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Pizza mexicaine à haut risque

Part d'une pizza mexicaineHier soir, retour dans un centre commercial.
Histoire de vérifier ce qui est interdit.
Dès l’entrée, sans discussion possible.

Et tant qu’à être là…
Pour optimiser le bilan carbone…
Autant repartir avec quelque chose !

Direction l’hyper, rayon traiteur.
Ou plutôt le rayon « rôtisserie ».
Pour les poulets à consommer impérativement sous 24 heures.

Là, des piles de pizzas, des grandes.
Faites juste à côté, devant tout le monde.
Pas à la demande, seulement quand ils ont envie.

La pile qui m’intéressait, c’était la pizza « Tartiflette ».
J’en prends quatre et m’en vais direction fruits.
C’est là qu’est la balance la plus proche.

Mais, sur le trajet, j’observe les dates…
Emballé le 20, à consommer jusqu’au 24…
Bref, pas de première fraîcheur !

Retour au frigo à pizzas.
Je remets mes « Tartiflette » sur leur pile.
Et j’envisage une alternative.

Tiens, voilà la « Mexicaine » !
Ça m’inspire, sauf que je n’arrive pas à lire la composition.
C’est trop dense pour un quinqua sans ses lunettes.

Là, les dates sont bonnes.
Emballé le 22, à consommer jusqu’au 26…
Direction, la pesée !

Sur les quatre embarquées, la plus légère est à 700 grammes.
La plus lourde à 820 grammes.
Pour un poids annoncé de 600 grammes, mais il y a l’emballage .

Devinez lesquelles je repose ?
Les plus légères !
Et je m’en vais du rayon le cœur léger.

Par contre, une chose me perturbe.
C’est que je n’arrive pas à identifier la garniture !
Un truc plus ou moins blanc, on dirait du poisson.

Arrivée à l’enclos à automates.
J’adore les enclos à automates.
Là, il y en a quatre, dans l’hyper du matin c’était huit.

C’est vachement bien pensé ces machins !
Pour scanner la pizza, il faut la mettre…
À la verticale !

Je fais le geste, difficile, mais honnête.
Sans exiger de rémunération de caissier.
Je veux seulement un peu de respect pour mon investissement.

Une fois la pizza posée de l’autre côté…
L’automate se bloque !
« Veuillez attendre l’hôtesse » sur l’écran…

Bande de sexistes, c’est un mec !
Occupé à désosser la caisse voisine.
Pour que le ticket daigne sortir.

Je l’interpelle, il vient.
D’un geste, il positionne son badge.
Puis il valide l’opération en regardant la pizza.

Croyant à un incident…
Je l’aurais presque remercié.
Mais non, il ne fallait pas !

Pensez donc, une fois de plus…
Le client est considéré comme un truand.
Un escroc, un fraudeur systématique…

Tenez-vous bien, sur l’écran, furtivement, j’ai vu ce message :
« Haut risque ! Pizza mexicaine »
C’est donc un contrôle systématique !

Comme si l’hôtesse était capable d’identifier les pizzas !
Comme si les clients s’amusaient tous à échanger les couvercles !
D’autant que celle-ci, c’est quasiment la plus chère de toutes !

Le pire, c’est qu’avec leurs conneries…
Ils donneraient presque des idées !
Tartiner la pizza en passant au rayon foie gras, par exemple.

N’ayant pas de faux billets, j’ai mis un vrai.
Mais à contrecœur, comme d’habitude.
Payer devient un geste de plus en plus amer.

Au retour, j’ai pu décrypter la pizza.
Avec une loupe, c’est mieux.
Le truc blanc, c’est du poulet !

Etiquette de la barquette

Et il y a aussi du gingembre.
Et plein de trucs en poudre.
Le yaourt en poudre, vous connaissiez ?

Finalement, sur le fond, ils ont peut-être raison…
Manger ça, pour le client, c’est aussi à…
Haut risque !

Vignette : « Part de pizza mexicaine dans sa barquette, sur pierre » © PF/Grinçant.com (2015)

© PF/Grinçant.com (2015)

Quelques billets en rapport :

16 commentaires sur “Pizza mexicaine à haut risque”

  1. Avatar photo

    Bonjour mon cher Grinçant,
    Les pizzas, je les fais moi même, juste besoin de temps pour les préparer, et la pâte à faire la veille (farine 900gr, levure fraiche et 1/2l lait tiède, à défaut 450gr eau + 50gr huile olive qu’on fera lever 2 fois au frais 24h pour 2 pizzas géantes de la taille du four).
    J’espère que vous achetez ces produits dans le but d’alimenter le blog en billets afin de démontrer les pratiques commerciales des hypers et non pour vous nourrir. A la vue de la composition, il y a de quoi risquer une intoxication ou un ulcère :(

    PS : je sais que ce n’est pas un blog de cuisine, mais ;)

    1. Avatar photo

      C’est l’occasion qui fait le larron.
      J’étais là pour compléter une information, et ce fut une envie pour la « Tartiflette », que je connais, même si sa composition est similaire.

      Ce qui m’a déclenché (je ne « provoque » que rarement), c’est cette aventure à la caisse, avec cette alerte « Haut risque ! ».
      Je n’en revenais pas de vérifier à nouveau à quel point les clients sont traités comme des ennemis et des chiens.
      C’est vexant, d’autant que cela casse la fluidité des caisses.
      En prime, il y a systématiquement un vigile, en plus de l’hôtesse, en face de cet enclos…

      Du coup, ça m’a fait faire un second billet, absolument pas prévu, mais qui me démangeait.
      (Regardez la vignette, c’est ce qui restait de la pizza juste avant de me mettre au clavier.)

      Non, ça n’est pas un blog de cuisine, mais comme ça fait partie de la vie, les pizzas…
      Le pire, c’est qu’elles sont bien meilleures que les pizzas des « chaines » bien connues !

      PS : Merci pour votre recette. À une époque, je faisais parfois le pain du foyer…

  2. Avatar photo

    Le texte de la composition a été réalisée par un stagiaire ?

    Répétition de la pâte, coupures, ensemble incohérent !

    Je retiens :
    – une pizza sans tomate, et sans fromage, sauf si j’ai raté un truc simple,
    – haute teneur en gluten de la farine (!), c’est pour faire fuir les victimes rendues allergiques suite à ce forcing en gluten qui n’a qu’un intérêt, faciliter le travail de la pâte (élasticité), donc gain de temps, de profit, etc. Pas grave si votre vie devient un cauchemar,
    – des matières grasses végétales, donc de l’huile de palme, toxique, pour ne pas la nommer,
    – du poulet Tikka c’est une recette indienne qui s’invite dans une recette a priori mexicaine.

    Franchement Grinçant, un scan de l’étiquette aurait suffit, la manger c’est plutôt risqué.

    Photographiez avec votre smartphone relié au NSA, c’est plus discret, mais évitez les produits de ces surfaces, ou assurez avec du bio, le moins pire…

    Le pain, je le fais tous les 3 jours depuis des années. Ma pizza, moins souvent bien sûr, comme lechauve, avec de la vraie nourriture ;-)

    1. Avatar photo

      Oui, l’étiquette est assez incohérente, je m’étais aussi fait la remarque.

      C’est effectivement une vraie bombe pour les allergiques ou en passe de le devenir.

      Quant au poulet, je défis quiconque d’identifier que ça en est.
      Ça ressemble aussi à du poisson, y compris pour la texture.

      Le problème, c’est que tenir un blog comme Grinçant, ça oblige à prendre des risques ;-)
      Et sans cette « expérience », en effet assez extrême, je n’aurais pas eu droit au coup du « Haut risque » en caisse…
      Du coup, je pouvais faire le lien avec la problématique de Leclerc, et celle des clients !
      Bref, non seulement on nous prend pour des voleurs, mais en prime on nous intoxique.

      Ah, au fait, je précise que ce genre de barquette, en 33 cm de diamètre, ça pèse 68 grammes…

      1. Avatar photo

        68 grammes !

        Je mets plus que ça en mozzarella de bisonne.

        Votre poulet reconstitué a dû finir les invendus de pangas nourris aux hormones féminines. Surveillez-vous dans une glace, voir si les poils tiennent encore, et s’il ne pousse rien d’autre ;-)

        J’ai oublié de dire plus haut que j’avais bien apprécié le terme d’enclos pour traiter le bétail aux caisses…

        1. Avatar photo

          Je vais surveiller…
          Mais on vient juste de me dire que je ressemblais à Georges Clooney, donc ça a peut-être des effets positifs ;-)

          Il s’agit bien d’enclos, destinés à la traite ou à l’abattage.

          Dans ce magasin, il y a deux enclos, bien distants, de quatre automates chacun, avec une « hôtesse/cerbère ».
          Dans celui du matin, c’est carrément un enclos de huit automates, avec deux cerbères côte à côte (qui doivent même se surveiller entre elles)… Drôle d’ambiance, surtout avec un vigile, en plus, derrière !
          Donc, quatre automates suppriment trois emplois de caissières…

          1. Avatar photo

            C’est ce que je boycotte, les automates.
            Si la file est trop longue aux caisses, je laisse mon caddie ou panier et direction sortie sans achat.
            je suis rebelle et refuse leur système.
            Si plus de monde faisait de même, ils réviseraient leur politique.
            Il s’agit peut être d’enclos, mais pour moi les ânes c’est eux, pas moi.

            1. Avatar photo

              J’ai déjà expliqué dans d’autres billets que les hôtesses de caisses de l’un des magasins que je fréquente sont beaucoup moins avenantes que les automates.
              Après, on se mord la queue, et c’est effectivement un système.
              Avant, on considérait qu’à partir de trois clients dans une file, il y avait « queue »… Maintenant, c’est organisé, et à six, voire huit clients en attente, ils ont l’air de trouver ça normal.
              Le mieux est d’éviter ces lieux, je suis d’accord.

              Dans ce magasin, il n’y a pas de petit panier…
              C’est, soit chariot, soit gros panier à roulettes… (Pour la tentation de remplir.)
              Moralité, je n’utilise que mes capacités d’emport, le plus souvent à une main !
              C’est très efficace comme technique ;-)

              1. Avatar photo

                Cela ne fait que 6 mois que je suis venue vivre à Nice et je suis très agréablement surprise par les 3 principaux supermarchés que je fréquente régulièrement (Carrefour City, Monop’ et Lidl).
                Le personnel vous dit bonjour, échange toujours des petits mots avec vous, vous reconnaît, vous souhaite une bonne journée… Avec une vraie convivialité sans sourire forcé.
                Récemment, j’ai perdu ma Carte Vitale au Carrefour City (je ne m’en étais pas aperçue) : le lendemain, un membre du personnel est venu me la rendre (preuve qu’ils sont attentifs aux gens)… Le mois dernier, j’ai eu une invasion de fourmis à la maison et j’en ai un peu discuté avec une caissière… Quelques jours plus tard, elle me demandait des nouvelles de mes fourmis (et si j’avais réussi à la vaincre).
                Et bien par rapport à Paris où les caissières étaient toutes ni plus ni moins odieuses, ça fait plaisir !
                Cela dit, je suis 100 % d’accord avec vos propos.

                1. Avatar photo

                  C’est ce que j’évoque souvent, c’est aussi lié à la hiérarchie locale, qui a le pouvoir d’adoucir le « système » de la GMS*.
                  Après, le personnel peut aussi positiver malgré des conditions de travail et de rémunération difficiles, en ce comportant normalement (car ce que vous décrivez me semble « normal ») avec les clients.
                  Et ça rend les journées bien plus agréables pour tout le monde.
                  Par contre, quand un responsable de magasin est odieux, le lieu est à son image, et ça se sent, d’où ma préférence affichée pour les automates dans certains cas.

                  S’agissant de Lidl, en général, il y a un responsable dit « de réseau » qui a en charge plusieurs magasins plus ou moins éloignés.
                  Le profil type, c’est petit con/abruti prétentieux…
                  Je colle ici un petit billet que j’avais commis ailleurs, c’était en juillet 2012 ;-)

                  « Récemment, le 27 juin 2012, le tribunal correctionnel de Senlis (Oise) a condamné deux responsables de l’enseigne Lidl pour discrimination à l’embauche.

                  L’enseigne a également été condamnée en tant que personne morale.

                  Cas isolé ou non, là n’est pas la question.

                  Par contre, force est de constater que le personnel doit s’occuper de tout et qu’on le sent sous pression.

                  Mais là où les choses dérapent, c’est lorsque vous avez le “Responsable Réseau” sur place.

                  Vous le repérerez souvent grâce à son véhicule de fonction sur le parking, le plus souvent de type Audi A4.

                  À l’intérieur, vous le verrez sortir de ce qui sert de bureau, le plus souvent jeune, avec un air prétentieux et une démarche qui se veut assurée.

                  Pour lui, pas question de mettre la main à la pâte devant les clients.

                  Il met la pression sur la chef de magasin, qui la reporte sur les caissières faisant fonction de tout et de rien à la fois.

                  Là où il y a abus, et sans s’immiscer dans le mode de management ou de gestion de ces magasins, c’est quand vous en fréquentez plusieurs d’une même zone.

                  Certains peuvent dépendre du même “Responsable Réseau” (qui s’occupe en général de 3 à 5 magasins).

                  Vous constaterez une différence énorme dans les magasins, selon que le personnage soit présent ou non :

                  – Si présent, personnel hyper stressé, erreurs multiples, visages fermés, files d’attente importantes, etc.
                  – Si absent, personnel plus détendu, plus efficace, plus souriant, moins d’attente aux caisses

                  Le problème, c’est que le client le ressent vraiment.

                  Déjà qu’aller chez un hard discounter n’est pas forcément emballant, la présence du “Responsable Réseau” peut transformer l’expérience en calvaire… »

                  *Les petites entités, genre « City » ou « Market », en font partie, puisqu’elles appartiennent à ces grandes enseignes. Après avoir détruit les petits commerces, ils reprennent les lieux et essaiment, souvent avec des « franchisés ». In fine, ça profite toujours à quelques grands groupes monopolistiques et pyramidaux.
                  Par contre, le petit personnel est souvent plus convivial, car on leur demande de fidéliser la clientèle, l’hyper n’étant souvent qu’à quelques kilomètres…

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              Complètement d’accord. Et lorsqu’une caissière tente de me vendre le truc, je lui explique l’impact sur son emploi.

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                Attention, je parle des « caisses automatiques », pas des scannettes, principe que je trouve plus lamentable encore  !

        2. Avatar photo

          Aujourd’hui, après une longue marche en forêt, en petit groupe, nous avons parlé « allergies »…
          Il s’avère que les gens sont devenus allergiques à la nature, les pollens en tête.
          J’ai essayé d’expliquer que cela était dû à tout ce que l’on nous inocule, nous fait manger, boire, respirer…
          Mais on préfère attaquer le bouleau plutôt que le colza OGM by Monsanto !

          Bon, avec mes douze kilomètres, j’ai bien dû évacuer 1 % des toxines/toxiques de cette pizza ;-)

  3. Avatar photo

    Bonjour Cher Grinçant,

    Je ne peux qu’approuver vos propos (comme le plus souvent). J’ai 58 ans (oui, je sais, je ne les fais pas… :)), et des fraises, j’en aie bouffées pendant un paquet d’années… Et quand elles avaient encore du goût, je dois confier que j’aimais ça !
    J’aimais tellement ça, qu’un soir, il y a quelques années, en rentrant du boulot, je passe devant mon maraîcher préféré qui les avait particulièrement bien présentées sur son étal tout près des passants… Et là… Je craque ! Une envie irrépressible de fraises !
    Je ne lésine pas et m’en achète un kilo. Bah, tiens !
    A peine arrivée chez moi (et c’était tout près), je les nettoie comme ma Maman m’avait expliqué : avec un jus de citron.
    Je dois avouer aussi que je n’ai pas mis longtemps à succomber à leur appel…
    Seigneur, Marie, Joseph ! Le lendemain, je développais un urticaire géant, commençant au visage et au cou. Et il a mis un bon mois à descendre jusqu’à mes pieds pour bien me recouvrir le corps (et je ne suis pas bien grande).
    Verdict du médecin : ce n’est pas aux fraises auxquelles vous êtes allergiques mais aux engrais qu’on leur met dessus. Oui, merci.
    Quelques temps plus tard, j’invitais une cliente un midi au restaurant. Dans le feu de la conversation, je choisis en dessert un entremet qui se voulait léger et j’ai oublié de repérer le fruit qui ramenait sa fraise en son sommet. La conséquence fut moins grave, mais je fus de nouveau atteinte d’urticaire.
    Je n’ai plus jamais retenté l’expérience et sincèrement, tant mieux !
    Les fraises (à part les Tagada, tsoin-tsoin), n’ont plus aucun goût… Et je n’ai pas de jardin !
    J’habite à Nice et c’est affligeant de constater que les fruits viennent du Maroc, de Tunisie et autres contrées lointaines.
    J’attends la saison des tomates sans graines.

    1. Avatar photo

      Les fraises, c’est un gros business bien juteux, mais sans aucun goût, comme vous le précisez.
      Gariguette, Mara des Bois and Co, des produits OGM (ne pinaillons pas, cf. « inventions » de l’INRA) bien commerciaux…
      Entre le « produit » et tout ce qu’ils mettent dedans, dessus et autour, on a bien du mouron à se faire.

      Et, puisque nous sommes dans les anecdotes pas si anodines, je vais vous en raconter aussi une…

      Comme vous, je me suis retrouvé un beau matin avec des plaques rouges.
      Diagnostic de la dermatologue –> Allergie –> Allergologue
      L’allergologue m’a collé différents patches, des classiques, mais aussi avec des produits que j’utilisais régulièrement.
      Le résultat a été sans appel… Une seule « réaction » : mon eau de toilette !
      Le problème, c’est que je l’utilisais depuis des années…
      Et comme ça, subitement, allergie !
      Explication de l’allergologue : ça peut arriver, comme ça, subitement, sans raison apparente (inquiétant). Ou alors, ils ont changé la composition en cours de route.
      Malheureusement, ces compositions sont « secrètes », et les parfumeurs ne répondent en général pas aux éventuelles demandes des praticiens.
      Donc, on se retrouve allergique à une substance inconnue, avec un risque qui plane, comme ça…
      Cela m’est arrivé avec Fahrenheit de Dior‎, qui n’est pas un produit de grandes surfaces.
      Depuis, j’angoisse presque en entrant dans une parfumerie !

      Et c’est ce que je disais plus haut, maintenant, les gens deviennent aussi allergiques au « naturel » (la nature, la vraie) !

      Mais où allons-nous ?

  4. Avatar photo

    Dans le genre, j’adore !
    Regardez bien cette photo, prise ce matin dans un hypermarché Cora sous le regard désapprobateur d’un retraité qui se demandait bien ce que je foutais…

    Balance fruits et légumes, la

    1) En haut, une caméra pour « reconnaître » ce que vous pesez… Manque de bol, ça ne marche pas à tous les coups. Mes pêches blanches étaient reconnues comme des jaunes ou comme des nectarines. Mais le dysfonctionnement est prévu, la démarche est expliquée sur l’affichette à droite, ainsi que sur l’écran tactile. Moralité, c’est le client, suspect, qui doit surveiller la machine ;-)

    2) « Pesée sous surveillance », étiquette rouge sur l’imprimante, à droite, avec un visuel bien explicite.

    3) « Le magasin se réserve le droit de repeser vos sachets en caisse. La Direction », étiquette rouge en haut à droite de l’écran.
    Effectivement, en caisse automatique, une intervention de l’hôtesse a été nécessaire pour passer au « paiement ».

    Et, sur l’écran, un joli slogan :
    « Cora & moi, la confiance est là »

    Il faut en rire ou en pleurer ?

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