Avant, mais c’était avant, le week-end, c’était souvent « volaille ».
Les volatiles avaient pris la place de la viande rouge ou blanche sur quatre pattes.
Et pourtant, j’ai été un « viandard » une grande partie de ma vie…
Mais j’ai « décroché », en consommer devient absolument exceptionnel, et je pense que ça le sera encore davantage en 2017.
Alors, pour les dernières « fêtes », il y a bien eu des exceptions, nommées « poularde » « pintade fermière », et un peu de « chaponné » en prime.
L’année est maintenant lancée, et surtout après une nouvelle vague de grippe aviaire, cela ne m’inspire plus du tout.
Il est mieux de les laisser naître et mourir naturellement, et vivre leur vie dans un contexte si possible « normal ».
Cette vision sur un lac gelé ne m’a donc nullement inspiré gastronomiquement parlant.
Et c’est finalement bien mieux ainsi !
© PF/Grinçant.com (2017)
Un billet en rapport, parmi d’autres ici : Comme une autoroute vers l’abattoir
…et, très vite, on va vous demander d’où vous allez tirez vos protééééiiiiines !! Ne vous inquiétez pas, vous en trouverez assez dans ce que vous vous autorisez à manger. Pour ma part, ça fait presque 4 ans que je suis passé au régime sans « cadavres » et tout va très bien, merci !
Phil
Exact, avec des remarques comme « Mais c’est débile, tu vas te détruire la santé »…
J’observe qu’en écoutant son organisme, tout simplement, des besoins se font sentir, et cela nous oriente naturellement vers les aliments dont nous avons besoin.
Et pour les protéines, il n’y a pas que les « animales », il y a aussi les « végétales » : le quinoa de JLM bien sûr, le blé*, les lentilles, les haricots, les châtaines, le riz complet, le soja, etc.
Pour produire 1 kilo de viande, il faut produire 4 kg de céréales pour un porc et de 7 à 10 kg pour une vache/un bœuf, et plus ou moins 2 kg pour une « volaille » : Cherchez l’erreur, autant y aller directement !…
*Et donc ce qui en contient, comme les pâtes, mais aussi le pain (bien choisi), surtout à l’épeautre…
J’ai les mêmes canards en lévitation sur les lacs autour de chez moi :-)
Pour les protéines, on peut se rappeler que les gorilles, nos cousins, loin d’être chétifs et anémiés sont frugivores ;-)
Ils sont rigolos à observer dans un tel contexte, d’autant qu’ils se débrouillent plutôt pas mal :-)
Quant aux gorilles, certains oseront sans doute rétorquer qu’ils sont en voie de disparition, et que c’est, peut-être, justement, à cause du manque de protéines… animales :-P
Et comme Dian Fossey n’est plus là pour les défendre…
Il est d’autres canards que je dévore également des yeux. Il est enchainé et capable de souvent soulever un lièvre ;-)
Certes moins coloré, mais tout autant fidèle et vivace que ceux-ci.
Le canard dont vous parlez fait aussi des simagrées.
Il est plus adepte de sa mare que des lacs où je trouve les miens.
En ce moment, la vie de ces volatiles a l’air un peu compliquée.
En voici deux, un peu paumés, vus cet après-midi :
Ce sont des climatosceptiques, c’est pour ça ;-)
J’ai quand même de la compassion quand je les vois patiner maladroitement, et je me demande l’impact sur leur nourriture, hors pain des promeneurs généreux.
Ils repèrent vite les coins où ça fond un peu.
Mais, effectivement, ça doit être un peu « régime » pour eux dans ce contexte.
J’ai aussi repéré deux hérons qui se sont « domiciliés » en des endroits (chacun son adresse) où l’eau gèle plus difficilement.
Sinon, si c’est vraiment trop, je pensent qu’ils… Migrent !
Et eux n’ont pas besoin de « passeurs » pour cela ;-)