situation de presque chaos, le « coach » avoué de Micron : « C’est moi qui l’ai fait ! », comme on se vantait dans une certaine pub de surgelés. Il peut se frotter les mains, belle réussite, et comme sa « créature », il se permet de nous toiser de toute son arrogance pour avoir l’air de nous mettre en garde… Abject personnage !

      Attali, lui et sa famille sont aux commandes de la France depuis 40 ans, ce franc-maçon de haut niveau nous a même exposé sa vision du monde du futur (effrayant) dans un livre qu’Henri Kissinger (à mettre dans le même sac) a qualifié, à sa sortie, de brillant et de provocateur, et dont une bonne partie des prédictions est en train de se réaliser. Après ça, on nous assurera que, non, non, non, il n’y a pas de complot(s)…

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    Ben, nous y voilà peut-être, à ce que nous prédisaient tous ces gens à qui on a fermé leurs bouches pour cause de « complotisme »…
    Effets secondaires des soupes vaccinales ? D’autant qu’on a fait des mélanges entre les différentes « marques », ce n’est déjà pas toujours bon en ce qui concerne les vins, alors là…

    Manque de personnel, toutes catégories confondues, probablement pour les raisons signalées par @Pamphlétaire, pas qu’aux urgences hélas, la crise Covid ne fait que révéler la pénurie organisée sur notre territoire depuis 10 ans, au moins.

    Il faut savoir également que si les urgences ne vous trouvent pas de place dans un service dédié à votre problème de santé — avec 5 700 lits supprimés rien que ces 2 dernières années, cela doit être drôlement plus coton encore qu’il y a 5 ans, ça doit y bouchonner grave —, eh bien il y a engorgement, c’est sûr, mais pas uniquement la faute à Covid-19, c’était déjà le cas bien avant, avec des pics saisonniers en rapport avec l’affluence périodique de touristes et autres vacanciers ou à l’occasion de festivités ponctuelles, alors que c’était déjà limite toute l’année pour les autochtones du coin, surtout quand démarrent les affections elles aussi saisonnières !

    Les urgences des hôpitaux publics sont également sur sollicitées depuis quelques années, pour tout et n’importe quoi, les médecins de ville étant devenus pour une grande partie de véritables fonctionnaires, avec les mêmes horaires et des rendez-vous programmés de plus en plus longtemps à l’avance, qui laissent peu de place à l’imprévu, l’urgence, en dehors de cette organisation vous vous débrouillez comme vous voulez, pouvez. Si c’est le SMUR, les pompiers, qui sont appelés, ce sera la direction obligée vers l’hosto le plus proche et ses urgences surchargées.

    Ne parlons même pas des spécialistes, avec qui le délai d’attente pour être pris en consultation est tel que vous avez le temps de mourir dix fois ou d’aggraver votre cas, pour le moins, donc si vous urinez du sang, si vous perdez subitement la vue, si vous vous tordez de douleurs, gastriques, abdominales, si vous êtes tombé de votre escabeau et ne pouvez plus bouger le pied, vous faites quoi ?
    Aux urgences, vous aurez, en plus d’être vu par un médecin, pas forcément urgentiste — lui il supervise les plus gros cas et les internes qui vous prendront en charge — toute une batterie d’examens que vous ne pourriez pas avoir autrement et en si peu de temps, à l’extérieur des murs de l’hôpital, et au final, si vous en avez besoin, un rendez-vous avec un spécialiste, et pas dans six mois comme en ville.

    Cette crise sanitaire est une aubaine pour nos politiques, pas seulement en ce qui concerne notre système de santé.

    L’hôpital, c’est, depuis peu après les années 90, « chronique d’une mort annoncée », dès maintenant nous assistons à son agonie, quoi qu’il soit entrepris (surtout pas ce qui se met en place à l’heure actuelle !). J’ai bien peur qu’on ne puisse le sauver, mais quelle importance, l’hosto c’est surtout pour « les gueux »…

    Enfin, pour aller dans le sens de vos dernières réflexions, PF/Grinçant, même si les relations de voisinage sont correctes, en faisant de plus en plus d’efforts, c’est vrai, parfois à sens unique, elles restent bien superficielles, et tout à coup on apprend (c’est du vécu), avec une pointe de culpabilité, que la frêle dame âgée du rez-de-chaussée, aussi discrète qu’une petite souris, vient d’être découverte morte dans son appartement, par les pompiers qui ont du forcer sa porte, après un mois de disparition des radars. Ou la vieille dame quasi impotente, que son neveu ne vient voir que pour lui piquer des sous, qui laisse sa porte d’entrée entrebâillée par peur de chuter et de rester sur le sol, et qu’on retrouve en rentrant de sa nuit de taf, effectivement vautrée sur sa moquette, épuisée d’avoir crié à l’aide sans que personne ne vienne à son secours. Drames ordinaires de la solitude et/ou de l’indifférence, qui gagnent nos sociétés modernes, dans l’anonymat des villes, mais cela commence à s’étendre peu à peu aux campagnes, avec l’agrandissement des bourgs, des villages, et ce n’est pas la psychose générale de ces années « Covid » où la tendance est plutôt au repli sur soi qui va améliorer la situation, c’est à craindre.

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      Les chiffres sortent… Dans ce centre hospitalier départemental (plusieurs sites), c’est carrément 40 médecins urgentistes « temps plein » qui manquent…
      Le renvoi « vers d’autres structures d’urgences » est vague, voire abusif, car il s’agit d’envoyer partout, sauf aux… Urgences !
      D’ailleurs, en fin de page — datée du 29/10/2021 —, il y a un chapitre « Rappels importants à la population » qui invite à tout faire plutôt qu’à se déplacer.

      Pour les « spécialistes », j’ai mis plus d’un an pour obtenir une nouvelle échographie cardiaque pourtant demandée par un autre service de l’hôpital. On m’aura tout fait : oubli, perte de dossier, etc.
      Mon dernier « compte-rendu » médical — pourtant dicté par le spécialiste juste après la consultation — a carrément « disparu » du système informatique de l’hôpital.
      En mai dernier, le (gros) labo d’analyses biologiques n’avait tout simplement pas transmis par voie dématérialisée mes analyses au médecin prescripteur.

      En mars 2020, mon ophtalmo (gros cabinet privé, 8 ophtalmologues) a annulé au dernier moment mon rendez-vous — planifié depuis 6 mois — pour cause « Covid-19 » en m’appelant directement : même pas de secrétaire !
      Ensuite, impossible de les joindre pour un nouveau rendez-vous.
      En septembre 2021, confronté à une urgence, je m’y suis recollé… Personne ne répondait au téléphone, ou alors on vous raccrochait au nez après un message d’attente. J’ai fini par procéder par mail… Trois jours (ouvrés, bien sûr) pour obtenir une réponse !
      J’ai appris que mon ophtalmo était partie à la retraite le 15 septembre 2021 — comme de par hasard, cf. chantage sur les praticiens pour la « vaccination » —, et on m’a collé un rendez-vous pour le… 18 janvier 2022 avec une toute jeune/nouvelle ophtalmo, soit à 4 mois !
      J’ai trouvé une autre solution et dégotté un rendez-vous en 24 heures (chance et astuce), et l’ophtalmo m’a dit : « Ah ben, vous, vous n’êtes vraiment pas venu pour rien ! »

      Bref, tout va bien !

      Pour le voisinage, oui, c’est sinistre aussi.
      D’un autre côté, lorsque l’on fait preuve d’un peu d’empathie/de solidarité, les gens vous envoient bouler et/ou vous font la gueule.
      Donc, j’en viens à parler de la trappe à cercueils dans l’ascenseur quand je suis en présence de personnes que je sens « hostiles »…

      PS : Je précise que @Corinne D est… infirmière (hospitalière) à la retraite.

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    ;-)), m’wouais, j’aime bien la trappe dans l’ascenseur. J’imagine la tronche des gens, entre incrédulité, panique (il est dingue, ou il est sérieux ?) et super méfiance, désolés qu’on ne puisse pas mettre plus de distance que 50 cm dans un ascenseur (et encore, tout dépend de la corpulence de chacun !).

    Eh oui, il ne fait pas bon être malade, plus que jamais en ce moment, ce que j’évoque ci-dessus, de par mon expérience personnelle, c’était encore valable pour les années 2010-2015, après ça part en couilles, ce qui est terrible pour le patient qui doit à la fois se bagarrer contre sa maladie et être d’une vigilance de tous les instants s’il veut être traité et suivi correctement. Épuisant, même si le sujet, comme vous, est plein de ressources et d’astuces.

    Quant aux chiffres, ils sont peut être encore en dessous de la réalité, si l’on n’a pas compté tous ceux qui sont interdits d’exercer pour cause de non vaxx-passe.

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      ;-) Le pire, c’est que c’est absolument vrai, même si peu de gens connaissent le truc.
      La preuve en image…

      Trappe pour cercueils dans une cabine d'ascenseur

      Ça ouvre sur un dégagement entre la cabine et le mur pour gagner quelques centimètres pour un cercueil et pouvoir le laisser à l’horizontale.
      Pour les nains morts du Covid ou d’une « injection », pas besoin de l’ouvrir, et on peut même empiler les cercueils dans la cabine (capacité : 525 kg).

      Et c’est aussi un sujet que j’apprécie dans certains cas, histoire de détendre une atmosphère de plus en plus tendue, surtout dans un espace aussi clos…

      J’en parlais déjà ici, en mai 2020 : Distanciation sociale dans l’ascenseur

      Et pour l’ambiance, en mai 2021 : Une cabine pour la connasse

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    Où sont les beaux ascenseurs à grilles qui avaient même un miroir en fond de cabine ?
    Ils ont vraiment pensé à tout dans ces modèles plus récents, mais çà fait froid dans le dos. En tous les cas, cette trappe ressemble à s’y méprendre à un tiroir de morgue, sauf que là, le client n’est pas encore « emballé »…

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      Celui-là n’est pas si « récent ». J’ai lu sur Internet que ces trappes ne se faisaient plus.
      De toutes les manières, on n’amène plus les cercueils à domicile, c’est l’intéressé(e) qui va jusqu’à lui.

      Eh si, ce modèle a un joli miroir en fond de cabine, au-dessus de la poignée horizontale…
      Par contre, il n’y a pas de musique, et ça n’est pas plus mal.

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    Pour les urgences, il y a une explication toute bête. Les services tournaient avec pas mal de « mercenaires » (des médecins payés à la vacation). Pour faire des économies, le gouvernement a décidé de plafonner les tarifs qui leurs sont payés. Du coup, ceux-ci ne viennent plus.

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      D’un autre côté, il s’agissait plus de « vautours » (avec du chantage et une organisation bien huilée) que de « mercenaires », compte tenu des montants parfois exigés pour une « vacation ».
      Dans le cas que j’évoque plus haut — « Dans ce centre hospitalier départemental (plusieurs sites), c’est carrément 40 médecins urgentistes “temps plein” qui manquent… » —, je me demande s’il y a encore des médecins urgentistes dans ce CHD qui doit fermer les urgences dans certaines villes, notamment la nuit (comment font les gens qui s’y rendent sans le savoir ?).
      Là, encore, en arriver à une telle situation est scandaleux.

      PS : Il y a des « médecins » qui s’en sont également mis plein les fouilles, de manière totalement indécente, dans les « vaccinodromes ». On a acheté leur silence et leur « collaboration » (au sens péjoratif de l’histoire).

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