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Et un apiculteur (de plus) mort au combat

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Je passais régulièrement à côté de ses ruches.
Et récemment, je m’étonnais de ne pas rencontrer beaucoup d’abeilles, jusqu’à en voir boire — pour me rassurer — dans une vilaine flaque sur le chemin en bordure d’un verger où il avait implanté des ruches.
Un apiculteur « bio », comme il en existe encore heureusement, qui s’acharne contre vents et marées, contre les pesticides et les fumiers qui privilégient les OGM et autres saloperies.
Mais, depuis peu, j’avais remarqué des choses anormales, comme une certaine « friche » qui régnait autour des ruches. Et je ne croisais plus son utilitaire, un petit pickup blanc.
Et là, en discutant dans son hameau, je viens d’apprendre qu’il n’avait pas supporté.
Le stress, les charges, la prolifération du « Varrora destructor »* — acarien parasite de l’abeille —, la mortalité devenue dramatique, tant pour les cheptels/colonies que pour l’écosystème…
À exactement mon âge — 55 ans —, il a mis fin à ses jours.
Ce ne sont pas les responsables de Monsanto-Bayer et consorts qui agiraient ainsi : Oh que non !
En attendant, en guise d’hommage, trois photos « volées » (mais pudiques) de ses ruches devenues orphelines, puisque la mort rôde et hante maintenant ces lieux…

© PF/Grinçant.com (2018)

*Lien Wikipédia


Deux raretés photographiées le 24/05/2018 à 11h45 :


 

19 commentaires sur “Et un apiculteur (de plus) mort au combat”

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    J’ai dit il y a quelques semaines que je n’avais vu qu’une seule abeille jusque-là. C’est toujours vrai ! Dans des jardins fleuris.

    C’est moche.

    Et pendant ce temps, on gaze et blesse des gens normaux, c’est-à-dire qui demandent juste à vivre sur un terrain qui avait été rendu inutilisable pour cause de projet économique ? Politique ? Et on détruit des cabanes à grands frais.
    Car c’est du « non-droit »…
    Et pendant ce temps, dans des quartiers de « non-droit », des gens ont peur, les pompiers se font caillasser.
    Pendant qu’on joue les gros bras en Syrie sous prétexte d’attaque chimique, on laisse des personnes non « individualisées » faire commerce de drogue, c’est-à-dire de poison chimique.
    Et on paie nos gendarmes à gazer des gugusses et les abeilles dans la campagne profonde.
    Alors que personne n’en a rien à foutre.

    C’est ce qu’on appelle la pensée complexe du mâle blanc.

    C’est moche.

    Si La Fontaine avait été là, la dernière abeille l’aurait piqué sur le zizi.
    L’enflure en aurait fait le roi des mâles blancs.
    Aux urgences, après une nuit d’attente dans un couloir, il aurait été reçu par un mâle noir !
    « De quoi te plains-tu mon ami ? »
    « Regarde-moi ! Je suis né comme ça ! »
    « Ah, c’est ça un mâle, dit-il, la pupille enamourée. »
    Morale : À faire du mal, on trouve un mâle !

    Hi hi hi

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      PF/Grinçant.com

      J’en ai vu quelques-unes hier, mais elles ne doivent plus trop savoir que faire compte tenu de ce qui est arrivé à leur « bailleur ».
      Cela dit, en prêtant bien l’oreille, je les entendais bourdonner à proximité d’arbres fleuris.
      Mais ça a effectivement l’air d’être la catastrophe. :¬/

      Pour le reste, on m’a parfois qualifié ici de « fabuliste », je ne sais ce qui vous a piqué, mais je vois que vous vous y mettez aussi.

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    Le suicide est un phénomène social qui prend de l’ampleur depuis quelques années dans plusieurs corporations, de métiers ou d’emplois.
    Condoléances aux membres et aux amis de ces victimes dont l’engouement, l’admiration, l’emballement, l’enthousiasme dans et pour leur activité professionnelle propre sont freinés ou incompris par la bureaucratie ou leur hiérarchie administrative.

    « La bureaucratie réalise la mort de toute action. » — Albert Einstein.
    « Chaque révolution s’évapore en laissant seulement derrière elle le dépôt d’une nouvelle bureaucratie. » — Franz Kafka.
    Bureaucratie. Le moyen le plus rationnel que l’on connaisse pour exercer un contrôle impératif sur des êtres humains. — Max Weber.
    La seule chose qui nous sauve de la bureaucratie c’est l’inefficacité. Une bureaucratie efficace est l’une des pires menace à la liberté. — Eugene McCarthy
    Il semble que la bureaucratie ait, en France, pour unique fonction de ne rien faire et de tout empêcher. Si tel est en effet son rôle, il faut convenir qu’elle le remplit d’une façon irréprochable. — Émile De Girardin
    Grâce à la bureaucratie et au socialisme, il n’y aura bientôt que deux partis en France : ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent. — Achille Tournier.
    La bureaucratie est la mort de l’initiative. — Frank Herbert.

    Fleury-Mérogis : Deux surveillants se sont donné la mort en dix jours (ZInfos974.com, 23/05/2018)

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      Mais ce sont les politiciens promeneurs de cravates, arrivistes et conduits par leurs intérêts personnels qui produisent de la complexité inefficace. Dans un monde multiconnecté et complexe, personne ne peut plus prédire le résultat d’une mesure !
      On voit juste que c’est le bordel et que, comme la maîtrise des choses leur échappe, ils se cabrent et veulent passer en force.
      C’est une très mauvaise idée.
      L’administration y rajoute sa couche de bureaucratie tatillonne.

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        Notre « société » est massivement construite sur le parasitisme massif et empilé. Et comme c’est une fuite en avant. :¬/

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        @atchoum. On a les politiciens qu on merite !!! Qui a elu et reelu des Gaudin, Hollande ou Chirac pendant 50 ans ?

        Et qui demande toujours plus de protection (illusoire certes) ce qui genere reglement, lois … Qui va faire un proces en cas de pepin ? J avais lu qu on a interdit aux gamins de jouer dans la cour de l ecole quand il y avait de la neige car ils risquaint de se faire mal en glissant ….

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      PF/Grinçant.com

      J’entendais hier un écolo (Yannick Jadot) qui tirait la sonnette d’alarme pour les apiculteurs (son « coup de gueule » à la fin d’un « débat TV ») : les éleveurs « normaux » (bovins, ovins, porcs, volailles, voire huîtres) sont indemnisés à la moindre pleurnicherie, mais rien pour les apiculteurs alors même que la situation devient dramatique pour eux et que leur travail est « utile » bien au-delà des autres productivistes/pollueurs acharnés.

      Pour le suicide — qui ne me laisse pas indifférent — en question, l’avis d’obsèques comporte cette phrase : « Merci de vos prières pour lui qui aimait tant sa famille et ses abeilles. »
      Il s’était installé voilà 4 ans, et avait 600 « colonies ». Il se plaignait clairement de « difficultés » et « d’équilibre économique »… Pendant ce temps, les « pollueurs » prospèrent et tuent de différentes manières.

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    Je viens de voir ma deuxième abeille !
    Les hommes, comme les abeilles, se meurent.
    Vidés par les parasites qui en font leur miel.
    Tant que des hommes travailleront, les parasites fleuriront.
    Mais, les ruches d’hommes, comme celles des d’abeilles, disparaitront.
    Il ne restera que les sauvages… sauf s’ils sont gazés.

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      PF/Grinçant.com

      Je rajoute deux photos prises ce matin. ;¬)
      Mais, effectivement, elles deviennent rares.

      Le « Varrora destructor » est un parasite d’origine… asiatique !

      PS : Quant aux abeilles « sauvages », je n’imagine même pas leur sort…

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    Les statistiques sont effrayantes, 2 agriculteurs se suicident tous les 3 jours. Pertes auxquelles on peut ajouter les développements de cancers dus aux produits sponsorisés par nos irresponsables.

    Les apiculteurs ont de quoi désespérer quand les abeilles sont les marqueurs de ces pollutions.

    Ceux qui opèrent en ville, de plus en plus nombreux, ont moins de soucis.

    Henri Laborit, un chercheur érudit et multi domaines que j’apprécie a écrit un ouvrage sur ‘L’éloge de la fuite ». Le suicide en est une forme, il ne le critique pas, mais explique biologiquement et cérébralement son développement.

    Cette violence, au lieu de se diriger vers l’intérieur de l’individu, pourrait avoir l’effet inverse avec les conséquences qu’on imagine.

    Enfin, la bureaucratie est une forme excessive du pouvoir de l’appareil administratif, et on assimile à tort ce terme aux fonctionnaires en général. Or, l’abus n’empêche pas l’usage d’autant qu’il est nécessaire.

    Ces administrations étant supervisées par les nuisibles, il est encore temps de faire le ménage.

    Côté positif, de plus en plus d’initiatives se développent localement et se connectent. Un excellent doc « Le champ des possibles » l’a démontré.

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      Très juste, Universel.
      La violence peut se retourner contre soi ou vers l’extérieur.
      C’est le sentiment d’impuissance qui amène la révolte. Le « surmoi » devient excessif, insupportable et on ne voit plus d’issue.
      C’est de la castration.
      À ce moment, on en arrive à un point où notre « Ça » nous dépasse :
      – « Ça » a été plus fort que « moi », le « moi » conscient.
      Faute à notre « surmoi » inconscient et conscient.

      L’agrégation des castrés sera inconsciente, comme les mouvements de foules…
      Arrivera ou pas ???

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        « L’agrégation des castrés… »
        Je savais bien que les écouillés étaient agrégés d’une façon ou d’une autre…

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            Clin d’œil, pour un lien avec : « agrégation »* au sens « concours pour entrer dans l’enseignement », et tout de qui en découle dans la fabrication des castrés/écouillés pour une société qui part totalement en couille.

            * Lien Wikipédia

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              En relisant, j’ai peut être été abscons et rapide dans cette intervention, mais je peux développer si cela intéresse…

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                Non, rien d’abscons, simplement un peu de mon humour parfois… grinçant !;¬)

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      Le problème, c’est que beaucoup d’agriculteurs tuent (ou rendent malade) par complicité-bêtise-lâcheté, avant de se… suicider dans leur coin (ou dans la grange).

      Quand j’en vois se lamenter parce que l’on va (peut-être) en finir avec le glyphosate, c’est pathétique !
      Et, tranquillement, ils sabotent le travail/la vie des apiculteurs, préférant des OGM stériles à la pollinisation naturelle, par les abeilles notamment.

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    Je confirme ce qui est dit plus haut : paradoxalement, bien que facile à expliquer, moi qui habite en quartier péri-urbain, j’ai des abeilles tous les jours dans mon jardin. Il semble qu’elles soient moins sensibles aux particules fines qu’aux cochonneries de Monsanto et consorts qui nous tueront tous à moyen terme (je suis optimiste) pour du pognon à court terme. Malheureusement, pour nos amis les apiculteurs, les pollueurs auront leur peau avant la nôtre.
    Prenez soin de vous.

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      « Malheureusement, pour nos amis les apiculteurs, les pollueurs auront leur peau avant la nôtre. »
      Je vais revenir prochainement sur le sujet, car, lundi, lors d’une sortie un peu spéciale/symbolique pour moi, j’ai eu une nouvelle confirmation de la situation. :¬/

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