Aller au contenu

Le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt, moi je sors le bazooka

Vous voulez que je vous parle de quoi ?
En ce moment, je ne sais plus.
Difficile d’être positif, et pas envie de sombrer dans le négatif.
Alors je vais recommencer avec la… lune !
Ce matin, 7h46, je lève les stores…
Et que vois-je, pile en face ?
Une magnifique pleine lune !
Qui continue son manège, comme si de rien n’était.
Qui se fout bien du Covid et des taré(e)s qui nous tourmentent.
Qui, malgré ses « phases », n’est pas cyclothymique.
Une jolie lune qui m’adresse ses salutations matinales.
Lire la suite »Le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt, moi je sors le bazooka

Covid — Variant Noël 2021

Dans cette rue, il flotte au-dessus de nos têtes.
Beaucoup le regardent avec un air admiratif.
Limite avec révérence et même reconnaissance.
Ceux-là sont masqués, et même doublement injectés.
Ils vont même s’offrir une troisième dose d’ARNm pour Noël.
Ils s’émerveillent, en le montrant à leurs enfants et/ou petits-enfants…
« Regardez, mes pupuces, vous allez bientôt aussi avoir vos injections ! »
Les enfants de 5 à 11 ans ont les yeux qui pétillent et contemplent avec admiration.
« Quelle merveilleuse chose ! Il est si beau ce virus ? »
Eh oui, c’est grâce à lui et à ses « variants » que vous avez accès à un monde nouveau !
Lire la suite »Covid — Variant Noël 2021

Mon doigt en panne de tactile

Beaucoup de choses sont devenues « tactiles ».
On ne touche plus les gens, mais on touche les objets.
Des zones « sensitives » envahissent nos appareils.
Pour régler le volume, pour taper sur un clavier virtuel…
Pour lancer une fonction, pour l’arrêter…
Et c’est le plus souvent un seul doigt qui s’en occupe, l’index !
Mais il y a aussi des mouvements à deux, voire trois doigts.
Pour faire défiler, pour déplacer, pour zoomer/dézoomer, pour une rotation.
Et on tapote aussi, une fois, deux fois, trois fois.
Pour valider, pour ouvrir un menu, pour avoir la loupe.
Bref, un manchot doit être bien embarrassé à notre époque !

Lire la suite »Mon doigt en panne de tactile

Non, je n’aurai pas ma boule à neige Rosina Wachtmeister !

Voilà quelques années, une compagne m’avait offert une boule « Rosina Wachtmeister ».
Puis on s’est séparés/plaqués, j’ai eu les boules, mais j’ai gardé la boule sans devenir maboule.
Par contre, je ne savais plus du tout où je l’avais rangée.
Vous savez, les déménagements…
Et surtout les souvenirs du passé avec lesquels vous souhaitez rompre…
Et là, ça m’a pris, je voulais faire un cadeau, et j’ai repensé à cet objet.
Rosina Wachtmeister est une « artiste » bien spéciale obsédée par les chats.
Et de ses « œuvres », il y en a de tous les genres : un vrai business !
Il y a une douzaine de jours, j’ai fait des recherches sur le Net.
Et je suis finalement tombé sur un site suisse qui avait un exemplaire 2007 « Prato di fiori »
Une boule à neige vendue 66,85 francs suisses (CHF), soit environ 64 euros.
Lire la suite »Non, je n’aurai pas ma boule à neige Rosina Wachtmeister !

Photos de novembre 2021

Mais que fais-tu malheureux ?
Tu veux sortir en plein mois de novembre ?
Avec les virus qui rôdent.
Les variants qui varient.
Les feuilles qui tombent des arbres.
Les jours raccourcis.
Le froid qui peut te geler un membre.
La brume, la bruine, la pluie, le vent.
L’ambiance plus que jamais sinistre/morose.
En plus, sans masque, quelle folie !
Et sans être « injecté », quelle incurie !

Lire la suite »Photos de novembre 2021

Il n’y a plus de ponette dans les parages

16 novembre 2021, randonnée en campagne.
Un circuit nouveau pour moi.
Une adoratrice des animaux m’accompagne.
Je vais l’appeler Inès, du latin « agnus » qui signifie « agneau ».
J’aurais pu l’appeler Joëlle — « chèvre sauvage » en hébreu —, mais Inès sera plus adapté.
Nous arrivons à un joli petit étang, avec son saule pleureur.
Et, juste à côté, sur une parcelle voisine clôturée…
Un équidé qui s’avère être une ponette.
Elle a l’air de faire la gueule.
Elle a peut-être honte, car son poil fait peine à voir.
En plus, une fainéante, car elle ne daigne pas s‘approcher de nous.
Tout juste nous regarde-t-elle, mais de loin.

Lire la suite »Il n’y a plus de ponette dans les parages

Un randonneur qui ne se pose pas trop de questions

Il marche, il marche…
Sur un tapis de feuilles mortes.
Avec de belles couleurs d’automne.
C’est une photo volée, prise à la volée.
Sur un petit chemin qui serpente le long d’un lac.

Pas tout jeune, le randonneur, mais il a l’air d’encore bien avancer.
Épaule gauche un peu penchée, mais c’est à cause de son sac « sling » (une seule bandoulière).
7,4 kilos sur la balance… Appareil photo, drone, jumelles, tablette GPS, powerbank, et divers accessoires, dont un sifflet et un sécateur pliant.
Sans oublier la gourde inox sur le côté, et le bâton de marche à tout faire.
À la ceinture, un couteau suisse bourré de fonctions, avec un « lanyard » en paracorde.
Et une pochette de 820 grammes, avec une trousse de secours et quelques accessoires supplémentaires.
Ainsi que trois biscuits pour se requinquer, une torche qui peut servir de casse-tête, un stylo, un briquet.
Lire la suite »Un randonneur qui ne se pose pas trop de questions

Un coffret de plaisir pour résistant

Je sais, c’est sadique, mais bon, à notre époque je peux me permettre…
Vous pourriez vous faire injecter des choses bizarres et dangereuses.
Vous pourriez vous priver d’oxygène avec des masques à la composition douteuse.
Vous pourriez obéir aux injonctions de petites raclures à la perversité sans limites.
Vous pourriez vous priver de vivre, de voyager, de profiter de la vie.
Vous pourriez maltraiter vos enfants en leur infligeant ce qui précède.
Vous pourriez pourrir la vie de ceux/celles sur qui vous avez du pouvoir/de l’emprise.
Vous pourriez communiquer la peur et faire porter le poids de vos erreurs sur les autres.
Vous pourriez jouir en présentant et/ou en exigeant un « pass » mortifère pour les libertés.
Vous pourriez plonger toujours plus bas, en faisant tout pour entraîner les autres dans votre déchéance.
Vous pourriez « collaborer », à l’image de ce qui est censé relever d’une triste époque normalement révolue.

Lire la suite »Un coffret de plaisir pour résistant

Le challenge du DFG

Je suis confronté à un « challenge » assez peu ordinaire…
Le 29 octobre dernier, j’étais au laboratoire de biologie médicale dès l’ouverture.
Prise de sang trimestrielle, avec prélèvement sur la main (une joyeuseté).
Dans la journée, mes résultats commencent à tomber (suivi en ligne, c’est pratique, mais stressant).
Celui que j’attends le plus — le DFG (Débit de filtration glomérulaire ou « clairance ») — est là !

  • 17 le 11/05/2021
  • 14 le 04/08/2021
  • 12 le 29/10/2021

La chute semble inexorable !
En dessous de 30, c’est Insuffisance rénale « sévère »
En dessous de 15, elle devient « terminale » !
Bon, j’ai déjà eu 9 en sortie d’hôpital, début novembre 2018, mais j’avais réussi à m’améliorer.
Personne n’y croyait quand j’ai obtenu un 18 le 09/03/2020. Le physique ? Le mental ? Les deux mon capitaine !
Lire la suite »Le challenge du DFG

Toujours avoir un marteau sur soi pour remercier les pauvres types

Hier, en début d’après-midi, je monte dans ma voiture, pour partir en randonnée.
J’ai quelqu’un à récupérer sur le trajet, et je vais être juste à l’heure.
Je recule, prends l’allée principale pour sortir par celle de droite.
C’est alors qu’une Peugeot 406 de couleur foncée arrive et s’arrête juste devant moi.
Elle est sur la file de gauche au lieu d’être sur celle de droite, ce qui m’aurait laissé la place pour continuer.
Veut-il tourner à gauche — dans l’allée où je suis — ou continuer vers un autre parking/stationnement ?
Le gars, dans les soixante-cinq ans, quasiment chauve, me regarde bizarrement en restant stationné devant moi.
Je l’observe avec mes lunettes de soleil, me demandant ce qu’il veut faire.
C’est alors qu’il lève la main gauche, le majeur pointé vers le haut : il me fait un joli doigt d’honneur !
Lire la suite »Toujours avoir un marteau sur soi pour remercier les pauvres types