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Lâcher-prise

Lâcher-prise

Rando suicide ou rando salvatrice ?

Dimanche 3 janvier, première randonnée de l’année 2021.
La veille au soir, rendez-vous était donné pour une sortie en forêt, à deux, à partir de 9h00.
J’avais bien des craintes pour la météo qui mentionnait « Rares averses », mais de la neige pour l’après-midi.
8h30, je m’attendais à devoir gratter le pare-brise de ma Xantia dernier modèle.
Ma station météo m’indiquait 2°C sur mon balcon, juste avant de descendre.
Mais non, seulement un peu de… pluie !
Au moment de sortir de la quatre voies, accalmie, la pluie s’est arrêtée.
Mais, arrivé sur le parking de la forêt, elle était de retour.
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Messages pour cette nouvelle année 2021 — Vœux

2020, terminé !Drôle d’année que 2020.
Alors, autant en terminer, et passer à autre chose.
Mathématiquement, ce sera 2021.
Pas évident de présenter des vœux.
Mais c’est la coutume, et ici je n’y déroge pas.
C’est sincère de mon côté, du moins pour vous qui me lisez.
Mais ça n’est pas le cas pour tout le monde.
Des êtres maléfiques font tout pour nous pourrir l’époque et la vie.
Alors il faut chercher ailleurs pour se réconforter, pour y croire.
Pour ma part, j’ai trouvé quelques messagers.
Et je leur laisse la place…

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À la rencontre de la louve de Saarloos

L'œil de la louveDécidément, cela devient presque un jeu pour moi.
Patauger, chercher la gadoue, éviter glissades et enlisements.
Évaluer la hauteur de l’eau par rapport à mes chaussures.
Arriver à ce qui semble être une impasse, et pouvoir continuer.
Marcher en bord de rivière au risque de déraper.
Et de me faire emporter par le courant, par des flots tumultueux.
Le tout sans même savoir nager, ce qui rajoute un peu de piment.
Et du piment, dans la vie, il en faut plus que jamais.

Cette ambiance est vraiment magique.
Le bruit de l’eau, l’humidité ambiante.
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Bonnes fêtes de fin d’année, bande de pingouins

Ils ne sont que deux, donc moins de six.
Ils semblent pratiquer la distanciation sociale.
Il n’y a qu’un cadeau, mais ils ne l’ouvriront pas.
Je parle de ces deux pingouins de lumière.
Hier, 19h22, premier jour du « couvre-feu » national…
J’ai décidé de faire un saut à la supérette du coin, qui ferme normalement à 20 heures.
Presque seul dans les rues, je marche d’un bon pas, toujours sans masque.
Et, arrivé sur la place où se trouve le magasin, mon intuition se confirme…
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Qui l’eût crue, d’Eiffel à Broussaille

Rambarde EiffelCette boucle, je l’avais faite mardi 8 décembre.
Environ neuf kilomètres.
Bon, le sol était un peu gadouilleux, mais ça passait.
Il faisait beau et bon le long de cette rivière et dans les marais.
Trois rencontres pas très sauvages en guise de diversion.
Un chat tout gris avec un oreille échancrée.
Je m’approchais d’un mètre, il reculait d’un mètre.
Un petit toutou noir et blanc tout joyeux.
Avide de caresses, même par des inconnu(e)s.
Et une bestiole toute noire qui ne ressemblait à rien.
Elle me poursuivait en aboyant, et en fuyant dès que je me retournais.

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Bécasses masquées vs Bécasseaux sanderlings

Dimanche dernier, 29 novembre 2020.
Le lendemain du desserrage de laisses.
Vingt kilomètres de rayon, pour trois heures maximum, toujours avec « Attestation de déplacement dérogatoire ».
« Oh merci mon divin Président ! » devaient se dire beaucoup de zombies.
Pour ma part, je suis parti à quarante kilomètres, et pour quatre heures de marche.
On ne plaisante pas avec la dissidence !
Bien sûr, pas de masque pour m’asphyxier.

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Un coup de pétoire dans la cigogne, ça vous dit ?

Fascinant !
La chasse — une activité évidemment essentielle — est autorisée malgré le « confinement » !
Des coups de feu venus d’un peu partout.
Des mecs avec un gilet fluo jaune/orangé un peu partout.
Derrière les haies, dans les champs, là, à proximité des marais.
Sur une petite route, un type qui monte péniblement dans sa camionnette blanche.
Il a son gilet, une corne de chasse en bandoulière, un couteau à dépecer à la ceinture.
Il fait cent mètres et s’arrête un peu plus loin pour redescendre de son corbillard/carnier.
Il a même son talkie-walkie qui claironne : « On a des chevreuils, et… »
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Contraste, de la souffrance au bonheur

RegardVendredi 20 novembre 2020, sortie en ville.
Dans mon rayon d’un kilomètre et dans la limite d’une heure.
314 hectares théoriques — (1 km)² x π —, mais beaucoup moins en réalité.
Une ville morte, condamnée, triste.
Que des zombies masqués et apparemment fiers de l’être.
Je suis le seul à ne pas en porter, comme d’habitude.
Il faut savoir affronter les regards débiles/apeurés/agressifs.
C’est au choix, et c’est cumulable.
Et mon appareil photo à la main, pas discret, comme une arme.
Autant cumuler les griefs quand on est qualifié de complotiste, voire de terroriste.
Pas trop le moral dans cette ambiance glauque malgré une météo radieuse.
Je pourrais même parler de souffrance à errer dans ce contexte.
J’essaye cependant de regarder, et de ramener quelques clichés.

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Sortie dérogatoire au fisheye

C’était jeudi dernier, 5 novembre 2020.
Sortie dérogatoire dans un rayon d’un kilomètre.
Une seule fois par jour, c’est ce que dit le formulaire.
Obligation donc de tourner en rond, ou plutôt en bourrique.
Alors j’ai décidé de m’amuser, en sortant un objectif de circonstance.
Un fisheye, ou « œil de poisson ».
Vision à 180 degrés, c’est impressionnant.
Et les déformations qui vont avec.
De quoi s’amuser.
Pour voir large dans un horizon étroit.
Pour voir un monde déformé, puisqu’on nous le déforme.
Je vous présente l’animal, un 8 mm Samyang à projection stéréographique.
C’est du coréen (du sud), et c’est tout manuel.

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Lâchons un peu prise

Mustang en plein lâcher-priseBon, que vous dire dans cette ambiance bien glauque ?
Pas grand-chose, sinon de prendre de la distance.
De vous écouter, d’activer vos neurones, votre imagination.
De trier le bon grain de l’ivraie.
De fuir le négatif pour vous accrocher au positif.
D’évacuer les MPN, les parasites, les toxiques, les inutiles.
De revenir à des fondamentaux, à l’essentiel.

Alors, une fois de plus, je vais essayer de vous changer les idées.
Avec quelques photographies issues de deux balades/randos récentes.
Pour vous faire prendre l’air, d’autant que nous manquons d’oxygène en ce moment.
Pour vous aérer l’esprit, alors que l’on fait tout pour nous l’enfumer.
Pour contempler un peu de beau, alors qu’on nous inonde de moche.
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