Ma semaine 40 a été « spéciale »…
Spéciale, car dans “Envoyé Spécial” du jeudi 5 octobre 2017, il y avait un sujet sur le… Lévothyrox !
Et surtout “spéciale”, car j’ai rencontré trois femmes — au hasard de mes activités — qui étaient toutes trois sous… Lévothyrox !
Ça ne s’invente pas, d’autant que la discussion est venue à chaque fois (séparément) — par hasard — sur le sujet, alors que nous parlions tout simplement “santé”.
Pour les personnes qui ne connaissent pas, c’est une hormone thyroïdienne (Lévothyroxine sodique) destinée à se substituer à la glande thyroïde (ablation ou défaillance/hypothyroïdie). C’est vital, difficile à doser, à prendre à vie, et très important pour les personnes concernées, très majoritairement des femmes.
Voilà des années, alors que je travaillais à La Rochelle, j’avais entendu que le CHU de Bordeaux était submergé par les diagnostics de cancer de la thyroïde, et que le lien semblait clair avec le passage du nuage de Tchernobyl qui avait fait fi de nos frontières, contrairement à ce qui nous avait été annoncé. Ce lien/rapport est le plus souvent nié par les « autorités », mais après un tel mensonge « nucléaire », pourquoi les croire sur un problème de santé peut-être/probablement en rapport ?
Le laboratoire qui détient le monopole pour ce médicament en France (Merck Santé) a récemment décidé de changer sa « formule » (en fait, on le lui aurait imposé, voir plus loin), en modifiant les excipients/adjuvants, soi-disant pour rendre le Lévothyrox plus « stable », la molécule active restant normalement identique, et aux mêmes dosages…
Oui, mais voilà, il y a eu une vague d’effets indésirables, dont certains très graves !
Je ne vais pas refaire l’histoire, le Net regorge de témoignages sur le sujet, et il y a ce reportage d’Envoyé spécial « Levothyrox, fiasco sur ordonnance »…
Un fait cependant, mes trois rencontres féminines ont toutes présenté des « effets secondaires » suite à ce changement de formule. Et deux se sont rabattues sur les anciennes boîtes, pourtant pas évidentes à trouver.
Cafouillage monumental bien français, avec comme acteurs, le laboratoire Merck, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé), et les ministres de la « Santé » (de qui et de quoi ?)…
Le reportage était édifiant, mais il m’a semblé insuffisant.
Et, à la fin, Élise Lucet recevait la nouvelle « ministre des Solidarités et de la Santé » macroniste, Agnès Buzyn, au cursus pour le moins lié aux lobbies (cherchez/creusez, c’est impressionnant), fait qui n’a pas été suffisamment signalé.
Et ses réponses aux questions posées — curieusement assez peu pertinentes/percutantes — ont suscité mon indignation…
Le principal de ses propos, avec quelques remarques brèves de ma part :
« Tout cela date d’avant mon arrivée au gouvernement, donc c’est difficile de me sentir responsable, mais par contre je suis responsable d’une crise qui est arrivée — évidemment – après… »
Toujours le même couplet, jamais coupable/responsable… Même s’ils agissaient dans l’ombre ou faisaient partie du « Système » !…
« … Les personnes, avec leurs effets secondaires, ne se sont pas senties entendues, ni par leur médecin ni par les autorités… »
Ça en dit long sur les priorités : les patients, la santé publique, ou/vs le corps médical, les labos, les « autorités » ?
(Des gens qui arrêtent leur traitement, qui mettent leur vie en danger…)
« … Oui, c’est très grave, euh, tous les messages que j’ai essayé de porter à la population ont été, surtout, retournez voir votre médecin, attendez, euh, le temps qu’il y ait une offre diversifiée, elle arrive, euh, pour reprendre un médicament avec lequel vous serez plus confortable, et surtout il y avait la solution des gouttes qui a été mise en place dès le mois de juillet pour pouvoir, euh… »On bouleverse la vie de patients habitués à leur médicament, et l’on voudrait qu’ils prennent des gouttes (L-Thyroxine de Serb) normalement destinées aux… enfants de moins de huit ans ! Quel cynisme !
(Remise sur le marché de l’ancienne formule…)
« Alors, rappeler que l’ancienne formule est temporaire, puisqu’aujourd’hui nous commercialisons des stocks européens qui restent… Arrivent de nouvelles formules du médicament, ce qui a été aussi responsable de la crise, c’est qu’un laboratoire avait un monopole, et donc quand les patients se sont sentis mal avec un nouveau médicament, ils n’ont pas pu changer, et moi je comprends le désarroi… »Pourquoi ne pas avoir laissé en parallèle les deux formules ? La nouvelle étant prioritairement délivrée aux « nouveaux patients » ?
Pourquoi un « monopole » pour Merck en France, pour un médicament crucial et existant de (très) longue date ?
(Vous voulez lutter contre ce monopole…)
« Absolument, donc j’ai obtenu, euh, des laboratoires Sanofi qu’un nouveau médicament soit sur le marché le 16 octobre prochain… »Tiens donc, Sanofi, le labo qui a fait la dernière une de Fakir, dans son dessin humoristique…
Et c’est marrant, la version Biogaran (25 mg) — qui avait été retirée du marché — semble être de retour, alors même que ce labo attend des autorisations de l’ANSM… Ah, au fait, Biogaran, c’est le groupe Servier, célèbre pour le scandale du Mediator !…
(C’est quoi, c’est un médicament générique ?)
« Non, c’est un médicament non générique, fabriqué par Sanofi, qui est aujourd’hui commercialisé dans d’autres pays, et qui sera disponible en France… »Pourquoi seulement maintenant ?
(Donc vous mettez Merck en concurrence ?)
« On met Merck en concurrence, et surtout il y aura également des génériques — au moins un — dans le courant du mois de novembre, nous sommes en négociation sur les prix… »Patience… Négociations… C’est bien du « business » qui prime sur l’urgence et la détresse…
Le prix ? Il est pourtant simple à définir : le prix actuel (faible) ! Mais en fait ce sera probablement une (belle) occasion pour l’augmenter !…
(Les patients s’inquiètent des solutions que vous leur proposez à terme…)
« Alors, beaucoup des effets secondaires, et la plupart des associations de malades — pas celle que vous interrogez dans votre reportage, mais d’autres associations de malades — sont d’accord, beaucoup des effets secondaires sont liés à un dérèglement de la thyroïde, donc beaucoup d’effets secondaires peuvent disparaître avec le temps lorsque l’on arrive à retrouver le bon dosage… »- Bien sûr, l’association du reportage n’est pas la bonne, c’est évident, il y en a des mieux, et du « bon côté »…
- Et bien sûr encore, c’est la faute de la thyroïde, pas d’un médicament historique et vital — justement fait pour se substituer à elle (ou l’aider) — que l’on modifie en douce pour d’obscures raisons… Il faut être gonflé(e) pour utiliser un tel argument !
(Les témoignages sur les effets secondaires dans le reportage…)
« Je les ai écoutés, puisqu’en une semaine j’ai réussi à obtenir le retour de l’ancienne formule — alors après, le temps, évidemment, qu’elle soit disponible en France, il a fallu une quinzaine de jours —, et puis j’ai obtenu une diversification de l’offre : nous aurons prochainement quatre médicaments sur le marché. »Une ministre de la Santé qui a « réussi » à faire quelque chose de vital pour plus de trois millions de patient(e)s ! Pourquoi est-ce si difficile ? Quels sont les intérêts/parties à ramener à la raison ?
(Ni faute ni fraude ?)
« … Y’a pas d’erreur médicale si vous voulez. La raison pour laquelle la formule a changé, c’est une raison valable… Y’a une faute d’écoute, et y’a une faute d’information. C’est évident que, euh, la Belgique qui, euh, a eu à changer aussi de médicament, pour les mêmes raisons, parce que leur ancien médicament n’était pas stable, ils ont décidé de changer de formule, ont réussi à mieux informer les malades… »Pas stable, ou parce qu’il fallait changer la formule (seulement les excipients) histoire de faire un « nouveau médicament » avec les (gros) intérêts financiers derrière pour l’industrie pharmaceutique ???
(Vous le reconnaissez…)
« … En plus, c’est facile pour moi, faut le reconnaître, puisque tout cela s’est fait avant que j’arrive. Donc, quelque part, je ne me sens pas en responsabilité(s) directe(s) de l’information… »Position merveilleuse pour dire la vérité… Mais ce sera langue de bois, et couverture de l’incurie et du mensonge ! Pourquoi ?
« … Pour autant, la Belgique avait quand même une raison de le faire : c’est que leur nouveau médicament était 30 % plus dosé que l’ancien, et donc la Belgique savait que ça allait entraîner des variations de dosage des gens. »
- Donc, pourquoi tout ce désordre en France si le dosage est inchangé ?
- Pourquoi les Belges ont-ils fait les choses intelligemment, eux ?
(L’Agence du Médicament…)
« D’abord, l’Agence du Médicament n’a pas légalement, euh, le pouvoir d’informer directement les patients, ça voudrait dire qu’elle lève le secret médical, et qu’elle sait exactement qui prend quoi… »Oui, il vaut mieux que l’ANSM et les labos travaillent dans le « secret »… Et l’on voit de plus en plus ce que cela donne !
(La méfiance des patients par rapport aux médicaments…)
« Alors, je lance une mission qui va démarrer dès le mois d’octobre, avec un médecin — qui est également journaliste —, et un représentant de patients, pour leur demander de me faire des recommandations sur la façon dont on interagit avec les personnes malades, autour des médicaments. Je crois que nous ne sommes pas bons, pas bons du tout, et cette histoire n’en est que la énième… illustration, et je pense que nous devons impérativement les mettre dans la boucle des décisions qui sont prises… »Ah, quelle belle mission ! Deux personnes !
Et j’imagine que le médecin/journaliste fait partie de l’un de ces “médias” complaisants/complices spécialisés dans la… désinformation !
Et le « représentant de patients », il est malade de quoi, d’Alzheimer ?
« … Euh, ils auraient pu être informés dès l’amont quand l’Agence du Médicament a pris la décision — par exemple — de changer de formule. C’était en 2015 (appuyé) cette décision. Donc, je pense que nous devons les mettre dans les instances de décision, interagir avec eux, et être capables de leur parler directement. Aujourd’hui, nous n’avons pas les outils pour le faire… »
- 2015-2017 ? Quelle urgence, quelle promptitude !?
- Ce serait donc l’ANSM qui imposerait les formulations aux laboratoires ???
- Pas les outils en 2017 ? Ça en dit long sur l’état de la France, souvent — voire toujours — qualifiée d’ici (nombriliste) comme « pays au meilleur système de santé du monde » !
Et maintenant, quelques questions…
- Comment, sans changement, ni du principe actif, ni du dosage, peut-on arriver à un tel désordre/scandale ?
- L’instabilité proviendrait du lactose en excipient… Comment se fait-il que l’industrie agroalimentaire continue à nous en gaver sans la moindre intervention des « pouvoirs publics » ? Question valant pour tout un tas d’autres saloperies (sucre, sel, Ex, etc.)…
- Pourquoi ne pas réserver la nouvelle « formule » aux seules personnes ayant des problèmes d’allergie/intolérance avec le lactose ?
- Comment un changement — en théorie anodin — d’excipient(s) peut-il avoir de tels effets ?
- La nouvelle formule contient du Magnésium stéarate (acide gras saturé), connu sous le code E572, également très utilisé par l’agroalimentaire… N’est-ce pas pire que le lactose ???
- Où sont fabriqués ces médicaments ? Avec quels contrôles ?
- L’ANSM est de quel côté ?
- Comment se fait-il que les médecins soient aussi autistes dans un tel dossier ? Ils sont les alliés/complices de qui ?
- …
Et les bébés de 2018, « aux 11 vaccins à l’aluminium », on leur prépare quel avenir dans un tel contexte ?
Vignette : « LEVOTHYROX 125 mg MERCK » (Capture Envoyé spécial)
© PF/Grinçant.com (2017)
Grinçant Investigation est en forme, contrairement aux victimes de nos « pouvoirs » « publics » eux-même phagocytés par les lobbies !
Votre dernière phrase est sans doute la pire de toutes.
Si vous étiez journaliste vous auriez été viré de l’ordre des me(r)dias, comme récemment le Professeur Joyeux, éminent spécialiste de ces questions l’a été par ses « pairs » de l’ordre des fumistes.
Qui avait dit « Indignez-vous ! » déjà ?
Au début du blog, j’étais parfois contacté par la « presse », mais je suis maintenant « blacklisté/grillé » en long, en large et en travers… ;-)
Vous ne risquez pas de me voir (ou même de seulement m’entendre) chez Bourdin, Toussaint ou Pujadas… Même une simple « citation » arracherait la gueule des « médias » mainstream…
« Indignez-vous ! » ??? Stéphane Hessel (mais vous le savez), un vieillard qui est mort juste après avoir écrit ce petit (et gentil) « pamphlet »…
Ça aussi, c’est passé aux oubliettes. :-/
Ouah, magistral ! Quel média de la presse écrite oserait nous faire un tel commentaire, tout ce qu’il y a de percutant ?… Ça fait du bien de lire de tels propos.
Ou à quoi mènent les magouilles de toutes sortes… On finit par en arriver à de vrais sacs de nœuds ! Pour s’y retrouver… Mais peut-être même est-ce voulu ! Plus c’est compliqué, plus c’est dur pour le pauvre consommateur lambda d’y comprendre quelque chose, sauf, peut-être, avec son bon sens, de réaliser à quel point on se fout de lui !!!
“Pourquoi ne pas réserver la nouvelle « formule » aux seules personnes ayant des problèmes d’allergie/intolérance avec le lactose ?”, c’était la première question (de bon sens) que je m’étais posée.
Moi aussi, en parlant vaccins (…), j’ai rencontré de nombreuses personnes concernées par ce médicament !
Entente illicite ? Ou concurrence féroce ? Le manque de transparence mène à X dysfonctionnements et favorise la corruption.
3 millions de malades concernés… Et sur le nombre certains qui n’en avaient pas besoin, dont le léger trouble aurait pu être traité autrement, toujours la même logique ! Nos Instances de Santé (et les laboratoires eux-mêmes !) parviendront-elles à comprendre que de telles dérives finiront par se retourner contre elles ? Qui peut encore croire qu’on puisse leur faire confiance ?
Je complète la curieuse déficience d’Élise Lucet face à l’actuelle ministre de la Santé, du sérail médical/pharmaceutique et lobbyiste patentée… ;-)
Quant à l’ancienne (Marisol Touraine), en 2015, ça n’est probablement pas pour rien qu’elle était surnommée « MST », acronyme souvent repris pas les professions médicales pour la citer…
Je suis à peu près certain que cette « manip » n’avait qu’un but : prolonger le monopole de Merck en France sur cette juteuse molécule en parlant de « nouveau médicament » en changeant seulement l’aspect « excipients » (une pratique de plus en plus courante) afin que le médicament ne soit pas « généricable »… Un brevet est valable 20 ans, mais cette durée est amputée de diverses manières, même s’il y a une sorte de « bonus » sous la forme de « Certificat Complémentaire de Protection » (CCP)…
3 millions de malades, ça ne se lâche pas comme ça…
Manque de bol, foirade totale et dramatique, dans l’urgence, obligation de « génériquer »…
Au-delà, cela pose le problème des excipients, dont certains sont tout sauf anodins, la preuve. :-/
J’oubliais, dans la série de questions, toutes pertinentes, la dernière résonne particulièrement pour moi :
« Comment se fait-il que les médecins soient aussi autistes dans un tel dossier ? Ils sont les alliés/complices de qui ? »
Car ils sont une des raisons de toutes ces dérives… S’ils étaient plus nombreux à réagir nous n’aurions pas tous ces scandales sanitaires à répétition : à qui profite le crime ???…
Je suis pas médecin, donc pas de raison de défendre cette corporation. Mais je suppose que chaque médecin doit avoir 1 ou 2 cas au max. Donc, sur son nombre de patients c’est pas significatif.
C’est comme le Mediator, ça a fait des milliers de victimes mais disséminées sur toute la France et sur des années. Aucun médecin généraliste peut y voir une relation de cause a effet vu qu il va se baser sur quelques cas (c’est pas significatif statistiquement et on peut très bien dire qu il est mort d’autre chose).
Par contre l’ANSM, elle, devrait avoir des statistiques nationales et voir qu il y a là un problème. Et dans le cas du Mediator (et probablement d autres), il est clair que la priorité c’est pas les malades.
Houlà ! Vous « supposez » mal…
Au moins 3 millions de patient(e)s (essentiellement au féminin, les 2/3 étant des femmes) sont sous Levothyrox.
Sur une population française de 67 millions d’habitants, ça nous fait donc – mathématiquement – 4,48 % de la « patientèle » sous Levothyrox…
J’ai vu qu’un médecin français avait en moyenne 864 patients…
4,48 % traités avec de l’hormone thyroïdienne, ça nous fait donc 39 patients par médecin !!!
Donc, aucun ne peut dire qu’il n’est pas concerné, et qu’il ne doit pas savoir… Sans même parler du diagnostic de nouveaux cas… :-/
Je ne vous rejoins que sur la fin de votre intervention…
Je suppose que les primo prescripteurs de ce poison sont les chirurgiens charcutiers des glandes thyroïdiennes, les généralistes prenant le relais, ce qui me fait rejoindre l’analyse de Grinçant.
Au milieu, il y a les « endocrinologues », et les labos d’analyses qui se sont gavés à faire/refaire des « TSH » (thyréostimuline, + T3/T4) afin de tenter de retrouver un « équilibre »…
Tout cela aux frais d’un « Système de Santé » où règne l’omerta.
J’ai vu le reportage, mais mes échanges avec les trois femmes rencontrées faisaient froid dans le dos et n’ont fait que confirmer ce qu’il y avait dans le sujet… L’une d’entre elles ne faisant que maintenant le rapport/lien de (nouveaux) « désordres/problèmes » avec ce changement de formule, son médecin (généraliste) bottant en touche (mais encaissant ses honoraires).
PS : L’annonce d’autres médicaments (concurrents ou génériques, c’est tellement flou/bidon) de substitution n’apporte aucune sérénité aux personnes concernées à qui l’ancien Lévothyrox convenait parfaitement.
Dans un « reportage » TV/TNT, j’ai entendu une pharmacienne se justifier : « On a peut-être reçu un courrier de l’ANSM, mais vous savez, avec tout ce que l’on reçoit… » (Gravissime)
Et dans le reportage d’Envoyé spécial, ils interrogent des médecins par téléphone sur le même sujet, et l’un répond : « Aucune idée ! Ça ne m’intéresse pas beaucoup. »
Qu’est-ce qui intéresse ce toubib, uniquement les honoraires ???
PS : Les médecins viennent d’être sérieusement récompensés par ce nouveau gouvernement, puisque leurs honoraires vont pouvoir sérieusement augmenter (à partir du 1er novembre 2017, puis plusieurs phases en 2018)… En échange du silence ?
« … ça ne m’intéresse pas beaucoup », dixit un médecin ? :
1 – Encore un « frileux », au cas où il serait enregistré = ça pourrait peut-être lui faire du tort !
2 – Oui, le malade : une marchandise, les honoraires d’abord…
Idem pour la pharmacienne, il est des infos (si info, il y a eu dans ce cas précis !!!) qui passent mieux que d’autres, là encore on est sélectif, une info concernant le business a plus de chance d’être remarquée !
Revoir l’enseignement de la déontologie : une urgence !
1) Mais il était enregistré (au téléphone), j’ai mis la capture d’image, avec le sous-titre correspondant à ce qu’il disait, dans mon commentaire précédent.
2) La pharmacienne témoignait carrément à visage découvert. Cela pose aussi une autre question : l’ANSM a-t-elle envoyé ce « courrier » à tous les professionnels de santé concernés ?
J’en profite pour rappeler le contenu de ce fameux Serment d’Hippocrate que devrait respecter tout médecin…
Quand je lis ça, j’ai l’impression qu’il s’agit de science-fiction. ;-)
Je rappelle ce billet où je le mentionnais, suite à une (très) mauvaise expérience : Médecine indigne, rendez-vous déprimant !
Ne nous prendraient-ils pas pour des cons en disant que l’Europe passera au Levothyrox « nouvelle formule ». Nous sommes allés au Luxembourg, pays frontalier à 10 km, nous avons eu sans problème du Euthyrox vendu dans une quinzaine de pays. En boite de 100 comprimés, soit plus de 3 mois de traitement pour 12€95. Si le Levothyrox a changé de formule, le Euthyrox ne serait pas concerné, puisque autre nom, et la France n’est pas mentionnée sur la notice, alors que les pays autres sont tous précisés avec les orthographes correspondantes.
Ayant comparé la composition Euthyrox et Levothyrox, ce sont les mêmes. Seul le nom de commercialisation française change.
Ah, le « business » de ces labos… :-/
Il y a une belle embrouille avec l’ANSM, uniquement – c’est mon sentiment – pour « protéger » ce « médicament » pour une nouvelle période de vingt ans.
Manœuvres parfaitement dégueulasses et lamentables, avec les patient(e)s/malades en otage…
Les mots me manquent devant tout ces commentaires, qui reflètent hélas la vérité, moi-même je fais partie des cobayes pour « la nouvelle formule du Levothyrox », celui-ci m’est vital après une thyroïdectomie, que dire des terribles effets secondaires, « rien » étant donné que cela ne provient pas de la nouvelle formule, mais du TRAITEMENT ! Rapport de la pharmacovigilance, VIGILANCE ce terme me parait soudainement dénué de sens ! Mais à quel traitement font-ils allusion « la nouvelle formule du Levothyrox » ! En plus ils nous prennent pour des imbéciles !!! Mais le pire, c’est qu’ils ne se rendent même pas compte du danger que nous avons au dessus de nos têtes, l’avenir nous parait bien compliqué, car la nouvelle formule ne nous convient pas, l’Euthyrox, sa délivrance est de courte durée, pour le médicament L Thyroxin de SANOFI (pour le moment je ne tenterai pas l’expérience) qui sera délivré le 16/10 ? On ignore les éventuelles effets secondaires ? Quelle réelle solution ? Merci la FRANCE, je préfère « PAUVRE FRANCE », je termine sur le fait que, en tant que victime, j’ai déposé plainte.
J’en discutais encore aujourd’hui avec des personnes concernées par ce traitement (dont une situation similaire à la vôtre).
Nous sommes dans un scandale de grande ampleur, avec mise en danger de la vie d’autrui à grande échelle pour des raisons (les vraies) totalement inexcusables/irrecevables.
C’est cynique et dramatique.
Vous avez eu raison de déposer plainte.
Malheureusement, dans cette « PAUVRE FRANCE », surtout dans ce domaine (la « santé »), il ne faut pas attendre grand-chose de la justice. Et pourtant les « responsabilités » sont multiples et de nature à faire perdre toute confiance en un système qui s’avère de plus en plus pourri jusqu’à la moelle.
Courage !
Pour en avoir discuté avec mon pharmacien, je peux vous dire que même lui ne fait plus confiance aux labos. Les infos et la communication sont tellement verrouillées qu’ils ne sont même pas informés, alors que ce sont eux les dealers officiels.
Le problème, c’est que chacun se tait dans son coin, même les « dealers officiels » qui « en croquent » (financièrement) tout en délivrant ces horreurs aux clients/patients…
Être un « homme de l’art » ou un « sachant » et faire des « victimes » (directement/indirectement, ça se discute, mais le résultat est là) au lieu de soigner, il faut le faire. :-/
Enfin, le vôtre (de pharmacien) a au moins libéré sa conscience en se confiant à vous… ;-)
Il y a pourtant derrière tout cela une vérité cynique et effarante, résumée par cet adage :
« Un patient guéri est un client perdu »
Les gens en bonne santé ne rapportent rien aux labos. Ce sont les malades qui les engraissent.
De là à ne pas guérir, voire à fabriquer des malades… À méditer.
Dans le même registre, hier, à 18h18, je répondais ceci sur un autre fil :
Mon commentaire en lien avec l’affaire Lévothyrox. Hier…
Excellente émission hier soir sur ARTE :
– Monsanto : le glyphosate n’est pas cancérigène, ni reprotoxique. Et tous ces malades ? Mais alors c’est le Roundup ! Et ses nombreux additifs…
– Les labos : l’alu n’est pas toxique… Et tous ces malades ? Sous-estimés, voire niés, mais alors si ce ne sont pas les vaccins, ce sont les adjuvants ! Alu, etc….
Tout au long de l’émission j’ai pu faire le parallèle.
Le même scénario qui se répète : EPA, EFSA, des instances chargées de nous protéger qui privilégient les intérêts de lobbies puissants au détriment de notre santé.
Des études scientifiques occultées, d’autres biaisées, et celles des scientifiques indépendants niées (GHERARDI et ses confrères).
Faire peur avec la rougeole : grande tueuse !!! Dans notre pays… => une immunité plus faible, ce qui déplace la maladie à l’âge adulte, mais ainsi on fera des rappels ! L’hépatite B chez les bébés…
Les vaccins : la boite de Pandore !…
Bonne journée à tous.
Dans le sujet sur le Lévothyrox dont parle mon billet, j’ai entendu un avocat de victimes dire que l’on s’était offert des cobayes à l’échelle d’un… pays ! (Je ne suis d’ailleurs pas du tout d’accord sur cette approche, mais bon.)
« Les vaccins : la boite de Pandore !… »
Ou plutôt la boite à… Pandémie ?
On nous bassine avec le « principe de précaution », mais là il est balayé, et même inversé !…
Pour les médicaments, on entend parfois qu’au-delà de 3 molécules actives, on ne maitrise plus vraiment les effets et interactions, notamment à cause de l’effet « cocktail »… Voyez déjà avec un truc aussi simple/élémentaire que la lévothyroxine sodique, leur niveau de « compétences » (sans même parler de tous les autres scandales, connus et à venir)…
Là, c’est carrément… 11 vaccins d’un coup, sur des bébés !!! Et l’on « maitriserait » ???
Un être humain, normalement, c’est résistant, mais quand on l’affaiblit dès son plus jeune âge, et bien évidemment sans son accord… :-/
Nicolas BOUVIER, médecin généraliste de Reims (51) a porté plainte pour TROMPERIE AGRAVEE, voir article du Point du 18/11/2017.
Ca va peut-être finir par bouger… Très lentement comme pour le précédent avec le Mediator.
J’ajoute mon petit grain de sel.
J’ai visionné une émission sur la thyroïde il y a quelques mois sur France 5 « Enquête de santé : la thyroïde, peut-on faire confiance aux traitements ? », disponible sur Youtube.
Voici ce que j’en ai retenu :
– La prescription de Lévothyrox a explosé en France ces dernières années et est passée de 4 millions en 1990 à 35 millions en 2012 (1er médicament sur ordonnance vendu en France).
– Beaucoup de patients n’en auraient pas vraiment besoin (50 % sont traités pour rien).
– Excès d’ablation de la thyroïde (45 000 personnes par an en France) due à la tarification à l’activité ou T2A) — 85 % d’ablation pour rien —.
– La modification a été faite pour rendre la molécule plus stable dans le temps (du moment de sa sortie d’usine au moment de sa consommation), mais aussi entre lots (argument peu convaincant vu le délai moyen de consommation).
– La modification des excipients du Lévothyrox (le mannitol à la place du lactose) s’est faite, car Merck fabrique le médicament en grande quantité pour la Chine et que 90 % de la population chinoise est intolérante au lactose (5 % en France).
– Mauvaise communication et manque d’information des pharmaciens et médecins en France, alors qu’en Belgique le message était bien passé auprès des médecins qui ont donc pu anticiper les désordres à venir (suivi attentif du patient préconisé en rouge sur le courrier reçu, rien de tel mentionné sur le courrier reçu par les médecins français).
Je suis moi-même sous Lévothyrox (j’ai encore ma thyroïde) depuis 3 ans maintenant (hypothoroïdie) et je me souviens très bien n’avoir été informée, ni par mon médecin ni par mon pharmacien, lors de la transition. Je l’ai appris en écoutant un flash info sur France Inter quelques mois après. Ceci dit, je n’avais pas noté de modifications sensibles des effets secondaires habituels.
La T2A a poussé bon nombre d’établissements/de médecins à faire absolument n’importe quoi, et pas que pour la thyroïde.
Pour le Lévothyrox, le vrai motif était très certainement d’éviter la fin de protection/brevet et son passage en générique en France.
L’histoire de la Chine ne tient pas.
Ils savent bien nous faire des déclinaisons à foison de médicaments même « économiques »… Et ça reste plus que rentable !
Quant à l’émission citée, je ne regarde plus, tant l’objectivité-honnêteté relève de la T2A télévisuelle…
Dans le genre : “Scandales des médicaments, à qui la faute ?” On se le demande bien !
Je suis abonné à la newsletter d’une association naturelle de santé et reçois régulièrement des infos, souvent sous forme d’alertes ou de constats.
J’ai trouvé un lien en rapport avec la dernière qui est révélatrice pour le partager ici :-)
deridet.com/%EF%BF%BC-Industrie-pharmaceutique-le-rapport-qui-a-vendu-la-meche_a5015.html*Industrie pharmaceutique : le rapport qui a « vendu la mèche » (association-sante-naturelle.info, par Guillaume Chopin, le 25/05/2018)
*{Nota PF : G. Deridet ne fait que « pomper » — en plus en ne citant/liant pas ses sources —, donc je mets le lien vers l’article original.}
Merci.
J’ai modifié votre post en mettant le lien vers l’article d’origine (qui, lui, cite ses sources/références), même s’il n’est pas évident à trouver — justement à cause de comportements opportunistes —, et c’est d’autant plus important que c’est « sensible » et qu’il convient de rendre à César ce qui est à César.
(Non, je ne suis pas sous Lévothyrox frelaté ;¬)
C’est parfait comme ça, c’est ce que j’ai cherché et pas trouvé ;-)
Le même lanceur d’alerte a un dossier sur le Lévothyrox du même acabit.
Et d’autres…
Oui, c’est bien pour cela que j’élimine les « parasites », car ils font de l’ombre — notamment en référencement, et c’est destructeur* — à ceux qui « travaillent », en les privant de lecteurs/récompenses, voire en faisant carrément du fric (ou de la notoriété) sur leur dos.
En plus, cette association (AISNSH) n’a vraiment pas besoin de cela compte tenu de ses combats… D’ailleurs, vous noterez que sur le site d’origine/de référence, les articles ont… Zéro commentaire, ce qui est un comble !
Le fait que ce soit (très) difficile à trouver montre bien à quel point le Net est devenu vicieux.
* Contenu dupliqué (« Duplicate Content »), ce qui « noie » l’article source/d’origine et peut même faire en sorte que la paternité de l’article soit attribuée aux « voleurs » par les moteurs (Google à 95 %), puisqu’ils ont — évidemment, c’est facile — beaucoup de contenu.
En plus, la moindre des choses est de mettre un lien vers l’article d’origine et de ne faire qu’un « extrait de citation »…
Et ça va même plus loin, en cas de difficultés juridiques — et cela devient vraiment difficile/dramatique pour les “lanceurs d’alertes” —, l’auteur (réel) ne peut même pas corriger/effacer son texte, puisqu’il n’a pas la main ailleurs (donc sur les copies/reprises, relevant en fait de la « contrefaçon »).
Bref c’est très grave, et c’est la raison pour laquelle je suis assez pointilleux sur le sujet. ;¬)
PS : Il y en a qui « relayent » ainsi — à petite échelle — en croyant bien faire, mais ça n’est pas du tout le cas de ce GD qui sait parfaitement ce qu’il fait.
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