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Je suis Fréhel, et je garde le Cap

Lanterne du phare du Cap FréhelAujourd’hui, « hommage » à « Charlie ».
Des commémorations, toujours et encore.
Comme si passer à autre chose était impossible.
Comme si les vivants ne devaient penser qu’à la mort.

Oh, ça n’est pas fait pour rien !
Non, c’est pour faire planer un danger, permanent.
Pour faire croire que des incapables sont capables.
Pour dire qu’ils nous protègent, maintenant…

Quitte à mentir effrontément.
Faire passer une « fatwa » pour un « attentat ».
Pour liquider nos libertés, en douce.
Et même à coup d’ordonnances, tant qu’à faire.

Insidieusement, la France devient un état policier.
Où la justice ne passe qu’après que les droits trépassent.
Où le moindre fait divers est habillé, monté en épingle.
Pour que même le factice, le faux, devienne un alibi.

Tout cela est abject.
Qui bousille notre constitution ?
Qui nous surveille et limite nos libertés ?
Des « terroristes » souvent risibles, ou les politiques et leurs sbires ?

Comment s’éloigner de toute cette toxicité ?
Distillée à dessein, loin de la part des anges.
C’est difficile, très difficile, tant les moyens sont énormes.
La peur, la menace par les médias, les politiques, le voisinage…

Moi, en guise de commémoration, je continue dans le symbole.
Après Plougrescant, je vous emmène au Cap Fréhel.
C’était le 12 décembre dernier, toujours dans les Côtes-d’Armor (22).
Veille du second tour des « élections » régionales, autre action terroriste.

Pour avoir de bonnes ondes, pas des très mauvaises.
Pour renouer avec le vrai, se remettre à sa juste place.
D’être minuscule à l’échelle de la planète.
Et ne pas se voir comme un dictateur de pacotille.

60 photos, encore, qui valent ce qu’elles valent.
Mais c’est pour vous aider, vous aussi, à sortir de ce merdier ambiant.
S’il y a des aberrations, elles seront chromatiques.
S’il y a des filtres, ou du flou, ils seront photographiques, voire artistiques.

Vignette : « Lanterne du phare du Cap Fréhel » © PF/Grinçant.com (2015)
(Construction : 1946 à 1950 – Hauteur : 32,85 m – Portée : 29 miles – Wikipédia)

© PF/Grinçant.com (2015-2016)

11 commentaires sur “Je suis Fréhel, et je garde le Cap”

  1. Avatar photo

    …voir le Cap Fréhel et… sourire, en oubliant tout ce m….. !
    PF, on y changera rien, sauf à se pourrir le quotidien…

    Superbes photos ! Merci.

    Phil

    1. Avatar photo

      Quoi qu’il arrive, c’est eux qui nous pourrissent le quotidien, et même la vie.
      Et, à la façon du colibri*, je fais ma part ;-)

      Je vais vous en faire une troisième série, histoire de rester encore un peu dans la beauté et le rêve.

      *Même Pierre Rabhi, que j’ai vu récemment chez Bourdin, a l’air complètement usé, désabusé.

  2. Avatar photo

    « PF, on y changera rien, sauf à se pourrir le quotidien… »

    Moi, c’est ce genre de réflexion stérile qui pourrait me le pourrir…

    C’est exactement le but recherché par les nuisibles, saturation, résignation, aquoibon, etc.

    Il y a toujours quelque chose à faire sans se confronter au reste du monde, où on ne fait pas le poids seul, cf effectivement le colibri !

    Ces photos du Cap Frehel viennent curieusement ranimer l’excellente soirée passée hier avec Thalassa sur France 3 « Les gardiens de nos côtes ».

    Ces phares ont véritablement éclairé les navigateurs, de vraies informations, une mission noble, rien à voir bien sûr avec la soupe infâme des merdias qui nous fabriquent de très mauvais scénarios.

    Donc, vivent les phares, et les colibris !

    1. Avatar photo

      « Moi, c’est ce genre de réflexion stérile qui pourrait me le pourrir… »

      Je suis bien d’accord, puisque la principale raison d’être d’un tel blog, c’est justement d’essayer de changer les choses.

      J’en profite pour rappeler mon « Mot de l’auteur », en haut à droite de chaque page :

      « Parce que les mots ont un sens. Parce que susurrer, disserter ne sert visiblement à rien. Parce qu’il faut se faire entendre et comprendre dans une société d’exploitation à outrance, de consommation et de désinformation, en pleines dérives…

      Face à un cynisme de plus en plus démesuré, les mots peuvent être une arme.
      Un style volontairement violent, acerbe, concis et surtout « grinçant », à ne pas lire qu’au premier degré.
      Pour changer un peu le monde, si cela est encore possible…

      Avec de la beauté, du positif, à trouver pour ceux et celles qui comprennent. Les autres, passez votre chemin.

      Remerciements à mes lecteurs et contributeurs. »

      Et la fin de mon « À propos » de lancement de ce blog, du 15 avril 2012 :

      « On peut être souriant dans la vie, mais certaines choses font grincer des dents.
      Ne pas en parler, et faire “avec” est une solution.
      En parler, en espérant que cela fera, un peu, avancer les choses, est une autre voie.

      Donc oui, sujets grinçants, ton grinçant, de quoi sortir de sa zone de confort et des propos entendus, trop souvent… entendus ! »

      C’est bien ça, les phares et les colibris !;-)

    2. Avatar photo

      @PF et Universel

      …peut-être vous trompez vous…. Et si, après avoir fait plus que ma part, je décidais tout simplement de laisser tomber ? N’en aurai-je pas le droit ?
      …et ensuite, se battre, oui ! Avec des mots ? Est-ce suffisant ? Certains se sont battus et continuent de le faire, seuls ou presque dans leur coin en utilisant autres chose que des mots….
      C’est par ailleurs mon cas et je sais que ce que je fais au quotidien va bien au-delà de ce que certains peuvent même imaginer…
      Comme vous le dites, PF, même Pierre Rabhi est usé, dé-sa-bu-sé ! Lui, le fondateur des Colibris, lui, ce petit homme de 52kg aux mots si puissants… Lui feriez-vous le reproche de baisser les bras ? Lui feriez vous un brin de morale ?
      Pour ma part et en écho à votre maxime, eh bien, ce sera, « ne pas en parler et faire sans », qui est donc une troisième solution… Ça peut paraître égoïste mais mon parcours (que vous pouvez trouver sur le net) m’a mené à cette réflexion.

      Phil

      1. Avatar photo

        De mon côté, il n’y a pas que les mots, couchés égoïstement sur un bloc, dans un conférencier, ça c’est fini.
        Il y a un blog, plutôt bien référencé, visible du monde entier, avec des contributeurs qui peuvent s’exprimer.

        Je ne vous jette pas du tout la pierre et ne juge pas, d’autant que j’ai moi aussi des « coups de mou »…
        Et j’ai aussi eu des tranches de vie bien difficiles.

        Par contre, je ne suis pas d’accord sur le fait de présenter cela (l’abandon, car ça n’est pas du lâcher-prise) comme une vraie solution sur ce blog.
        Cela revient à casser certains efforts, même s’ils sont peut-être vains.

        Phil, je sais que vous appréciez certaines photos ici.
        C’est aussi pour apporter un peu de plaisir que je le fais, et pour donner envie de repartir, autrement. Et cela me permet de glisser bien des messages (positifs) pour celles et ceux qui comprennent.

        Concernant Pierre Rabhi, j’ai répondu ceci à 23h13 à un autre commentaire…
        Il semble en effet, comme je le disais, usé et désabusé, mais il continue…

        Et pour votre « parcours », je suis le seul à pouvoir faire un rapprochement (et je n’avais pas cherché), puisqu’il n’y a que votre pseudo de visible sur le blog.
        Si vous souhaitez en parler en « Off », n’hésitez pas.

        PS : Lisez donc ce tout petit texte que j’ai écrit voilà 23 ans… À quoi bon ?

        1. Avatar photo

          Merci PF.
          Pierre Rabhi en homme courageux qu’il est, continue, à sa manière, son parcours. Malgré mes propos qui peuvent semer le doute, je fais de même (on en parlera en « Off » à l’occasion).

          Phil

      2. Avatar photo

        @Phil

        Heureusement qu’on peut se tromper, ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort…

        Henri Laborit a fait « L’éloge de la fuite » en le développant très bien, il l’a particulièrement bien mis en oeuvre dans sa vie avec des paroles et des écrits qui résonnent toujours.

        L’information c’est ce qui compte, et laisser agir.

        Le phare du Cap Fréhel est magnifique, majestueux, impassible, il éclaire dans la bonne direction. Les navigateurs, les vrais, ne peuvent l’ignorer même suréquipés de récepteurs satellites et autres dispositifs électroniques. Le faisceau est là, tout simplement, pour ceux qui l’attendent, ou ceux qui s’en foutent, il n’impose rien. Reste à trouver le bon sens…

        Le colibri c’est kif kif il a pris la peine de porter sa goutte et de la larguer au bon endroit, le principe d’information est aussi puissant.

        Bon, le cap Grinçant et sa plateforme à colibris tient le coup ;)

        1. Avatar photo

          Oui, on essaye de tenir le coup, et de garder le cap ;-)

          Pas toujours facile, mais des balades comme celle-ci aident énormément. Et les messages, les symboles sont bien là…

          Très bonne tirade sur le phare ;-)

  3. Avatar photo

    Ah que la Bretagne sait être belle ! (PF ça va finir par vouloir dire « Photographies Formidables »)
    J’ai eu l’occasion voici quelques années de flâner sur les lieux du Cap, avant d’aller me sustenter de quelques bonnes Huitres à Cancale.
    Ceci étant je préfère quand même vivre dans le Sud, en bon Occitan que je suis. ;-)

    Pour revenir sur les nuisibles et leur contrefeu « les colibris » qui essaiment partout, il y a des mouvements près de chez vous qui se développent cherchez sur le Net vous trouverez, et j’ai découvert un autre futur « colibri » ou adepte de la fin de notre système en tout cas.
    Je vous livre un condensé d’une de ses analyses que je trouve pertinente.

    « Avec la sphère politique et financière s’installe une irréalité de façade qui permet à chacun de sauver les apparences.
    Ses acteurs jouent ainsi une fable convenue.
    Le système politique impose des non solutions. Il conduit à ce que au final, les mêmes partis se partagent le pouvoir.
    Le citoyen est trompé et pourtant à chaque élection, il recommence à se prêter à ce jeu de dupe, sauf s’il s’abstient, ce qui ne modifie pas le résultat en l’état actuel des règles.
    Il n’ose pas aller au bout de ses actes par crainte, peur ou soumission.

    La conception que nous avons de la gouvernance de la politique et de la démocratie ne sont plus adaptées aux exigences de notre époque !
    Comme il ne faut pas attendre de la sphère politico financière qu’elle change cette conception, il appartient à la Société Civile de s’en saisir ! »

    Et là je dis merci Monsieur M. Laloux, vous avez vu juste et savez l’exprimer diantrement bien.

    PS: Pour ceux qui sont intéressés et veulent ouvrir les yeux, lire « La démocratie évolutive » et « dépolluer l’économie » et/ou faire un tour ici : DemocratieEvolutive.fr

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