Solidarité
Non, ça n’est pas une caserne de pompiers, même si c’est rouge.
Non, ça n’est pas le Tardis, car ce serait bleu.
Oui, c’est bien une cabine téléphonique britannique.
Il y a la couronne royale pour en attester.
Une authentique « Red telephone box »…
Dans une commune anonyme de France.
Avec une idée sympathique, utile…
La transformer en « Cabine à livres » !
Sur les vitres de la porte, il est écrit :
S’il y a bien un choix difficile à effectuer, voire qualifiable de « cornélien », c’est celui d’un sac, et surtout pour un usage mixte randonnée/photo…
Le mien a à peine trente mois et il fait déjà un peu peine à voir. Il est garanti vingt-cinq ans — en théorie —, mais je doute de l’intérêt d’entamer une telle démarche tant la notion d’usure/usage est sujette à interprétations.
En réalité, il est encore parfaitement utilisable, et c’est l’essentiel.
Par contre, mes équipements évoluant, il s’avère de plus en plus inadapté et de trop petite taille.
Faut-il se passer de contenu, ou bien changer de contenant ?
Lire la suite »Sacoche photo et paradoxe d’une vidéo thaïlandaise
Une vieille dame s’adresse à moi…
– Vous vous y connaissez en télévision ?
– Oui, un peu, mais ça dépend pourquoi…
– Depuis hier, je ne capte plus la 2 et la 3…
– Ah, si vous voulez, je peux regarder !…
Confiante, elle me demande de la suivre derrière sa porte blindée.
Un intérieur meublé à la « rustique », et un téléviseur-écran plat quelque peu ancien.
Effectivement, certaines chaines passent mal, et en numérique, ça ne pardonne pas !
Lire la suite »La vieille dame et les misères de la TNT
Je n’en suis pas revenu quand Sophie m’en a parlé.
Je connaissais pourtant le rejet d’un prélèvement Free à 19,99 € par La Banque Postale.
Mais là, ça dépasse tout.
Elle tire le diable par la queue, celle de devant, et celle de derrière.
Elle est désespérément au “chômedu”, même plus « indemnisée », sans réel espoir d’en sortir (cause occulte, l’âge).
Elle a un malheureux abonnement téléphonique à 2 euros chez Free, celui qui lui permet d’appeler deux heures au maximum par mois, et surtout d’être appelée.
Mais bon, le téléphone ne sonne pas vraiment, et surtout pas pour un job, même en CDD ultracourt.
Et le SMS est tombé du 1664 (comme la bière), le 19 octobre, sur son vieux smartphone de pauvre acheté sur Le Bon Coin.
Copie d’écran impossible, alors je l’ai photographié :
Vendredi, prise de sang.
Samedi matin, les résultats tombent.
Il y a des chiffres anormaux, fortement.
En plein désert médical, ma toubib m’appelle.
Voilà qui me réconcilie — un peu — avec cette corporation.
Elle a aussi eu les résultats, et il faut que l’on se voie rapidement.
Rendez-vous est pris, en « surplus » pour elle, car elle est « bookée », pour hier, lundi, 19h00.
M’y voilà, un quart d’heure plus tôt, des fois qu’elle aurait de l’avance.
Mais non, la salle d’attente est bondée, jusqu’à patienter dans le couloir.
Les gens font la gueule, les enfants braillent.
Mais, petit à petit, les patients défilent chez la praticienne.
Finalement, ne reste plus qu’un couple avec ses deux enfants.
Je me mets en quête d’une revue pour me rabattre sur un “L’Obs” de 2016.
Puis je m’assieds, pour lire des nouvelles totalement obsolètes.
Lire la suite »Rapportez donc vos médicaments inutilisés à votre… Médecin !
Trinidad a 80 ans.
Elle habite dans une grande « résidence collective », avec un local dédié aux ordures ménagères, et s’est habituée à trier ses « déchets ».
Les prospectus, cartons et autres emballages en plastique « recyclable », elle les mettait dans un sac jaune.
Elle avait même pris l’habitude d’écraser les bouteilles en « PET » malgré son arthrose aux mains.
Le reste allait dans un sac-poubelle « normal », gris…
Deux fois par semaine, elle descendait au local pour déposer son sac jaune dans une grande poubelle au couvercle jaune, et son sac gris dans une au couvercle vert.
Puis des poubelles au couvercle bleu sont apparues.
On lui a demandé de mettre ses journaux et prospectus à part, et de les jeter dans ces poubelles spéciales.
Elle s’est donc mise à descendre avec son sac jaune, son sac gris, et son lot « papier » sous le bras qu’elle jetait dans une poubelle bleue.
Lire la suite »Déchets ménagers, quand trop de tri tue le tri
Elles étaient quatre.
Dans ce petit pochon.
Éventré pour les aérer.
Mais ça n’a pas suffi.
Quatre carottes « des sables ».
Des petites, tout juste majeures.
Mais solidaires, là, dans le noir.
À patienter, pour un triste sort.
Sans doute lavées, puis épluchées à vif.
Pour être cruellement râpées.
Ou bien ébouillantées, blanchies.
Un comble pour ce bel orange.
Fin 2016, Titine, c’est son affectueux diminutif, crie sur tous les toits qu’elle a touché une grosse somme d’argent, qu’elle va changer, et qu’elle va faire le bien autour d’elle.
Pour le réveillon de Noël elle a voulu acheter toutes les victuailles : cette année, c’est la reine qui régale !
Elle a invité neuf personnes dans l’appartement de l’une de ses copines qui vient de décéder d’un AVC, mais dont elle a les clefs. Elle lui aurait dit, bien avant le tragique événement : « Titine, tu peux faire ce que tu veux chez moi, même si je suis absente »…
Le réveillon de Noël touche à sa fin un peu sur la faim, car c’était finalement frugal, et l’alcool était un peu frelaté, tout comme l’ambiance d’ailleurs.
Puis arrive le moment normalement heureux des cadeaux.
On me souffle dans l’oreillette qu’il faut normalement impérativement attendre le premier janvier pour les présenter, sous peine de porter malheur.
Oui, mais ça, c’est une vision franco-française réductrice, et comme ce blog est lu bien au-delà de l’hexagone…
Et même, porter la poisse à des nuisibles, des cyniques, des prédateurs, voire des cumulards, ma foi, c’est une belle perspective.
Pour les autres, les bienfaisants, les conscients, les colibris, je ne leur souhaite que du bonheur et de la bonne humeur, en leur conseillant de s’éloigner des précédents et de les sanctionner à leur manière.
Le bandeau va donc encore changer pour un ciel auquel j’ai assisté, au lever de notre si précieux soleil.
À 7h37, ce matin, j’ai publié une « brève » de cent mots, « Démocraties de la honte ».
À 9h25, Google m’envoyait une alerte pour m’informer de son « référencement » par le moteur de recherche.
Le délai n’est pas si mal, puisque ce blog est normalement voué à l’obscurantisme, car écarté de ce qu’ils appellent « Actualités », comme cela m’a été confirmé, notamment au motif risible : « Google Actualités n’est pas une solution de marketing. Nous ne voulons pas rediriger les internautes vers des sites consacrés essentiellement à la promotion d’un produit ou d’une entreprise, ou spécialisés dans les publireportages. » le 27 août dernier.