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En vadrouille à l’hôpital, ambiance coronavirus

Il était planifié depuis plus de quatre mois, et il a été maintenu.
Il s’agit de mon rendez-vous avec mon néphrologue, à l’hôpital.
J’y suis allé à pied, en me demandant ce qui m’attendait comme ambiance.
J’ai pris de la marge question temps.
Pour l’accueil, pour ma « Fiche de circulation ».
Mais, ô surprise, c’était désert !
J’ai eu le ticket V519, et j’ai été appelé immédiatement.
Pas de masques, seulement une extension au bureau, pour se tenir à distance.
Plutôt que d’arpenter le dédale de couloirs, j’ai décidé de passer par l’extérieur.
Il y a un accès spécial, principalement destiné aux ambulances, que je connais bien pour le service concerné.
Mais comme j’étais en avance, j’ai pris quelques photos.
En essayant d’y glisser un peu d’humour.
Même si la situation ne prête pas vraiment à rire.
Ici, c’est un hôpital dit de “Niveau 2” pour le Covid-19…

À l’extérieur, des extensions de fortune

Bâtiements, extensions modulaires provisoires

Un accueil peu engageant, mieux vaut l’éviter

Accueil & Accès funéraire

Ces cheminées, un lien avec la morgue ?

Des cheminées en inox

“MANIPS RADIO EN GRÈVE” + “PAS DE RADIO, PAS D’HOSTO”

Banderole “Manips Radio en Grève”

À l’entrée d’un bâtiment, une drôle de pancarte  : “Retour des améliorés”

Affichette “Retour des améliorés”

Et un fléchage qui n’existait pas : “MODULAIRE”

Fléchage provisoire “MODULAIRE”

Effectivement, isolé, un “MODULAIRE”, et le personnel a des masques…

Le “Modulaire”, bien isolé

Et à l’entrée de mon service, l’affichette spéciale pour le coronavirus…

Affichette prévention coronavirus

Bon, j’entre quand même, je suis attendu…

Vignette : « Les ascenseurs, mieux vaut les éviter en ce moment. »

© PF/Grinçant.com (2020)

2 commentaires sur “En vadrouille à l’hôpital, ambiance coronavirus”

  1. Avatar photo

    Votre billet permet de saluer le dévouement sans limites du personnel médical au mépris des risques encourus.

    Une partie de ces risques est d’ailleurs due à l’impréparation coupable et à la gestion lamentable dont ce gouvernement et le président ont choisi de gérer la crise sanitaire.

    Le système de soins français est à bout de souffle par détricotage successif, le personnel épuisé, en sous-nombre, etc., etc.
    Malgré tout, il est là, lui, alors qu’il est sous-équipé pour lutter à titre personnel (protection individuelle) et à titre logistique (capacité d’ailleurs et matériel sous-dimensionné).

    Que penser dans ce cas d’une « pseudo » ministre de la Santé qui se barre au début de la crise pour aller briguer un mandat de maire ?
    Que penser d’un 1er ministre plus occupé — lui aussi — à défendre sa candidature qu’à coordonner l’efficacité et l’organisation de la lutte contre la crise sanitaire ?

    Incurie généralisée sont les seuls mots qui me viennent, quand je constate les actions de cette bande de branquignols.

    Nombreux sont les représentants du personnel médical, et parmi eux de nombreux professeurs, qui se sont émus et s’émeuvent encore, quand ils ne le dénoncent pas clairement, de l’attitude de ce gouvernement.

    Tous s’accordent sur un point : Dans le cas d’une épidémie, aujourd’hui pandémie, le facteur réaction est le plus important pour limiter les risques. Or, depuis environ 2 mois, le gouvernement et le micron n’ont eu de cesse que de tergiverser, attendre, ne prendre aucune mesure, il a fallu attendre les dernières 72 heures qui voient le nombre de contaminés augmenter de manière exponentielle pour avoir un frémissement chez ces zombies.

    Nous noterons néanmoins le cynisme de certaines mesures :
    – Fermeture des restaus, des écoles, des divers commerces, etc., etc.
    – Paradoxalement, les services de transports en commun, bus, train, avions ne sont pas limités.
    – Idem, maintien des élections municipales dont la majorité des bureaux de vote sont… dans des écoles, et la population la plus « votante » sont les plus de 65 ans, donc les personnes les plus à risques !!!

    Un véritable foutage de gueule, à ce niveau ça n’est même plus de l’impréparation ni de l’amateurisme, c’est une véritable négligence coupable envers la population qui est commise par ce gouvernement et le micron.
    Pouvons-nous même qualifier ces comportements de « mise en danger de la vie d’autrui » ?
    C’est une piste que certains envisagent, et je ne suis pas loin de les approuver.

    Je renouvelle encore tout mon soutien, sans limites, au personnel médical, et mon admiration pour leur investissement sans faille au service de la Nation, contrairement aux « ploucs » qui s’en disent les représentants et disent diriger le pays.

    1. Avatar photo

      Quand l’on voit les « hommages » maintenant rendus aux soignants par cette bande d’enfoirés, il y a de quoi s’en étouffer.
      Sur ce point, le dernier « discours » de Macron relevait de l’anthologie dans le cynisme.
      En fait, cela relève plus de l’insulte que d’autre chose.

      Heureusement pour nous, ils font vaillamment le taf, mais j’espère qu’ils auront de la mémoire.

      Une question cependant…
      Si des « choix » (dramatiques) doivent être faits, comme en Italie, et qu’un Macron, un Philippe (pas moi), une Buzyn arrivent aux Urgences en détresse respiratoire (cf. “pneumonie interstitielle bilatérale”), les soignants les laisseront bien sur des brancards, dans des « modulaires », avec un 49.3 « suppositoire » en guise de traitement ?

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