Vendredi, premier jour du deuxième confinement.
En fin de journée, je me suis tapé les 17 pages de l’imbitable décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020.
Signé Jean Castex « Premier ministre », Olivier Véran « ministre des solidarités et de la santé », Gérald Darmanin « ministre de l’intérieur » et Sébastien Lecornu « ministre des outre-mer ».
Notez les minuscules aux titres/fonctions — “minus” (habens) —, ça ne s’invente pas.
Des gens qu’il ne faudra pas oublier le moment venu, et d’ailleurs je me demande pourquoi ce moment n’est pas déjà là.
Un condensé de charabia liberticide, des mesures ciselées par des manipulateurs pervers narcissiques psychopathes pour nous massacrer, nous détruire physiquement et mentalement.
Des trucs de faux-culs notoires, de traitres à la Nation, de fous furieux et d’enfoirés hors catégories.
Le tout guidé par leur « maitre », le jupitérien Macron, marionnette allumée à la poudre de perlimpinpin mode sarbacane.
Bref, de quoi entamer une bonne nuit.
Mais c’est la tourmente, d’affreux cauchemars.
Les têtes de rats susvisées qui défilent, entourées de leur bandes maléfiques.
Et même l’apparition en gros plan d’une Roselyne Bachelot, c’est dire.
De quoi me réveiller dans un état proche de l’apoplexie.
1h30, je décide de sortir une boîte d’Alprazolam, aussi appelé Xanax.
1h35, je prends un comprimé alors que j’en avais déjà gobé un à 20h00.
J’allume alors ma télé 4K, histoire de me prendre de la lumière bleue.
Et je regarde des vidéos « complotistes » — celles qui disent la vérité — en fouinant bien sur YouTube.
Au passage, je me reprends des images de Macron, de quoi continuer mes cauchemars, mais éveillé.
Finalement Morphée arrive, car elle aime bien s’accoupler avec Xanax.
8h00, je me lève et j’oblige mes stores à faire de même.
Voici ce que je vois devant mon balcon…
Les échafaudages sont toujours là, mais heureusement ils devraient être démontés la semaine prochaine.
Enfin, si ce « confinement » ne remet pas le merdier dans ce chantier.
Remarquez le filet qui ressemble à une moustiquaire.
Ça me protège des chauves-souris.
Mais les pangolins peuvent toujours monter par les échelles.
Au loin, c’est gris, c’est la brume.
8h05, je regarde ma montre connectée qui me confirme bien l’ambiance extérieure.
Mais heureusement, chez moi c’est douillet, 22,8 °C et 52 % d’hygrométrie à l’intérieur.
Il fait toujours sombre, j’allume une lampe d’ambiance.
J’ai réglé en vert, la couleur de l’espoir, car il en faut en ce moment.
Et ça me rappellera la Nature dont je vais encore être privé.
8h10, confinement oblige, je sors du pain du congélateur.
De toutes les manières, le boulanger du coin va faire faillite.
8h20, je contemple la cafetière.
Et me demande quel café je vais me faire.
Au passage, je décide de réduire ma consommation, ça mettra en faillite au moins sept entreprises.
Des italiennes, vu que c’est le merdier liberticide aussi là-bas, mais aussi deux françaises, dont une brûlerie bretonne.
Sans parler de la société en ligne chez qui je commande habituellement et qui ne me fait même plus de « cadeaux » vu que je suis un habitué.
8h25, j’ai choisi une dosette de déca sans solvant.
Et le café est servi dans une tasse double paroi.
8h30, le jus d’orange bio est sorti du réfrigérateur.
Il est devant mon pilulier et mes sachets pour la journée.
8h32, j’avale mes comprimés et gélules du matin.
Il n’y en a que quatre, dont un nouveau Xanax.
8h34, je pompe, mais c’est électrique et automatique.
Prise de tension : 151 de systolique, 90 de diastolique et 95 de pouls.
Le tout au calme et malgré mes médicaments.
Ces enflures vont avoir ma peau.
Mercredi matin, j’avais commandé quelque chose sur le Net.
Et quand le confinement a été confirmé, je me suis dit « zut ! ».
Mais non, c’est bien arrivé.
10h20, heureuse surprise en ouvrant ma boîte aux lettres !
Il est vrai que la factrice est aussi confinée, mais au travail.
10h25, j’ouvre mon petit colis.
Vu qu’il n’y a même plus de signature, est-ce que l’intérieur sera bien conforme ?
10h27, me voilà rassuré !
C’est de l’eau de parfum, et j’ai même un échantillon offert.
« Le Mâle » de Jean-Paul Gaultier.
Je vais pouvoir l’offrir à une voisine, pour son chien.
10h30, c’est bien un flacon original !
Héritage de Guerlain, en « eau de parfum ».
110 euros ou presque le flacon de 100 ml dans les parfumeries du coin, ainsi que sur le site Guerlain.
Qu’ils fassent aussi faillite !
Payé 71,40 euros sur Internet, livraison comprise, allez comprendre un tel écart.
Mais bon, il m’en reste quand même pas mal dans mon flacon actuel.
Au moins, dans cette ambiance de merde, j’ai de quoi sentir bon !
Vignette : « Au moins, chez moi, ça va ! »
© PF/Grinçant.com (2020)
PS : L’échantillon « Le Mâle » de Jean-Paul Gaultier, je sais à qui l’offrir… Ça ira très bien à Ouzo, un Sharpeï récemment adopté. ;-)
(Private joke, ça m’arrive.)
Idéal pour un chien confiné, surtout à la campagne.
J’avais zappé et oublié une phrase qui va à merveille avec votre prose ci-après :
Il suffit d’un décret pour faire un préfet, un haut fonctionnaire, un ministre, un chargé de mission, mais on ne fera jamais un homme du monde avec un décret.
Et cela peut s’appliquer facilement à tellement de « gens » nommés/désignés pour exercer des pouvoirs/oppressions/jougs/… Pourquoi Alexandre Benalla me vient-il à l’esprit ?
décret : nom masculin. Couramment. Décision écrite émanant du pouvoir exécutif dans le cadre tracé par la constitution, et soumis au contreseing ministériel. Synonyme : Arrêté ; ordonnance. Le décret est un écrit qui porte des considérants (motifs) avec visas, un dispositif formé le plus souvent de plusieurs articles, la date, la signature, un ou plusieurs contreseings. Faire passer un décret.
« C’est sous cette pression grossière que passent plusieurs décrets, entre autres celui par lequel les Communes se déclarent Assemblée Nationale et prennent le pouvoir suprême. »
Taine (Hyppolyte) 1828-1893, les Origines de la France contemporaine, t. I, III, p. 55
Si, ils utilisent les décrets pour « faire » des « de la Légion d’honneur » ou « de l’Ordre national du Mérite ».
Il y en a qui courent après ces « titres » qui ne veulent plus rien dire, et qui se la pètent, ne se rendant même pas compte qu’ils ne sont que de minables imposteurs/usurpateurs.
Vraiment une photo copie de vie de tous les jours sauf moi je reste scotché sur ma chaise devant l’ordi sans savoir ce que je fais et avant de s’assoir je prends mes médocs sinon rien ne marche. Pour sortir ap l’épicerie du coin si c’est vraiment besoin de quelques choses après le soleil se couche s’il faisait beau je dis enfin la journée est passée ,j’allume la télé sans regardant. Après mon fils rentré et je sais que vais entendre la même phrase t sorti papa et juste quand je le réponds pas il comprend et sa deuxième phrase sort jeune sais pas comment tu fais et dans ma tête je dis même moi j’essaye de comprendre