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Marre des étiquettes indécollables !

Nous sommes tous des voleurs, c’est bien connu !
Notamment dans les grandes surfaces, comme si nous n’avions que cela à faire, à décoller/recoller/inverser des étiquettes pour payer le juste prix…
Là, petite boutique « Arts de la table », pour acheter des couteaux à steak.
Faisant la gueule devant des « coffrets » dont le contenu me semblait tout droit venu de Chine…
Eh oui, la « coutellerie » « à la française » n’est plus ce qu’elle était !…
Je me rabats — sur les conseils d’une vendeuse — sur des couteaux d’origine espagnole.
C’est la tenue en main qui me semblait bonne, et la lame utilisable également sur des… pizzas !
Oui, mais vente à l’unité !
Et une étiquette avec un code-barre sur chaque lame !…
Et ça n’a pas loupé, de retour à domicile, séance de… décollage !

Étiquettes indécollables
Étiquettes pour emmerder le client

Enfin, « tentative de décollage » !… Ou de « décollement », mais pas de la rétine.
Et toujours le même refrain : de la colle qui colle ! De la colle ennemie du client !
Vous êtes là, avec vos petits ongles, à gratter, une lame coupante entre les mains.
À haïr ceux qui font ces étiquettes, à haïr ceux qui font cette colle à la con !
Seule solution, mais à vos risques et périls : le white spirit et/ou l’acétone !

Deux bouteilles indispensables

Avec tous les dangers qui en découlent compte tenu de la nature/toxicité de ces produits.
Dernièrement, j’ai abimé une table de jardin, simplement en laissant posé moins de dix secondes — le temps de réagir — un chiffon imbibé d’acétone…
Et là, je viens de m’énerver à nouveau, à tenter de décoller, à gratter, à imbiber, à frotter… Et comme j’avais six couteaux…
Sincèrement, les « vendeurs », vous ne pourriez pas faciliter la vie des « acheteurs » ???

© PF/Grinçant.com (2020)

6 commentaires sur “Marre des étiquettes indécollables !”

  1. Avatar photo

    Prenez de l’essence F (équivalent de l’eau écarlate) : pas chère elle décolle parfaitement toutes les étiquettes sans traces, sur un livre, un cadeau, elle ne tache pas et n’abîme pas le support… pas chère… peu nocive… en vente dans tous les hypermarché !

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      Merci pour le tuyau !;-)
      Le problème, c’est qu’il faut être chimiste ET physicien pour décoller ce genre d’étiquette, car c’est ce sur quoi elle est collée qui risque de morfler.
      Sans parler de l’obligation de recourir à des produits toxiques et/ou inflammables !
      Bref, mettre des étiquettes facilement décollables — lorsqu’elles sont destinées à être décollées — serait la moindre des choses.

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    Huguette les bons tuyaux

    Bonjour cher Grinçant,

    Je vous lis anonymement de temps à autre. Ou plutôt : j’avais découvert votre blog en 2013, et l’ai presque aussitôt perdu de vue, pour le retrouver par hasard il y a un ou deux ans, non sans l’avoir recherché en vain durant toutes ces années. Quelle joie ce fut que de vous retrouver ! Ah ! les charmes de la sérendipité ! Merci pour vos billets dont la lecture me rassérène, bien que je reste une lectrice toujours anonyme, par principe, de pratiquement tout ce que je lis ici et là.
    En revanche, je comprends totalement votre exaspération quant à ces fichues étiquettes et cette fichue colle qui nous empêchent d’utiliser d’emblée nos ustensiles, et nous contraignent à un travail éliminatoire imparfait, long et éreintant — sans compter l’énervement inutile qui nous gagne contre ceux qui commettent tel forfait, nous faisant ainsi perdre d’autant plus d’énergie.
    La prochaine fois, essayez donc cela : de l’huile alimentaire et de l’essuie-tout (c’est ce qu’on utilise pour enlever les restes de cire collante quand on s’épile) ! Cela sera sans doute plus long encore que l’acétone et le white spirit, mais vous ne risquerez rien. Sinon, vous avez aussi une autre solution : une pierre d’argile apte au contact alimentaire. Plusieurs marques existent, vous les trouvez dans des petites boîtes rondes, avec une éponge spéciale. C’est abrasif, mais pas trop. Vous pouvez presque tout décoller/nettoyer avec ça. Dernièrement, je me suis mise en colère toute seule dans ma cuisine (que de ridicule !) après avoir reçu un lot de casseroles en inox d’une grande marque italienne : chacune d’entre elles avait en effet une énorme étiquette à l’effigie de la marque collée sur ses parois. Je vous laisse imaginer le temps que j’ai mis, entre huile alimentaire et pierre d’argile, pour qu’il ne reste plus la moindre trace de collant sur mes belles casseroles. Aujourd’hui, elles sont toutes propres ! Et je continue à les nettoyer à la pierre d’argile après que je les ai utilisées pour qu’elles demeurent sans traces, et conservent leur teint uniforme. Bien sûr, j’ai écrit à la marque pour manifester mon mécontentement ; réponse de cette dernière : « Allez voir ailleurs si nous y sommes, nous on colle nos étiquettes où on veut et peu nous chaut, en revanche, pour enlever facilement lesdites étiquettes et les traces de colle qu’elles laissent, et nettoyer vos casseroles en général, vous pouvez utiliser notre pierre d’argile ! » Oui, oui, celle de la marque en question. Bon, j’avais déjà la mienne, qui fait très bien l’affaire, et d’une autre marque qui plus est. J’allais quand même pas leur faire l’insigne faveur de leur acheter leur pierre d’argile, non plus ;) ?

    Bonne fin de semaine à vous, et bonne continuation !
    En vous espérant une meilleure santé pour 2020 :).

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      Merci, Huguette, pour ce… bon tuyau !

      Il n’en reste pas moins que, même si cela peut paraitre futile, c’est bigrement énervant.
      Et ne parlons même pas des « étiquettes » carrément indécollables, ou alors au risque d’endommager quelque chose de très onéreux.
      Tenez, je viens de ressortir ce « vieil » ordinateur Toshiba P750 acheté en 2011, et les étiquettes sont toujours là, intactes :

      Étiquettes indécollables sur Toshiba Satellite P750, dix ans après

      J’avais essayé de les enlever sur son petit frère de l’époque, un T110, et j’avais vite renoncé. C’est quoi, la solution, le chalumeau ? Sur une autre machine, j’avais réussi à en ôter une, mais son emplacement était toujours marqué d’une zone plus claire…

      Oui, la « sérendipité » réserve parfois de bonnes surprises, et elle est très complémentaire du lâcher-prise…
      Content que nous nous soyons retrouvés, Huguette, surtout si me lire vous « rassérène » !:-)

      Concernant, ma santé, je me suis fait une raison et j’ai banni le mot « meilleure », me contentant de maintenir mon état, dans la mesure du possible, sachant que c’est assez « savant », et que le lâcher-prise a, là aussi, toute son importance…

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        Huguette les bons tuyaux

        Ah oui, ces fameuses étiquettes de PC aussi résistantes que des cafards ! Elles ne m’ont jamais particulièrement gênée, bien qu’une fois, j’aie essayé d’en décoller une ou deux… Mal m’en a pris. J’ai vite lâché l’affaire, d’abord en voyant que ce serait impossible, ensuite que le résultat serait de toute façon catastrophique si je forçais malgré tout comme une malade pour les enlever complètement.

        Je comprends ce que vous dites lorsque vous écrivez que vous « vous contentez de maintenir votre état ». C’est aussi mon cas (Je souffre de troubles musculosquelettiques de plus en plus invalidants, dont certains ne m’ont toujours pas été diagnostiqués depuis 5 ans. Examens muets, indifférence voire maltraitance des médecins qui pensent bien évidemment que c’est « psychologique »). Cela apprend la modestie et le lâcher-prise, en effet, même si, pour ma part, je me sentirai mieux lorsque j’aurai enfin trouvé une véritable prise en charge médicale. Mais mes pistes se raréfient, hélas…

        Bonne continuation à vous, quoi qu’il en soit :) .

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          « Défaillance d’un organe vital », la seule (vraie) solution étant de le « remplacer », si c’est possible. Et dans mon cas, actuellement, le bénéfice avantages/risques d’une greffe (d’un rein) ne penche pas en ma faveur, alors je fais avec ce que j’ai. Et quand l’on voit le rôle de ces organes — apparemment anodins — dans l’organisme, c’est sidérant… :-/
          La vie change donc radicalement, ainsi que le regard que l’on porte sur elle.
          Les troubles que vous avez font aussi partie de mon « panel d’effets possibles »… D’ailleurs, j’y ai droit, mais cela reste modéré.
          Heureusement, j’ai un « traitement », mais cela reste un savant équilibre, avec une épée de Damoclès toujours présente et une obligation de confiance presque absolue en mon néphrologue, même si je suis un « cas » pour lui.

          Dans un tel contexte, alors que la vie devient plus précieuse que jamais, devoir s’acharner sur de malheureuses étiquettes/de la foutue colle prend un tout autre sens, car l’on a d’autres priorités. (Ça, c’est pour retomber habilement sur mon sujet initial ;-)

          Je pense être tombé sur une bonne équipe soignante, et probablement sur le meilleur spécialiste dans cette équipe. Je vous souhaite d’avoir cette chance, même si je sais que ça n’est pas évident.

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