Comme je sature niveau tronches de cake.
Tant sportives que politiques.
Je suis reparti en randonnée.
Et pour une fois, j’ai accepté la présence d’un chien.
Non sans appréhension, mais sa maîtresse assumait.
Un Border-Collie, une race que je découvrais.
Mais très vite mes craintes se sont envolées.
Point d’agressivité, pas de velléités de fuite.
Pas besoin d’une attention particulière, bien au contraire.
J’ai découvert un chien vivant, tonique, dynamique.
Et surtout intelligent, très intelligent !
Baptisé Chopin, une vingtaine de kilos et près de onze années.
Presque toujours devant, et parfois loin…
Mais à stopper quand il faut…
Pour mieux revenir si nécessaire…
Éventuellement à se poser pour demander où aller…
Et à regarder droit dans les yeux, avec franchise…
Pour mieux repartir au galop, dans la lumière du matin…
Là où je croyais qu’il ne passerait pas, il était déjà en haut…
À attendre, patiemment, demandant si c’est bien la bonne voie…
Point faible, pas à l’aise sur une voie ferrée…
Mais à l‘aise sur l’eau, à la recherche d’un troupeau de poissons à rassembler…
Et à signifier « Il faut y aller, je vous attends ! »…
Il a bien dû faire le double de kilomètres, à force de cavaler.
Et comme il m’a intrigué, j’ai appris qu’il était considéré…
… Comme le plus intelligent des chiens domestiques…
Et ça, je veux bien le croire tant il bat bien des humains !
Et subitement, une rencontre à hauts risques…
Mais qu’est-ce donc, là-bas, au loin ?
Un ours blanc ?
Je crains le pire pour le croisement avec ce monstre…
Mais non, ça se passe curieusement bien !
Quand un « gardien » croise un « rassembleur »…
20 kilos versus 70 kilos…
Au dire de ses maîtres, il est doux comme un agneau.
Et pourtant, il a une gueule à croquer un kilo de croquettes par jour !
Lui, le Patou, ou “Chien de montagne des Pyrénées”.
Devenu la terreur des randonneurs.
Et pourtant, là, il est si doux, au sens propre comme au figuré.
Mais ça n’est pas tout, après le Patou, il faut trouver…
Un animal très rare et réputé d’une grande sagesse…
Le Dahu-Lama, une espèce originaire du Tibet.
Je suis passé maintes fois par là, et je ne compte plus le rencontrer.
Et pourtant, là, dans un petit bois, qu’aperçois-je ?
Une chèvre, mais surtout un animal merveilleux.
Le mythique Dahu-Lama !!!
On le dirait tout droit sorti de son temple, pour se restaurer.
Zen et rasé de près, pour imiter son maître, le Dalaï-Lama.
Comme quoi, quand on y croit, le plus improbable peut s’accomplir.
Un peu plus loin, j’en parle à un poney.
Mais il reste… dubitatif !
Avant de croiser un cheval…
Qui lui se moque carrément !
Crétine !
(C’est une jument.)
N’empêche, ce fut une bien belle randonnée !
PS : Ce “Dalaï-Lama” est un… ALPAGA (Vicugna pacos) !;¬)
Vignette : « Une légende, le Chat botté, mais sans bottes » © PF/Grinçant.com (2018)
© PF/Grinçant.com (2018)
Belle balade, et chouettes rencontres.
Oui, du genre qui ramène à des choses simples, mais essentielles.
Le genre de billet — généralement peu, voire pas du tout commenté — comme j’aime bien en « commettre » pour faire vadrouiller un peu mon lectorat, ne serait-ce qu’au niveau de l’imaginaire.
Merci pour cette reconnaissance du Border Collie ; je sais de quoi je parle, j’en ai eu deux. Rien à ajouter à ce que vous en dites.
Par contre, savez-vous que ce chien ne peut pas être considéré de race pure, car pour maintenir ses qualités, les éleveurs permettent l’introduction d’une autre race de temps en temps. Le « père » de la lignée (Hemp) ne ressemblait en rien à celui qui vous a accompagné.
Tirez-en les conclusions que vous souhaitez !
Sa maitresse l’a récupéré (voilà 9 ans) via… Le Bon Coin, son propriétaire voulant s’en débarrasser (gratuitement d’ailleurs).
Pour elle, c’est bien un « Border Collie », et surtout un chien — maintenant âgé (11 ans, pour une espérance de vie de 13/14) — qu’elle apprécie beaucoup, ce qui est l’essentiel.
Ce qui m’a étonné, c’est son comportement, et j’ai bien retrouvé ce qu’en dit la fiche Wikipédia, avec cette intelligence, et ce côté énergique et visiblement « rassembleur de troupeaux »…
Belles photos, belle balade auprès de Dame Nature, et en compagnie de ses plus dignes représentants. Je parle des animaux bien sûr, pas des humains, vous l’aurez compris.
À titre personnel, mes balades sont plutôt axées sur la Montagnette, sans grand mérite, car elle est à 10 minutes en vélo, ou encore vers le « Géant » de Provence, un peu plus loin au nord-est où, là aussi, je croise nombre de dignes représentants de Dame Nature.
Profiter, respirer, sentir, s’évader et s’émerveiller de ces rencontres : un plaisir simple, mais si enrichissant. Car, ne nous y trompons pas, nous avons bien plus à apprendre de la nature et de ses représentants qu’eux de nous. :)
« Car, ne nous y trompons pas, nous avons bien plus à apprendre de la nature et de ses représentants qu’eux de nous. :) »
J’y pensais en observant récemment des libellules : transposez (tout proportionnellement, dont vitesse et agilité) la bestiole et ses capacités en machine de la taille de l’un de nos hélicoptères « dernier cri » dont l’homme est si fier… Les performances de l’engin seraient stupéfiantes !
C’est plutôt original de reconstituer par hasard un attelage qui se développe loin de Vendée, dans les Pyrénées par exemple où les troupeaux de moutons sont gérés grâce à la collaboration berger – border collie – patou.
Un vrai métier sans burn-out :-)
Oui, et un « métier » qu’ils semblent faire avec (grand) plaisir.
Les hasards des randonnées et des rencontres…
Mais dans ce cadre, le lama reste incongru. ;¬)
Merci de cette belle balade par procuration et de ces belles photos !!!
J’adore aussi me promener dans la nature, mais ce que je préfère, c’est de le faire avec un chien ! Il voit, et surtout sent tellement de choses qui nous échappent !
C’est fait pour, d’autant que je sais qu’il y a des personnes qui ne peuvent pas sortir/faire ce que je fais et qui apprécient ce « par procuration ». Cela me permet aussi de donner de la visibilité à quelques photos…
Quant au chien, je me suis amusé à l’observer s’exciter au pied d’arbres — en regardant les branches — alors que rien n’était visible.
D’habitude je refuse les animaux lors de sorties à plusieurs « humains », mais je dois dire que celui-là est plutôt de bonne compagnie en randonnée. Et le « croisement » du patou m’a aussi rassuré sur ce point : je me demande si je n’ai pas eu plus de stress que lui.
Plus je connais les politiques et les parlementaires, plus je découvre leurs dérives, plus j’aime les animaux domestiques et leur maître pour les aider, les choyer lorsqu’ils sont dans le besoin…
(« Les écolo-macroniens ont le coeur sec, les chiens des labos peuvent en témoigner. » — Campagnol tvl, sur YouTube, le 01/07/2020)
M. Combaz Christian, merci pour votre analyse/démonstration avec votre éloquence incomparable.
« Ainsi qu’un chien qui, craintif et fidèle (…)
Vient à son maistre, et s’endort à ses pieds. »
Ronsard (Pierre de) 1524-1585, la Franciade, II.
Oui, j’ai vu cette vidéo hier vers vingt heures, et c’est beaucoup mieux qu’un journal télévisé.
Je précise que YouTube ne me le met même plus en avant (en plus, je ne m’abonne jamais aux « cahines »), il faut que j’aille vérifier en mode « recherche » s’il n’a rien sorti de nouveau.
Cette mesure, quelle honte ! J’en parlais justement avant-hier en randonnée avec une amie des bêtes (des animaux bien sûr).