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À la poursuite des puces de mer

Hier, 18h24, heure de Paris.
Surprenante apparition sur cette plage.
Marée montante, une vague vient d’avancer.
Repoussant des puces de mer par milliers, par millions.
Elles s’agitent, sautent dans tous les sens.
Et se posent des oiseaux inhabituels, inconnus de moi.
Magnifiques et gracieux, vifs et saccadés.
Ils se déplacent en petites meutes, rapidement.
En picorant avec élan, promptitude et précision.
Scène cruelle, mais plutôt belle.
Cette tuerie a un sens, elle n’est pas gratuite.
Ces oiseaux viennent de loin, de très loin, d’Arctique.
Et ils m’ont fait passer un petit moment magique.

Je vous présente des Bécasseaux sanderlings…

© PF/Grinçant.com (2017)

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2 commentaires sur “À la poursuite des puces de mer”

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    Avec leur réchauffement climatique, on va finir sur la banquise. Je suis plutôt climato-sceptique. Que valent leurs études météo de 2 siècles de relevés à l’échelle d’existence de la planète .

    1. Avatar photo

      Disons que le Bécasseau sanderling à l’habitude de voyager :

      « Il passe l’été et niche dans les régions autour du cercle polaire arctique et migre sur de longues distances hivernant jusqu’en Amérique du Sud, Europe du Sud, en Afrique et en Australie. Très grégaire en hiver, il forme parfois de grands groupes dans les vasières côtières ou sur les plages de sable fin. » (Wikipédia)

      J’ai aussi lu ailleurs : « La France accueille des oiseaux originaires du Groenland et de Sibérie. »

      Leurs “études” ? Que dalle !
      C’est pour rendre l’homme important.
      Même les prévisions météorologiques à 5 jours sont souvent foireuses, alors, pour le reste…

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