Pour mon anniversaire (31 mai), je me suis offert un drone.
Un tout petit, un DJI Mini 2.
249 grammes affichés sur la carlingue.
En réalité, 238 sur la balance, batterie, carte microSD et étiquettes d’identification comprises.
Je pèse 355 fois plus, rien de moins — imaginez la taille du truc si je devais voler (en altitude) —, et sans parler de mon nouveau sac à dos.
Un petit engin qui vole à presque 60 km/h.
J’ai tout fait dans les règles, pris toutes les précautions.
Enregistrement sur AlphaTango et obtention d’un numéro en tant qu’exploitant d’UAS (aéronef sans pilote).
Passé — et réussi du premier coup (score 95 %) — le QCM en ligne en tant que « télépilote » (catégories C1/C3).
Vu sa taille (<250 g), ça n’était pas indispensable, mais j’ai mis un point d’honneur à l’obtenir.
Mon premier décollage/atterrissage s’est fait dans un petit jardin public (interdit, mais désert).
Ensuite, j’ai pris le risque de le faire décoller dans mon… appartement !
Jeudi, j’ai enfin reçu mon « Landing pad », avec un joli “H”, comme une piste pour hélicoptère.
J’ai acheté un simulateur de drone (VelociDrone) sur PC, puis un deuxième (Liftoff), mais je n’y arrive pas avec ma manette de jeu.
Et je me suis mis à chercher un « spot » pour sa véritable inauguration, en me disant que le mieux était d’y aller franco.
Beaucoup de zones sont interdites de survol : les plages, les lieux habités, les sites sensibles, etc.
Donc, passage par Géoportail pour voir les zones autorisées.
Et j’ai opté pour une forêt — d’autres auraient choisi un terrain bien dégagé — que je connais bien, pour une « croisée » (des chemins) qui me semblait idéale pour décoller/atterrir.
À l’Ouest, c’est interdit, mais à l’Est c’est OK, vol possible.
J’ai agencé mon nouveau sac comme si je partais pour un raid photographique.
Rien de moins que 11,1 kg sur la balance : impressionnant comme on arrive à remplir ce genre de chose !
Et me voilà sur le parking de la forêt, en ce beau samedi ensoleillé…
Belle allée, quel plaisir !
Presque une route : 4 kilomètres (à pied) pour atteindre ma « croisée »
J’y suis, j’installe ma « plateforme » de décollage/atterrissage
Et voilà, l’engin est en l’air !
C’est épatant de le voir à quelques mètres de moi !
Puis, comme une envie d’aller rejoindre les nuages, même si je ne peux dépasser 120 mètres de hauteur (la réglementation)
Mais il a repéré un avion de ligne, alors la chasse commence…
Trêve de plaisanterie, je vous parle d’un drone, alors montons à bord, même si c’est un « UAS », donc sans passager (ou une coccinelle clandestine et/ou fainéante ?)
Eh oui, c’est bien une « croisée » de chemins !
La grande allée empruntée pour arriver jusqu’ici…
Et je prends de l’assurance, pour aller survoler un étang que j’affectionne particulièrement…
Vu d’en haut, l’écosystème saute aux yeux !
C’est une forêt, alors autant être à hauteur d’arbres…
Pour voir d’en haut le « télépilote » et son « landing pad » de 50 centimètres de côté…
Le drone approche, il faut bien viser et se poser en douceur…
Mais avant, une petite allée à deux mètres du sol, façon insecte/oiseau : la moindre erreur, et c’est le crash !
Et enfin, retour à la base…
Mission accomplie…
Inauguration réussie !
40 minutes de vol sans pépin.
Reste à me perfectionner !…
Vignette : « Un télépilote débraillé »
© PF/Grinçant.com (2021)
Superbes photos avec cet appareil : l’objectif doit être de bonne qualité/netteté pour sortir des images/vidéos d’une telle clarté/pureté.
Et 40 minutes d’autonomie, cela vaut le coup, à part que vous ayez remplacé les accus en milieu de vol, car si je me souviens bien il était donné pour 20 minutes d’autonomie.
Un passe-temps agréable qui vous fait découvrir des lieux sous un autre angle, comme si vous étiez à bord d’un planeur, d’un hélico…
Assurément un bon investissement pour un(e) divertissement/distraction qui était réservé(e) il y a quelques années à des spécialistes fortunés/aisés. Et c’est en le manipulant que vous allez découvrir/appréhender les possibilités de ce drone.
« Les drones (…), ces avions sans pilote utilisés pour observer les mouvements de l’adversaire »
(le Monde, 5 mai 1999, p. 4).
C’est un « petit capteur » (1/2,3 de pouce) de « seulement » 12 millions de pixels en photo (fait de la 4K en vidéo), mais les résultats sont assez bluffants.
L’autonomie est donnée pour 31 minutes avec une batterie, et j’ai 3 batteries en rotation. Là, j’ai utilisé 2 batteries, et il s’agit de 40 minutes de « vrai » vol. Après, il y a la marge de sécurité, et toutes les bidouilles effectuées au sol alors que le drone était sous tension.
Dans le principe, ça ressemble beaucoup plus à un hélico qu’à un planeur, c’est un petit « quadricoptère » avec 8 hélices.
Les progrès sont stupéfiants quand on voit de tels engins. Et dire que DJI est une marque… chinoise !
Je reviens d’une nouvelle séance de vol un peu chaotique, et je pense raconter ça demain dans un billet. ;-)
Allez, j’ose, c’est tentant et facile .
Donc, en clair, vous prenez de la hauteur ;)
Bon vol, et c’est vrai que ces drones peuvent avoir un côté… à la découverte des mondes ignorés, perdus, oubliés ou autres, par exemple.
Mieux, je m’envoie en… l’air !
Même si cela permet de faire aussi du rase-mottes/ras des pâquerettes, ce qui est également l’une de mes spécialités. ;-P
Je suis toujours impressionné par la qualité et la facilité de manœuvre de ces engins.
Grinçant, si vous voulez la jouer pro jusqu’au bout, le H est orienté au Nord :-)
Le bas du H, ou le haut du H ?;-P
Ça dépend de la police de caractère, de la graisse et de l’âge du capitaine ;-)
C’est du « sans sérif », l’IMC est un peu limite en ce moment, et l’âge c’est maintenant 59 ans.
De quoi perdre le Nord !
J’utilise le côté orange, je devrais peut-être utiliser le bleu pour mieux décoller/atterrir. ;-)
Cela dit, je trouve cet accessoire presque indispensable, reste à l’équiper d’une boussole et d’un balisage lumineux à LED (RGB bien sûr). L’anémomètre posé à proximité, à la verticale, fera « tour de contrôle ». Un vrai « Pro » !