Décidément, c’est la période des grèves, et mon cerveau se montre solidaire, tant il est aux abonnés absents !
Décidément, c’est la période des manifestations, mais là, justement, j’aimerais bien qu’il se manifeste.
Les gaz lâchés par les “RoboCop” à Notre-Dame-des-Landes se seraient-ils répandus un peu partout — au-delà de la ZAD —, comme le nuage de Tchernobyl qui a fait fi des frontières ?
L’envahissement du pays par la prêche macronienne m’aurait-il liquéfié les neurones ?
L’ambiance lourde et glauque porterait-elle atteinte à mes capacités de discernement ?
L’impression de pisser dans un violoncelle viendrait-elle à bout de mes espoirs ?
Bref, j’ai beau tenter de rameuter mes cellules cérébrales, rien n’y fait. C’est vide, inutile, stérile.
À se demander quelle substance hallucinogène pourrait m’aider à y voir plus clair.
À espérer que notre ministre de l’Intérieur (petit ou gros côlon, mais ça reste viscéral, dans un total merdier) m’envoie ses forces de l’ordre bien serviles pour me secouer. Je doute cependant qu’il le fasse, car le silence de tout ce qui est « alternatif » est d’or pour les tordu·e·s aux commandes.
À prier pour qu’un miracle fasse disparaître ces nuisances et nuisibles en un battement de cils.
En fait, le soleil est revenu, et il y a comme un appel.
Un appel du sain, du beau, du naturel.
Comme une envie de sortir.
Pour m’aérer l’esprit.
J’y vais !
© PF/Grinçant.com (2018)
Cette impression d’anesthésie est, je crois, ressentie par un certain nombre d’entre-nous qui assistons au délabrement de notre société, avec la bénédiction de nos gouvernants qui pensent que leurs actions vont dans le sens de ce que souhaitent les pauvres « administrés » que nous sommes devenus. Aveuglés par leur puissance, ils sont certains de leurs bonnes décisions.
Que nous réserve la suite ? Difficile de se projeter dans un avenir devenu aléatoire et si fragile pour la plupart d’entre nous… (enfin presque…)
Sur ce,… je vous copie et vais de ce pas, moi aussi, me vider la tête en retrouvant la « vraie » nature !
Le mot anesthésie est adapté…
Dans certains cas, on peut aussi parler de coma, voire de mort cérébrale… Mais bon, je n’en suis pas encore là. ;-)
Très content de ma sortie, ça ravigote/revigore…
Qu’est-ce que vous allez chercher ?
C’est le pollen.
Rhume de cerveau.
Et Atchoum !
Hi, hi, hi.
Au fait, dans mon jardin fleuri, je ne vois aucune abeille… en voyez-vous ?
Atchoum, je remarque que vous avez une lecture sélective…
Vous avez abeille, guêpe bourdon, et plus encore, dans ce billet du 7 avril 2018 :
Première balade de printemps en mode “Proxi-Macro”
J’avais vu ! J’avais même agrandi pour voir le détail et donc vu la boule de pollen !
Ma question est destinée aux lecteurs car je suis inquiet, d’autant qu’il y a un nid sauvage datant de plusieurs années dans une cheminée voisine qui est mort ce printemps.
J’ai ensuite vu le cri désespéré de cet apiculteur du sud Finistère qui a perdu ses ruches.
Chers lecteurs, pouvez vous regarder ?
Hier, j’ai entendu plein d’abeilles — prêter l’oreille là où il y a des fleurs est un excellent moyens de les détecter, ou en forêt, c’est surprenant —, mais il faut dire qu’il y a des « ruches » bio sur ce parcours…
J’ai aussi photographié une scène de butinage sur une asphodèle… ;-)
Maintenant, ce billet parle de cerveau, pas d’abeilles.
Une réponse ici : Les abeilles boivent ;-)
Tiens, 2ème commentaire rapproché, va falloir que je me surveille, je risque de devenir bavard ;)
Je ne sais trop comment en fait interpréter votre brève, PF.
Grève de cerveau ?
Chez vous, elle m’étonnerait.
Chez une grande majorité de nos concitoyens, en revanche, ce n’est pas une grève de cerveau… C’est le refus de l’utiliser : Par oubli ? Facilité ? Lessivage ? Bêtise ?
Je ne sais pas, mais vu le nombre de gens que je croise, avec lesquels je peux échanger, je puis vous dire que leur cerveau n’est pas en grève… il est juste perdu dans les limbes !
Non, ça ne signifie pas que les gens sont devenus des idiots (bon, d’accord, on peut en débattre ;) ), mais je pense plutôt que c’est leur incapacité à s’ouvrir, à se poser, à réfléchir 5 minutes.
Tout est fait d’ailleurs pour que les gens laissent leur cerveau aux oubliettes… médias, vie professionnelle, pub, etc., etc. polluent et lessivent plus sûrement que du glyphosate tue le chiendent.
Je ne vais pas vous refaire l’intervention que nous avions dernièrement lors d’un colloque avec des « citoyens » concernant la fiscalité, vous tomberiez raide devant l’abyssale ignorance et irréflexion de la plupart. « Allo ? Entre vos oreilles y’a un truc, il faudrait le remettre en marche, les gens, hein » ;)
@24
Je vois régulièrement vos interventions bien léchées et de bonne facture. Pourtant, en lisant celle-ci j’ai cru m’étrangler… Je ne reconnais pas le sel de ce à quoi vous m’avez habitué.
Vous dites « avec la bénédiction de nos gouvernants qui pensent que leurs actions vont dans le sens de ce que souhaitent les pauvres “administrés” que nous sommes devenus ».
Je ne suis pas du tout d’accord avec cette analyse.
1/ Nos « gouvernants » travaillent pour eux et non pour les gens qui les ont élus : Allez, je vais être moins catégorique, disons 80% d’entre-eux (oui, j’aime ce principe de Pareto qui, même s’il est empirique, est maintes fois démontré par les faits).
2/ Les pauvres administrés que nous sommes devenus ?
Bah non, les gens élisent des « abrutis » même quand on leur dit « Attention danger » !!! Ils poursuivent à les élire et les réélire, donc non, pour ma part il manque un mot entre pauvres et administrés pour 80% d’entre-eux. Ce mot tient en 3 lettres et commence par un C.
Et ils ne le sont pas devenus, ils le sont tout court, cf. mon 1er alinéa.
Le souci étant que leur C.. entraine avec eux ceux qui réfléchissent un peu… et qui se retrouvent donc un peu plus isolés ou vus comme des empêcheurs de tourner en rond.
Mais il est vrai que réfléchir ça demande un certain effort… que beaucoup semblent aujourd’hui dans l’incapacité de produire.
Ceci étant, vous avez raison, le soleil est de retour, s’il pouvait irradier et ranimer les cerveaux de nombre d’entre nous, peut être que le printemps de la vie humaine reprendrait enfin un peu de couleur.
Bonne fin de journée.
Électroencéphalogramme un peu plat, c’est certain…
D’ailleurs, ça se voit un peu avec mon rythme de publication.
Ou alors une nausée cérébrale… pas facile à surmonter !
Pour une explication qui tient la route (en référence à @24), voir mon billet du jour…
(En plus d’une Brève le même jour, bigre !)
On est toujours le con d’un autre.
Qu’est-ce qu’il a çuilà ? Il veut refaire le monde ?
N’oubliez jamais que les gens sont globalement contents. Un p’tit boulot, des allocs, un peu de chômage, Aldi, pas d’impôts, de l’isolation à un euro, le foot, le bar, le loto, une télé où tout est expliqué simplement. Heureux !
Nous sommes les malades de ne pas être capables de nous intégrer à cette société.
Bien sûr que je fous les pieds dans le plat.
Mais merde, je ne me sens pas du tout capable d’être là-dedans. Mais ils ont le droit d’exister !
Et s’ils sont plus nombreux, ils ont démocratiquement raison.
Pourquoi en est-on là ? Et pourquoi ça va continuer ?
Nous le savons tous.
Je pense que ça a démarré en 68. Si on me demande pourquoi, je peux expliquer.
En conclusion, nos bla-bla de petit comité de « sachants » ne servent à rien sauf à rêver ou nous défouler entre nous.
Yaura pas de grand soir !
Yaura des petits matins.
À mon sens, il y aura un événement imprévisible et sans doute anodin qui lancera un chambardement.
Et là, sauve qui peut.
Le mieux sera d’avoir quelques euros en liquide.
« En conclusion, nos bla-bla de petit comité de « sachants » ne servent à rien sauf à rêver ou nous défouler entre nous. »
Exactement le genre de formule — négative et stérile — que je ne veux pas voir ici !
Imaginez un nouveau lecteur qui arrive ici et qui tombe là-dessus en guise d’accueil…
Je me suis mal exprimée… Les « administrés » en question ne représentent pas toute la population, mais seulement un petit pourcentage suffisant pour avoir fait élire ce président tant « aimé ».
Le choix impossible qui s’est posé pour cette élection a finalement abouti, contre la volonté de beaucoup, à suivre une route imposée mais inacceptable. Le constat des candidatures est atterrant, mais il en fallait un…
(Merci pour vos encouragements !!!)
Grève ?
Ou le calme avant la tempête ?
En revanche, je ne sais pas si je dois être optimiste ou pessimiste.
De même pour moi, « optimiste ou pessimiste », je ne sais…
Mais je vais ramener ma formule fétiche — de moi — ;-) : « Tout est relatif avant d’être absolu ! »
Bonjour,
Moi non plus je ne sais pas. Mais je me dis que ce n’est pas possible que les gens ne se rendent compte de rien.
Je pense aussi qu’un petit rien peut tout faire exploser.
Ce qui me dérange le plus, c’est que nos « élites » nous disent des contre-vérités et que nous les acceptions, nous font détester des groupes de personnes pour cacher leurs actions.
Le niveau culturel extrêmement bas de la population voulu par les gouvernements explique peut-être cela.
Mais alors, pourquoi certains réagissent et réfléchissent ?
Je suis optimiste et me dis qu’un jour tout va exploser… et cela recommencera !
Bonne journée.
Je vais jardiner… cela me rend heureux, libre, non, car nous ne le sommes pas.
« Mais alors, pourquoi certains réagissent et réfléchissent ? »
« certains » signifie une minorité… Et dans nos « démocraties », les minorités ont toujours tort.
Effectivement, le « diviser pour mieux régner » est une arme très efficace, et là elle est utilisée massivement/intensivement. :¬/
Oui, pourquoi ?
C’est vraiment une très bonne question.
Merci de l’avoir extraite.
Je serais très intéressé que de nombreux lecteurs répondent, même si ce n’est pas leur habitude d’intervenir.
Pour ce qui me concerne, j’ai toujours été porté à améliorer toute situation que j’ai rencontrée et, quitte à être immodeste, je crois avoir réussi peu ou prou à chaque fois.
Je sais donc que c’est possible, que c’est plus une question de réflexion, de discussion, de volonté, qu’une question d’argent. L’intelligence prime sur les moyens.
Et donc, j’ai quelque part l’impression que je « saurais faire » sans trop de difficultés.
C’est immodeste, ne m’accablez pas, mais c’est ce que je ressens.
Et croyez-moi, ce ne serait pas pour faire du fric, mais sans doute pour en perdre.
Mais je serais tellement heureux si je quittais cette terre en sachant que la suite serait du bonheur.
C’est dit !
Qui continue ?