Décidément, cette période est révélatrice de la nature humaine qui s’avère souvent vraiment consternante.
Pour aller vérifier mon courrier, j’appuie sur l’un des boutons pour commander l’un des deux ascenseurs.
Le plus grand — un sept places — arrive, et la porte s’ouvre.
À l’intérieur, une jeune femme « black », tête baissée.
Elle est sans masque.
J’entre en disant bonjour, politesse à laquelle elle ne répond pas.
Puis elle lève la tête, me regarde, et sort en disant : « Je prendrai le prochain ! »
Alors, je me pose une devinette…
Pourquoi est-elle sortie ?
- Parce que je ne portais pas de masque (tout comme elle) ?
- Parce que je suis un homme ?
- Parce que je suis blanc ?
- Parce que je suis poli ?
À ce stade, toutes les réponses sont permises, et même un cumul ou un panachage.
Pour ma part, j’avoue ne pas avoir la réponse et de tels comportements m’interrogent.
Est-ce ça une « société » ? Est-ce ça la France de 2021 ?
Ce qui est certain, c’est que j’ai oublié la « galanterie », je suis resté dans l’ascenseur en l’abandonnant sur le palier, sans lui proposer d’inverser la situation en entrant dans son délire.
© PF/Grinçant.com (2021)
En rapport direct :
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Vous plaignez pas, aux USA elle aurait pu vous accuser d’agression sexuelle et vous auriez dû payer (pas de témoin pour prouver que vous n’aviez rien fait).
Mais c’est parfaitement possible en France aussi.
On a eu politiquement des cohabitations d’une même ethnie qui ont fonctionné plus sans amour et avec des embûches que rationnellement et pour le bien du peuple. Alors, une vie sociale avec une cohabitation des citoyens est une vue de l’esprit… quand ce n’est pas un truandage, n’est-ce pas ? C’est la France défigurée depuis quelques décennies…
Vue de l’esprit = vue de l’esprit est une expression signifiant que l’on développe une vision théorique sans fondement véritablement concret.
Défigurer : verbe transitif. Rendre méconnaissable en altérant la forme, l’aspect. Abîmer, altérer, changer, contrefaire, décomposer, enlaidir, gâter.
« On réserve le nom de races à ceux (les groupements humains) établis d’après un ensemble de caractères physiques (…) On sait, d’autre part, qu’on appelle nation ou état ceux qui correspondent à une communauté politique. Viennent enfin ceux basés sur des caractères de civilisation, en particulier une langue ou un groupe de langues identiques ; on a créé pour eux un terme qui tend de plus en plus à s’imposer, ce sont les ethnies (…) Dès qu’on aborde les grandes masses qui peuplent la majeure partie des continents, les races, les ethnies et les frontières politiques s’enchevêtrent à qui mieux mieux. »
Vallois (Henri Victor) Anthropologue et paléontologue français (Nancy 1889, Paris 1979, les Races humaines, p. 8.
Il est clair qu’une « cohabitation » dans un tel contexte est pour le moins compliquée.
Je ne serais pas entré dans l’ascenseur, elle aurait pu dire que j’étais raciste.
C’est elle qui en sort…
Comme acte antisocial, c’est assez violent.
J’ai failli la toper en l’attendant dans le hall pour lui demander des explications, mais je me suis dit que ça ne servirait à rien, au risque même de dérailler encore davantage.
En attendant, j’ai plus respiré ses miasmes qu’elle n’a respiré les miens.
Vous avez bien fait de la « laisser », de ne rien lui demander par la suite… Elle pourrait dire/avancer que vous l’avez importunée au mieux et au pire que vous l’avez attaquée/assommée/persécutée moralement en allant consulter un médecin, se voir délivrer des jours d’ITT pour une plainte de harcèlement moral…
harceler = Exciter, attaquer (quelqu’un) par des moqueries, des paroles blessantes, critiques. Houspiller.
« Oui, ces gens harcelés de chagrins de ménage,
Moulus par le travail et tourmentés par l’âge,
Éreintés et pliant sous un tas de débris (…) »
Baudelaire (Charles), 1821-1867, les Fleurs du mal, « Le vin des chiffonniers »
Souvent il faut s’écraser au lieu de ruer dans « les brancards ».
M’écraser n’est pas dans ma nature, mais, comme vous le voyez, je fais des efforts.
J’aurais bien aimé avoir une explication, mais j’ai préféré mettre en œuvre les 4 Accords toltèques :
— « Que votre parole soit impeccable » — Je n’ai rien dit, c’est encore mieux.
— « N’en faites jamais une affaire personnelle » — C’est elle qui a un (gros) problème.
— « Ne faites aucune supposition » — Je me contente d’évoquer des pistes, sans trancher.
— « Faites toujours de votre mieux » — Je transcende l’incident en le partageant via cette Brève.
Peut-être tout simplement parce que vous n’aviez pas de masque et elle non plus, ce qui vu la situation est fort peu raisonnable tout de même. Elle a été impolie de ne pas répondre à votre « bonjour » (sans doute le nez collé sur le portable ou de mauvais poil), mais c’est tout. Pourquoi s’engager dans une réflexion qui ne s’appuie en somme sur rien, car il n’y a eu aucun échange sur les causes ? Pourquoi être entré sans masque ? Je serais sortie moi aussi, puisque vous êtes entré sans lui proposer de la laisser descendre d’abord, vu l’absence de masque. Pourquoi ne pas l’avoir proposé ? Elle aurait bien vu que vous n’êtes pas raciste. Vous auriez eu un masque et pas elle, vous auriez pu pester contre elle. Mais vous êtes exactement au même niveau tous les deux (sauf au niveau politesse). Pourquoi supposer qu’il soit question de couleur ? Cela ne fait que la nième occasion d’en revenir aux mêmes antiennes. Toujours le même charbon que l’en enfourne dans la locomotive. Juste sur des suppositions. Sans aucune preuve ni base pour étayer quoi que ce soit (voir les réponses que vous obtenez : persécuter, harceler, ethnie, race, etc.). Perso, je ne souhaite dans l’immédiat cohabiter avec personne dans un ascenseur, sans masque, qu’il soit vert, blanc ou rouge. Une question de bon sens en somme. Pas envie que l’on me harcèle de postillons. Bonne journée.
Non, ça n’est pas du bon sens. Dans ce cas, on ne prend tout simplement pas l’ascenseur (l’escalier c’est aussi bon pour la santé), espace « confiné » par nature et où tout le monde respire — avec ou sans « masque » — et tripote les mêmes boutons (métalliques — idem pour les parois, du sol au plafond —, où ce virus est censé rester plusieurs jours).
Ces comportements sont totalement asociaux et toutes les interprétations sont possibles.
S’agissant du « racisme », j’en profite pour évoquer cette possibilité, car l’accusation vient généralement — presque systématiquement — dans l’autre sens. Et nous pourrions cumuler avec le sexisme (autre possibilité évoquée, « 2. Parce que je suis un homme ? »).
Ce masque est une foutaise, et c’est d’ailleurs plus que confirmé puisque l’on nous dit maintenant qu’il faut abandonner les masques « grand public », en envisageant même les FFP2.
Par ailleurs, sachez que j’en suis dispensé pour raison médicale (et pourtant je ne cède pas à l’hypocondrie). J’en fais par ailleurs un acte militant.
Non, je ne suis pas à égalité avec elle… Je suis courtois, je ne suis pas phobique des autres, et je n’encourage pas la destruction de notre société et du lien social.
PS : J’ai deux ascenseurs, un de sept places et un de cinq places. Votre solution « privative » pourra être envisagée quand ils installeront douze ascenseurs. Un peu de bon sens SVP.
Rebonjour, j’avais bien compris que vous êtes poli, ce que j’apprécie, je le suis aussi. Mais parfois je suis distraite ou j’ai des soucis, je suis pressée/stressée et suis moins attentive aux autres et je me surprends alors à commettre des impairs. Je dis juste qu’il faut éviter de se lancer dans des suppositions, alors que finalement, on ne sait pas… et si la personne est phobique, cela relève du médical comme vous le savez… Que vous soyez dispensé du port du masque ne change rien au raisonnement (la demoiselle malpolie n’est pas censée le savoir ni moi non plus si je vous croise). Je vous rejoins cependant sur un point : prendre l’escalier, c’est effectivement bon pour la santé ! Enfin, je ne faisais pas allusion à une solution privative, juste au fait que c’est ce que moi j’aurais pu spontanément lui proposer, vu l’absence réciproque de masque. Cette personne est peut-être peu aimable, désagréable, discourtoise, mais d’ici à aller faire des hypothèses sur le sexisme, le racisme, les phobies, surtout quand aucun propos ou aucun écrit n’est là pour le prouver… C’est ce que je déplore. On juge aujourd’hui très rapidement. Mon message allait dans ce sens. Et personnellement je ne suis pas hypocondriaque, mais des personnes de mon entourage ont attrapé la Covid-19 et vu leur état passager ou les conséquences pour certains, je ne souhaite pas l’attraper. D’où la prudence et le masque chirurgical ou Afnor, conjugué aux reste des gestes sanitaires.
Bon après-midi.
P.-S. : Quand je parlais d’égalité, je parlais de l’absence de masque, bien sûr.
Je ne fais pas des suppositions, j’énumère des possibilités qui me paraissent vraisemblables.
Si c’est le « Covid » qui a provoqué cette réaction, cette personne m’a considéré comme un pestiféré.
Or, c’est moi qui devrais me méfier des autres compte tenu du fait que je suis soi-disant une « personne à risques ».
Je suis même prioritaire pour le vaccin, mais Castex peut se faire piquer avec ma dose, je la lui offre si cela peut nous aider à en finir avec lui. Le problème, c’est qu’il est déjà OGM, avec des gènes de laitue, d’endive ou de bulot.
Le Covid, je l’ai eu*, et le fait de ne pas flipper comme un malade m’a probablement permis de me rétablir en comptant sur mon seul organisme/mon système immunitaire pourtant déficient.
Cette Brève est la troisième sur ce que je constate rien que dans mon immeuble sur le Covid-19. Il y a deux autres liens en rapport direct en fin de billet.
Je ne voulais pas écrire sur ce sujet, mais je constate que mon tag Covid-19 & Confinement regroupe maintenant 97 articles. Signe des temps, hélas !
L’irrationnel, ça n’est pas de la prudence.
Et je ne souhaite pas collaborer à cette mascarade mortifère.
* Même si un test sérologique (donc sanguin) fait moins de trois mois plus tard s’est avéré négatif. Test foireux, comme la majorité de tous ces tests (c’est encore pire pour les PCR du fait d’un nombre de cycles d’amplification débile à escient, et ne parlons même pas des antigéniques).
PS1 : Si c’est ce que vous supposez, pourquoi cette personne ne portait-elle pas l’un de ces machins ? Au moins, cela aurait pu expliquer l’absence de réponse à mon « Bonjour » (ainsi que l’absence d’explication orale à sa réaction) du fait de son étouffement. Quand on est hypocondriaque, phobique ou autre, on fait ce qu’il faut, mais on n’impose pas ses travers aux autres.
PS2 : C’est une résidence privée, et elle échappe donc de fait aux arrêtés préfectoraux concernant le masque. Mon certificat est donc superfétatoire en la circonstance.