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Lâcher-prise

Lâcher-prise

Bonnes fêtes de fin d’année, bande de pingouins

Ils ne sont que deux, donc moins de six.
Ils semblent pratiquer la distanciation sociale.
Il n’y a qu’un cadeau, mais ils ne l’ouvriront pas.
Je parle de ces deux pingouins de lumière.
Hier, 19h22, premier jour du « couvre-feu » national…
J’ai décidé de faire un saut à la supérette du coin, qui ferme normalement à 20 heures.
Presque seul dans les rues, je marche d’un bon pas, toujours sans masque.
Et, arrivé sur la place où se trouve le magasin, mon intuition se confirme…
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Qui l’eût crue, d’Eiffel à Broussaille

Rambarde EiffelCette boucle, je l’avais faite mardi 8 décembre.
Environ neuf kilomètres.
Bon, le sol était un peu gadouilleux, mais ça passait.
Il faisait beau et bon le long de cette rivière et dans les marais.
Trois rencontres pas très sauvages en guise de diversion.
Un chat tout gris avec un oreille échancrée.
Je m’approchais d’un mètre, il reculait d’un mètre.
Un petit toutou noir et blanc tout joyeux.
Avide de caresses, même par des inconnu(e)s.
Et une bestiole toute noire qui ne ressemblait à rien.
Elle me poursuivait en aboyant, et en fuyant dès que je me retournais.

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Bécasses masquées vs Bécasseaux sanderlings

Dimanche dernier, 29 novembre 2020.
Le lendemain du desserrage de laisses.
Vingt kilomètres de rayon, pour trois heures maximum, toujours avec « Attestation de déplacement dérogatoire ».
« Oh merci mon divin Président ! » devaient se dire beaucoup de zombies.
Pour ma part, je suis parti à quarante kilomètres, et pour quatre heures de marche.
On ne plaisante pas avec la dissidence !
Bien sûr, pas de masque pour m’asphyxier.

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Un coup de pétoire dans la cigogne, ça vous dit ?

Fascinant !
La chasse — une activité évidemment essentielle — est autorisée malgré le « confinement » !
Des coups de feu venus d’un peu partout.
Des mecs avec un gilet fluo jaune/orangé un peu partout.
Derrière les haies, dans les champs, là, à proximité des marais.
Sur une petite route, un type qui monte péniblement dans sa camionnette blanche.
Il a son gilet, une corne de chasse en bandoulière, un couteau à dépecer à la ceinture.
Il fait cent mètres et s’arrête un peu plus loin pour redescendre de son corbillard/carnier.
Il a même son talkie-walkie qui claironne : « On a des chevreuils, et… »
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Contraste, de la souffrance au bonheur

RegardVendredi 20 novembre 2020, sortie en ville.
Dans mon rayon d’un kilomètre et dans la limite d’une heure.
314 hectares théoriques — (1 km)² x π —, mais beaucoup moins en réalité.
Une ville morte, condamnée, triste.
Que des zombies masqués et apparemment fiers de l’être.
Je suis le seul à ne pas en porter, comme d’habitude.
Il faut savoir affronter les regards débiles/apeurés/agressifs.
C’est au choix, et c’est cumulable.
Et mon appareil photo à la main, pas discret, comme une arme.
Autant cumuler les griefs quand on est qualifié de complotiste, voire de terroriste.
Pas trop le moral dans cette ambiance glauque malgré une météo radieuse.
Je pourrais même parler de souffrance à errer dans ce contexte.
J’essaye cependant de regarder, et de ramener quelques clichés.

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Sortie dérogatoire au fisheye

C’était jeudi dernier, 5 novembre 2020.
Sortie dérogatoire dans un rayon d’un kilomètre.
Une seule fois par jour, c’est ce que dit le formulaire.
Obligation donc de tourner en rond, ou plutôt en bourrique.
Alors j’ai décidé de m’amuser, en sortant un objectif de circonstance.
Un fisheye, ou « œil de poisson ».
Vision à 180 degrés, c’est impressionnant.
Et les déformations qui vont avec.
De quoi s’amuser.
Pour voir large dans un horizon étroit.
Pour voir un monde déformé, puisqu’on nous le déforme.
Je vous présente l’animal, un 8 mm Samyang à projection stéréographique.
C’est du coréen (du sud), et c’est tout manuel.

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Lâchons un peu prise

Mustang en plein lâcher-priseBon, que vous dire dans cette ambiance bien glauque ?
Pas grand-chose, sinon de prendre de la distance.
De vous écouter, d’activer vos neurones, votre imagination.
De trier le bon grain de l’ivraie.
De fuir le négatif pour vous accrocher au positif.
D’évacuer les MPN, les parasites, les toxiques, les inutiles.
De revenir à des fondamentaux, à l’essentiel.

Alors, une fois de plus, je vais essayer de vous changer les idées.
Avec quelques photographies issues de deux balades/randos récentes.
Pour vous faire prendre l’air, d’autant que nous manquons d’oxygène en ce moment.
Pour vous aérer l’esprit, alors que l’on fait tout pour nous l’enfumer.
Pour contempler un peu de beau, alors qu’on nous inonde de moche.
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À Kerhinet, les masques tombent

Organisation d’un rendez-vous galant sur Nantes ou ses environs…
Vous le savez probablement, le masque, ça n’est pas du tout ma tasse de thé.
En cherchant dans la PQR, j’apprends que le préfet de Loire-Atlantique (44) a décidé d’étendre son port obligatoire — en extérieur — à toute l’agglomération nantaise « Nantes Métropole », soit pas moins de vingt-quatre communes.
Comme il est hors de question de cautionner un tel délire, je cherche une alternative à proximité.
Et je pense alors à la jolie cité de Guérande.
Mais le port du masque était obligatoire « intra-muros » du 17 juillet au 15 septembre 2020…
Qu’en est-il maintenant, première décade d’octobre ?
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PF/Grinçant, un objectif, des moutons, un arbre, des ruines

Un drôle d’énergumène perché sur un rocher.
Dominant des flots tumultueux.
Sorti récemment d’hôpital, puis d’une coloscopie, et enfin d’une sciatique.
Pas de masque, la liberté, le grand air, le lâcher-prise.
Des bonnes ondes comme la Nature sait en communiquer.
Un appareil photo sophistiqué entre les mains.
Avec un zoom qui en impose.
Lumineux, grande ouverture.
Longue plage focale, angle de shooting de 12 à 34 degrés.
Efficace et net, de 1,30 m à l’infini.
Pare-soleil en corole.
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Il y a le Covid au lac

Le lacMême le lac perd la boule !
Habitué de ce lieu, je l’ai retrouvé dans un drôle d’état.
Il faut dire qu’une sciatique m’en avait tenu à distance.
Mais, pour ces retrouvailles, drôle d’ambiance.
Comme si tout était déréglé, anormal, irréel.
Heureusement, même dans ses errances, la Nature reste belle.
Ce qui n’est pas le cas de l’homme, pitoyable à l’état de lopette.
Mais il faudrait presque se demander si cette folie n’impacte pas tout.
Je commence à me poser sérieusement la question…

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