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Tribulations du samedi matin au supermarché du coin

Accueil ScanAchat E. LeclercMission spéciale en environnement hautement hostile :
– Sensations de merde.
– Ambiance de merde.
– Vibrations de merde.
– Produits de merde.
– Expériences de merde.

Bref, comme un drôle d’arrière-goût après ce petit saut au supermarché du coin.
Bon, déjà, le samedi, ça n’est pas le meilleur jour pour aller dans ces lieux.
Mais, le matin — 09h30 —, on se dit que l’on sera mieux traité que l’après-midi, jour/moment où les grandes surfaces feraient le plus gros chiffre d’affaires de la semaine, avec un maximum de pigeons à plumer.

À la recherche d’un essuie-glace

En prenant du diesel à la station-service, et en faisant déjà la gueule en voyant le prix du carburant, j’ai constaté que mon essuie-glace arrière était en fin de vie.
Je me dis donc qu’en prendre un juste après en faisant mes courses serait une bonne idée.
Arrivé dans le rayon, voici l’état du « Point Conseil » : « Cet appareil est momentanément indisponible »

Borne "Point Conseil – Quels produits pour ma voiture ?" : « Cet appareil est momentanément indisponible »

Je me replie vers le grand bristol Bosch qui pendouille pour trouver la référence N° 15 pour mon véhicule.
Du « 15 », il y en a, mais au dos du blister, ma voiture ne figure pas dans la liste…
Alternative, la marque de l’enseigne du magasin…
Je regarde avec la longueur de l’essuie-glace repérée sur le Bosch, et en trouve un « ordinaire », et un autre « de qualité »… Mais mon véhicule ne figure que sur… le « basique »…
Ayant déjà acheté des merdes (pourtant chèrement payées) — pour l’avant — d’une marque d’une enseigne concurrente, je décide de passer mon chemin.
Mon essuie-glace arrière durera encore un peu…

Des abricots « France » bien moisis

J’arrive au rayon légumes pour m’acheter une poignée de fèves originaires… d’Espagne.
J’ai bien fait le tri, en les tâtant comme il faut pour ne pas me retrouver avec des cosses… vides !
Puis je me retourne et vois des abricots « France », « Catégorie 1 », sans traitement chimique spécifié, à 3€90 le kilo :

Abricots, origine France, 3€90 le kilo

Sur la photo (dans le miroir), vous voyez une femme en tenir un comme s’il allait lui péter dans les doigts.
Et je regarde dans les cartons pour mieux comprendre l’infamie !…
Presque tous présentent une pointe de moisissure à l’extrémité.
Pour d’autres, c’est encore plus criant/voyant !
Je prends des photos :

La dame me regarde faire comme si j’étais un dérangé.
Et je lui dis : « Vous savez Madame, c’est une honte que de vendre ça, car l’origine “France” en prend un sacré coup ! »
Elle me répond « Vous avez bien raison Monsieur », tout en continuant de… se servir !

Des poires « France » frigorifiées et tapées

Je vais un peu plus loin, pour regarder des poires William’s « françaises » à 2€59 le kilo.

Poires William's, origine France, 2€59 le kilo
« Catégorie 1 », je suppose que c’est le « Top ».
Et toujours pas de « Traitement » mentionné, alors qu’elles ne sont nullement vendues comme « Bio ».
Elles sortent juste du frigo, certaines ont même de la condensation sur la peau.
Et quant à l’allure de ces « fruits », regardez-moi ça :

Et ils osent vendre des trucs pareils !
Le responsable du rayon est payé, ou bien il est bénévole ?
Dans deux heures à température ambiante, même les Restos du Cœur n’en voudront pas !

Une bouteille d’eau à attraper la courante ?

Sans essuie-glace ni aucun fruit, me voilà parti au rayon « Eaux minérales gazeuses ».
Je prends un pack (6×1,5 L) de mon eau habituelle, et j’ajoute deux bouteilles supplémentaires, sans rien remarquer de spécial.
Je passe les détails de mon panier où j’ai mis le strict minimum/indispensable, et je file vers l’enclos des caisses-automates.

Je scanne et pose mon pack d’eau sur le réceptacle…
Vous savez, ce fameux « réceptacle » qui pèse aussi les articles au cas où vous auriez la tentation de tricher…
Eh bien, figurez-vous que, pour une fois, je vais apprécier cette fonctionnalité !…
Je prends ma première bouteille d’eau (individuelle), la scanne et la pose…
Et là, je vois un message sur l’écran : « Veuillez attendre l’hôtesse ! »
D’habitude, elle regarde, donne un tour de clef, valide et s’en va.
Mais là, je suis tombé sur une « cerbère » inhabituelle (qui risque d’ailleurs d’être licenciée rapidement si elle continue ainsi à servir les intérêts des clients plutôt que ceux du magasin).
Elle a vu/compris (tout comme moi sur le coup) qu’il s’agissait d’un (léger) problème de poids…
Elle prend la bouteille, et me dit : « Regardez, il en manque*, elle doit fuir ! » (* environ 1,5 cm)
Puis elle regarde mieux et ajoute : « Ah non, elle a été ouverte ! »
Avant de compléter en examinant encore mieux : « Et quelqu’un a même bu au goulot ! »
Elle a gardé la bouteille…
Et moi, je suis passé à côté de je ne sais quels miasmes laissés par l’infâme goret qui se livre à ce genre de pratiques dégueulasses en en profitant certainement pour régurgiter de la bave dans la bouteille en PET.

Des bouteilles à la pesée…

Des clients comme moi, je ne pense pas qu’ils en aient beaucoup, malheureusement.
Et tant qu’à passer pour un sale con et un emmerdeur, autant aller jusqu’au bout…
J’ai donc observé mes bouteilles d’eau gazeuse/pétillante — de la Cristaline, source Cristal-Roc —, et il s’avère qu’ils sont incapables de les remplir équitablement.
Entre ces deux-là — non ouvertes et posées de niveau —, c’est évident :

Et, tant qu’à faire, autant les passer à la pesée sur une balance — certes non « homologuée » — normalement précise au gramme près…
1 544 g, 1 542 g, 1 520 g…

Une même bouteille vide, mais écrabouillée pour « économiser » de l’espace pour la collecte « recyclage » — ce qui ne devrait rien changer au poids —, est pesée à 33 grammes.

Bon, comme on aperçoit quelques gouttes à l’intérieur, j’ai pesé six autres « cadavres », et j’en ai eu quatre à 33, et deux à 32 grammes…
Dans tous les cas, sur ma bouteille « pleine » à 1 520 grammes, il me manque de toute évidence de l’eau. Bon, pour les bulles, je n’ai aucun moyen probant de vérifier.
Alors, certes, les écarts ne sont pas énormes, mais à notre époque une chaine d’embouteillage ne serait pas capable de remplir identiquement des bouteilles ?

On arrête ?

Bien, ça n’est pas tout, mais je retourne dans ce magasin pour acheter un produit — si possible hautement toxique et hors de prix — pour nettoyer… ma balance !;¬)

Vignette : « Dans le sas d’entrée, en guise d’accueil… » © PF/Grinçant.com (2018)

© PF/Grinçant.com (2018)

8 commentaires sur “Tribulations du samedi matin au supermarché du coin”

  1. Avatar photo

    Bonjour,
    Mais pourquoi vous faites vous du mal en allant dans les supermarchés ?
    Allez plutôt au marché (vers la fin) afin d’acheter des fruits et légumes à prix raisonnables.
    Fuyez les supermarchés qui ne sont qu’une vaste arnaque…
    Bonne journée.

    1. Avatar photo

      Tout simplement parce que j’avais besoin de carburant à moindre coût (si l’on peut dire : 1€42 le litre de gasoil)…
      Idem pour l’eau (1€51 les 9 litres).

      Et en outre, ça me donne de la matière pour écrire/raconter. ;-P
      J’ajoute que j’y trouve un grand intérêt sociologique, comme dans le bref échange avec l’acheteuse d’abricots moisis. Idem avec la cerbère-hôtesse qui a détecté l’anomalie (abjecte)* sur la bouteille.

      De plus, j’estime — de cette façon — militer contre plein d’abus, car c’est une « chaine », et tout un « système », et pas que « U ».
      Et je rappelle qu’ici il y a : « Du “grinçant”, à ne pas lire qu’au premier degré, pour pousser à réfléchir et à réagir. Pour changer un peu le monde, si cela est encore possible… »

      PS1 : Et il y a des choses que l’on ne trouve pas/plus ailleurs…
      PS2 : Notez bien que je privilégie de plus en plus les « supermarchés » au détriment des « hypermarchés »… Mais bon, comme les enseignes sont les mêmes.
      PS3 : Votre réaction est intéressante (c’est justement ce que je souhaite), mais je ne devrais pas en être la cible…

      *Dans ce cas, on en ouvre une petite, on boit, et on la jette dans un coin. Là, c’est carrément dégueulasse/malveillant.

  2. Avatar photo

    Bonsoir,
    Pardon si je vous ai blessé. Je ne vous prenais pas du tout pour cible.
    Bien au contraire, car j’apprécie beaucoup votre blog.
    Je voulais simplement dire qu’il faut éviter ces enseignes car c’est de l’arnaque.
    Après je peux comprendre qu’on regarde le prix. Je fais de même pour le plein de gasoil. (D’ailleurs le prix actuel est aussi une arnaque, mais étatique cette fois.)
    J’aime aussi l’eau gazeuse et je l’achète chez Aldi. Pratique, car à l’entrée de l’établissement, donc je ne fais que entrer, payer et ressortir…
    Sinon j’évite les magasins…
    Bonne soirée.

    1. Avatar photo

      Il ne s’agit pas de me « blesser »… Si vous saviez tout ce à quoi j’ai droit — notamment en “Off” — avec ce blog. :¬/ (Donc je suis plutôt blindé de ce point de vue. Des fois j’en parle, mais j’en garde pour diverses raisons.)

      Par contre, je me mets à la place d’un lecteur (surtout nouveau) qui tombe là-dessus.
      D’emblée on attaque le blogueur (qui se décarcasse) au lieu de continuer sur le(s) thème(s) lancé(s), et dans ce billet ils sont nombreux (et même importants, comme les fruits « Origine France » pourris et la dame qui se fait un plaisir de trier ceux où elle ne voit pas — encore — de pourriture/moisissure pour continuer à en acheter) !

      Par ailleurs, acheter…
      — Du gasoil sur un marché ?
      — Des essuie-glaces sur un marché ?
      — Des packs d’eau sur un marché ?
      Quant aux fruits (et légumes), sur bien des « marchés » ça pue aussi l’embrouille, hélas…

      Disons que c’est une « maladresse » de votre part, et que l’impression laissée peut faire bien des dégâts.
      De plus, ça n’est pas la première fois que l’on me la sort, celle-là (« Mais pourquoi vous faites vous du mal en allant dans les supermarchés ? »)… Et pourquoi croyez-vous que j’y retourne et que je persiste à écrire sur le sujet ? Je trouve ces lieux extrêmement révélateurs de notre société et de sa décadence, ainsi que des comportements.
      Entre des fruits pourris vendus ainsi et la disparition des abeilles et le suicide d’un apiculteur, le lien me semble plutôt direct, et c’est du « lourd ».

      Non, je ne suis pas « blessé », mais parfois j’en sors pantois/désabusé/presque désespéré…

      PS : Pour tout vous dire, j’avais aussi dans mon panier un bain de bouche en « promo » (-40 % du prix habituel), une recharge de lessive soi-disant « écolo », un bidon de Javel, et du pain. Alors, oui, je pouvais acheter ce pain (« Bio ») ailleurs, mais j’ai déjà parlé de ce qu’il était advenu de ma boulangerie préférée (Un boulanger qui va avoir chaud aux miches — 03/2018).
      Vu ce contexte, admettez — notamment en ajoutant le besoin de carburant pour ma voiture — que le « supermarché » (du coin, pour « optimiser » à tous niveaux) était bien la solution car je souhaite éviter au maximum les hypermarchés. Et vu qu’Amazon ne pouvait — encore heureusement — apporter une réponse à ces besoins… ;¬P

  3. Avatar photo

    Bonjour,
    Je vais être constructif.
    Bien sûr, on ne trouve pas tout sur un marché. Mais on y trouve déjà des fruits et des légumes et des œufs et parfois du fromage.
    On peut aussi aller commander sa viande directement à l’élevage, on peut s’inscrire à une AMAP pour des paniers de légumes, on peut acheter sa farine à un minotier, on peut acheter les pièces de voiture chez un grossiste (qui vend aux garagistes, mais aussi aux particuliers), on peut fabriquer son eau gazeuse, son pain et ses yaourts (même sans machine) sa lessive, son bain de bouche, etc..
    On peut aller flâner dans les vide-greniers où on trouve de tout.
    On peut aller aussi dans les magasins de déstockage.
    On peut utiliser Internet pour trouver des astuces, des tutoriels, et des produits à acheter (et il n’y a pas qu’Alain).
    Et, effectivement, pour le gasoil le moins cher, dont les pompes des supermarchés. Mais on n’est pas obligé de rentrer dans le magasin ensuite.
    En ce qui concerne les abricots, je ne sais pas d’où ils viennent, mais ici, dans le Sud, ils ne sont pas encore mûrs (la végétation a 3 semaines de retard).
    Je pense qu’ils ont été cueillis verts et traités pour les faire mûrir artificiellement.
    Voilà du concret. Il n’y a que le gasoil qui me pose problème. Et vu le prix, je restreins mes déplacements. Je fais du covoiturage pour aller au travail (moins cher que l’abonnement de train)…
    J’en apprends tous les jours. Je parle aussi avec les gens et je fais du troc…
    Bonne journée.

    1. Avatar photo

      Vous êtes donc au bon endroit sur ce blog. ;¬)

      Beercan, une bien belle canette comme objectif (05/2018)
      Sacoche photo et paradoxe d’une vidéo thaïlandaise (02/2018)
      Panne sèche ou de pompe de gavage ? (06/2017)
      Etc. Etc.

      Pour « fabriquer son eau gazeuse » : probablement une mauvaise idée, pour diverses raisons.
      Les magasins de « déstockage » ? Rien que le principe et leurs méthodes, ça me donne la nausée.

      Bonne journée.

      PS : Je pars en forêt… (Avec une voiture de près de 20 ans, une pompe de gavage — achetée chez un « grossiste » local — changée par mes soins, et un objectif photo vieux d’au moins 30 années acheté sur Le Bon Coin ;¬)

  4. Avatar photo

    Vous pourriez acheter en ligne et vous faire livrer en Chronopostfood si vous n’avez plus que des supermarchés et boulangeries « de merde » autour de chez vous.
    Pour le pain :
    – farinedemeule
    – fermedescollines(pourdebon)
    – pains messifdorbio
    Il en existe d’autres mais je ne les ai pas testés.
    Le Chronofreez pour les glaces à condition d’avoir de la place au congélateur pour amortir le transport :
    – Glaces au lait de chèvre
    – geisshoff
    – goutsetcouleurs
    Lait de brebis :
    – audeline

    1. Avatar photo

      RD, vous êtes une vraie publicité ambulante !
      En vous remerciant de vous modérer sur ce point, sinon c’est moi qui vais devoir le faire.

      PS : Je supprime les hyperliens externes de votre post, car ça n’est pas la vocation de ce blog, et ils ont tendance à mener dans les choux (et pas « bio ») assez rapidement. Et comme j’en ai marre de faire de la « maintenance » (Jean Yanne et Aude Lancelin, et vogue la galère – 12/2016). Et j’en ai d’ailleurs encore une dizaine de « cassés » à traiter, en attente… :¬/

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