Là, c’est Leclerc qui s’y colle, en osant ajouter « Maxi Économies ! ».
Replié en quatre, pour faire comme du A4.
Il faut donc déplier, pardon, déployer le machin pour lire.
Et il faut prendre du recul, même un presbyte étant agressé, et un myope gêné tellement tout est gros, sauf les mentions importantes en petits caractères.
5 feuilles de 56,1 cm par 71,4 cm, soit de quoi couvrir exactement 2 m².
125 grammes sur une balance de précision.
Ils font chier tout le monde, du maquettiste PAO, à l’imprimeur, puis lors du transport/routage, et enfin les malheureuses personnes chargées de la distribution.
Ensuite, c’est le destinataire qui s’y colle, pour encombrer sa poubelle sélective « papier » ou son sac jaune, avant de remplir quatre fois trop vite les camions de ramassage pour un « recyclage » partiel.
Ne parlons même pas de la pollution engendrée, ni des encres hyper toxiques utilisées, que l’on retrouvera certainement dans des emballages alimentaires, pour tout cet inutile merdier.
Et ils se disent « vertueux », ces « grands commerçants ».
À moins que les clients ne soient vraiment Maxi cons pour qu’il faille leur faire comprendre à ce point que c’est « Maxi » !
© PF/Grinçant.com (2016)
Malheureusement, ils n’appliquent pas le même procédé pour les mini-prix, avec un format bloc-notes par exemple.
Pour les promotions « 2 achetés, 1 gratuit », on se retrouve même avec 2 exemplaires du « catalogue », certainement un cadeau de l’imprimeur qui a appliqué la même offre à ce « commerçant » !!!
Exact, pour le dernier « lot » que j’ai sous la main, sur 22 catalogues/prospectus, 7 étaient des doublons.
Je pense plutôt que ce sont les « distributeurs » qui « allègent » ainsi leurs tournées, ou qui se plantent dans leur « assemblage » sur leur table de cuisine ou de séjour. Ou alors, stratégie vraiment volontaire, pour « enfoncer le clou », mais ce serait très vicieux, et vraiment prendre les gens pour des « Maxis »… cons (encore) !
À l’inverse, il m’est arrivé de passer des annonces dans des « gratuits » qui n’étaient tout simplement pas distribués dans certaines communes de la zone pourtant couverte/promise.
Lors de mes réclamations, le journal mettait en cause le routeur (en l’occurrence une filiale de La Poste), qui mettait en cause… ses « distributeurs » ! En attendant, j’avais payé la prestation, et le journal (pas “gratuit” pour tout le monde) disait avoir payé la sienne…