Un vrai pêcheur, à l’ancienne.
Avec ses bottes, et même un tablier.
Du matériel classique.
Pas un barda électronique.
Il pêche un peu de tout.
Mais son dada, c’est la carpe.
Elles, il les remet toujours à l’eau.
Contrairement aux autres poissons.
Qui enfoncent son bouchon.
Ferrés qu’ils sont à son hameçon.
Alors là, celui-là, il fallait — finalement — que je vous en parle !
Il est probablement ordinaire, mais pour moi il est extraordinaire.
Il s’agit d’un arbre, d’un simple arbre.
Dont je ne connais même pas l’espèce/essence.
Et je ne fais même pas de recherches, car peu m’importe.
Il est là, dans sa prairie, en bord de rivière.
Et il m’a toujours interpellé.
Je le voyais toujours de loin.
Et il était toujours un peu caché, par des herbes, des branches.
Pire, il me semblait toujours flou, même en le photographiant !
Mais à chaque passage, je me disais : « Quel arbre ! »
Et lorsque je n’étais pas seul, je le pointais du doigt avec un : « Regardez ! »
Puis, une fois de l’autre côté, je le laissais au loin.
Suivant le chemin « normal », que je m’étais fixé.
Bien curieuse découverte…
Comme du minerai, un peu rouillé.
Des petites pierres, assez anodines.
Et pourtant, elles ont un terrible pouvoir.
Après recherche/analyse, c’est fabriqué par l’homme…
Du sulfure de fer, et de la zéolithe imprégnée de chlorure de sodium.
Le pouvoir ? Celui d’absorber… l’oxygène !
On s’en sert — notamment — pour la désinsectisation par « anoxie statique »…
C’est à l’intérieur d’un petit sachet…
Avec la mention « Ne pas manger », en différentes langues.
Lire la suite »De l’anoxie dans l’assiette
Hier, j’ai regardé « Il ÉTAIT une FORÊT », un film de 2013, de Luc Jacquet.
Avec comme fil conducteur et narrateur Francis Hallé, Botaniste et spécialiste de la forêt tropicale. Adepte de la cime des arbres, et donc de la canopée.
Un vrai régal, ce film, essentiellement tourné au Pérou et au Gabon.
L’homme détruit les forêts, et l’on nous conte comment elles se génèrent/régénèrent, au prix d’un processus long et complexe, avec des écosystèmes merveilleux et étonnants qui se développent dedans, autour, et essaiment.
Et justement, comment les arbres font-ils pour se reproduire, eux qui sont condamnés à grandir et vivre immobiles ?
Par tous les moyens possibles, avec leurs graines !
Sont mis à contribution le vent, l’eau, et bien sûr les animaux.
Pour ces derniers, cela passe par l’alimentation, la digestion, et le largage de fientes, crottes ou autres bouses.
Elles sont bien utiles, et même vitales, car elles transportent aussi la vie.
L’homme l’a complètement oublié dans son univers artificiel et aseptisé de prédateur ultime et universel.
Lire la suite »Enterrons 2017 mieux qu’une crotte – Vœux
La mer, du sable, des algues, des galets, parfois des méduses ou même des bécasseaux sanderling.
Que le ciel soit plombé ou avec un merveilleux soleil, surtout à l’heure dite « dorée » pour les photographes.
Même quand il fait froid, qu’il est agréable de remonter la plage, le nez au vent !
Mais qu’il est désagréable de croiser des objets incongrus, polluants évidents.
En pleine pénurie — artificielle — de beurre, voilà l’agroalimentaire qui se manifeste d’une manière bien inopportune.
« Elle & Vire », « Le Beurre Tendre », « Au sel de Guérande », « Fabriqué en Normandie »…
Lire la suite »Elle & Vire, sur la plage abandonnée
Le nouveau catalogue JouéClub “Noël 2017” est arrivé !
– 400 pages pour 442 grammes sur la balance.
– 18,9 cm de largeur pour 21,9 cm de hauteur
– 9,3 millimètres d’épaisseur.
À titre d’exemple « Les Horizons », l’immeuble le plus haut de Rennes (100 mètres), comporte 480 appartements, donc 480 boîtes aux lettres.
En admettant qu’il n’y ait pas de « Stop pub » sur les boîtes, cela veut dire :
Lire la suite »Des jouets plein les horizons, un rêve de JouéClub
Ce matin avait tout pour être ordinaire.
Mais, contre toute attente, il fut enchanteur.
Des moments simples, des choses simples.
Probablement question de regard aussi.
D’empathie, de lâcher-prise.
Mais je fais ce que beaucoup se refusent.
Ou disent ne pas pouvoir s’offrir.
Le manque d’argent est difficilement recevable.
Alors on avance le manque de temps.
Encore et toujours le manque de temps.
N’est-ce pas agréable de tomber sur ce genre d’endroit, avec une table de pique-nique prête à vous accueillir, des arbres pour vous abriter, des oiseaux pour vous enchanter, et un lac à contempler ?
Pour passer un bon moment en famille, ou avec des ami(e)s, ou même seul, pour faire une pause en randonnée.
N’est-il pas sympathique de le trouver propre, accueillant, presque confortable ?
Un peu comme ici, comme une invite :
Lire la suite »Tables de pique-nique et concours de connerie
Après le discours — à gerber — de Donald Trump de jeudi dernier, au cours duquel il annonçait que les États-Unis se retireraient des Accords de Paris sur le climat — pour lesquels je n’ai pourtant aucune sympathie tellement c’est de la marchandisation du droit de polluer —, je suis tombé en arrêt devant ce qui me semble symbolique de son état d’esprit à la « America first ».
Dans une province bien française, sur un parking bien public, j’ai pu photographier (son propriétaire devait être fier s’il m’observait) ce gros bouzin à défriser toute personne un peu soucieuse de la planète, du bien commun et de l’avenir de nos enfants.
Plutôt que les torchons ou les toilettes sèches, beaucoup vous diront « C’est la ouate que je préfère ».
Ben moi aussi, je vous l’avoue, mais il y a des choses qui m’énervent, notamment certaines publicités, comme la dernière de Lotus, ou de voir des chariots remplis d’un lot de soixante-douze rouleaux de PQ, parce que c’est en promo.
La cellulose, tout le monde en consomme, ou presque, pour essuyer, tantôt des giclures sur une table, tantôt des postérieurs ou des embouchures d’appareils urinaires.
Bref, ça fait partie de la vie et du quotidien.
Mais justement, dans les petits gestes du quotidien, n’est-il pas possible de s’observer et de se dire « Ah ben tiens, là aussi, je pourrais faire un effort, optimiser !… » ?
Réflexion de tous les instants, même en cuisine ou aux toilettes.
Je ne vais pas vous faire un dessin ni un roman, j’espère que vous comprendrez simplement.
Lire la suite »PQ et essuie-tout en rouleaux optimisés (J’ai testé)