Grèves et surenchère dans le mal-être
La grève des cheminots nous montre un pitoyable spectacle.
Ou plutôt elle le met en exergue…
Celui d’un mal-être presque généralisé.
Des gens qui ne voient même pas qu’ils se comportent comme des bestiaux.
Comme des moutons, des veaux qui entrent dans une bétaillère.
En franchissant des voies dans les gares, en entrant dans des TER par les fenêtres.
En poussant à reculons pour se faire une place dans un wagon déjà plein.
En voyageant — quand ils y arrivent — serrés les uns contre les autres, à se renifler.