Licenciements par paquets de 9, pour éviter les plans sociaux…
Ou licenciements par paquets de 500, ou plus encore…
Les annonces avec 10 000 « départs » sont de plus en plus nombreuses au niveau mondial.
Et même en France, voir PSA.
On a même le culot de nous dire qu’il ne s’agit pas de licenciements secs, mais de « départs volontaires ».
Comme si, en cette période, des ouvriers, ou même des ingénieurs, pouvaient quitter volontairement ce genre d’employeur…
Parlons plutôt d’un vulgaire chantage qui débouche sur un « départ négocié », avec un chèque à la clef.
C’est le DRH, ou « Directeur des Ressources Humaines » qui va s’occuper de cela… Ça fait partie de son job.
Oui « Ressources humaines », un peu comme un filon, comme les « Ressources minières » : une fois épuisées, on ferme les puits…
L’objet, ici, n’est pas relatif au fond, mais à la symbolique.
Un Comité d’Administration décide…
Le DRH exécute…
Sans états d’âme, le plus souvent.
Déjà entendu un spécimen déclarer « Oh, moi j’ai déjà viré 1 500 personnes, alors une de plus ou de moins… »
En fait, le grand espoir secret de certains DRH doit être de rester le dernier, comme cela, il se vire lui-même…
Et si ça bloque, si ça coince, on dépose le bilan…
C’est un « Mandataire judiciaire » qui va s’occuper du boulot.
Les salariés sont mis entre les mains d’un…
… LIQUIDATEUR !
© PF/Grinçant.com (2012)
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