Aller au contenu

Licenciements opportunistes

540 (HP), 3 400 (Doux), 10 000 maintenant pour PSA qui relève encore la barre…

Nous parlons de suppressions de postes. Et encore, pas des indirectes (multiplier par 3).

Et il n’y a aucune raison que cela s’arrête tant l’occasion est belle.

C’est du pur opportunisme.

Le moindre motif est bon : les bénéfices baissent, notre concurrent a cassé les prix (Free), etc.

Foutage de gueule !

Ils sont actuellement en train de détruire l’économie à vitesse grand V.

Au sommet de la pyramide, les banques qui ont définitivement pris le pouvoir.

Juste en dessous, les politiques qui leur mangent dans la main.

Et qui entérinent tout ce qui leur est « proposé » avec force chantage.

Notez bien que, maintenant, nous avons des banquiers à la tête de certains de nos pays.

En France, nous avons des Rothschild à l’Élysée.

On nous enfume avec des fonds de soutien à 3 chiffres, mais en milliards…

L’argent est où ? Pas vraiment là, il y a l’effet dit de « levier »…

Nous mettons 5, mais avec un effet de levier de 12, cela fait 60 milliards d’euros !

Mais il y a belle lurette que les banques appliquent des effets de levier bien supérieurs quant à leurs fonds dits « propres » (curieux mot dans ce contexte).

En bourse, un simple effet de levier de 5 permet déjà de faire de belles choses…

Et ensuite on pratique de la cavalerie à la Madoff.

Essayez de donner à votre boulanger 20 centimes pour une baguette à 1 euro, vous verrez sa réaction.

Et dans ce monde merveilleux de la finance, on gagne à la hausse, comme à la baisse…

Un monde magique dans lequel on ne parle plus de délits d’initiés tellement ils sont devenus permanents.

Signe des temps, les grandes sociétés veulent obtenir une licence bancaire pour être leur propre banque.

Siemens, Daimler, Volkswagen, ont déjà obtenu ce privilège.

EADS veut obtenir la même chose…

Tout est entremêlé, consanguin : regardez le petit jeu des conseils d’administration dans les entreprises du CAC 40…

Et pour revenir aux licenciements, nous atteignons le sordide.

On ferme une branche, une usine, car elle n’est plus rentable… Ou plutôt, on a tout fait pour qu’elle ne soit plus rentable.

La multiplication des sociétés dans un groupe, les facturations et flux financiers entre ces sociétés…

On en assèche une pour la montrer du doigt et la décapiter !

Mettons-nous à la place du petit patron qui a 3 entreprises. Il met l’une d’elles en cessation de paiement… Dans la plupart des cas, s’il y a liquidation, ce sont les 3 entreprises que l’on liquide, pas une seule.

Et ne parlons même pas de la situation de ce « petit patron ».

Pourquoi ne pas appliquer ces règles à ces « grands patrons », qui ne savent plus que détruire de l’emploi, et non en créer, qui plus est avec une médaille à la fin sous la forme d’un parachute doré.

Et si l’on appliquait les mêmes règles à tout le monde ?

Et si l’on interdisait cette myriade de sociétés qui composent ces « groupes » pour n’en faire qu’une…

Oui, UNE !

Je vous laisse imaginer quelle serait leur difficulté à prouver « économiquement » le bien-fondé de ce qu’ils font actuellement dans un tel cas de figure.

Et le parachute doré ?

En vrille !

 © PF/Grinçant.com (2012)

Billets en rapport :

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *