Avec des photographies, toujours originales
Hier matin, j’ai eu grand moment de plaisir avant de commencer une journée bien polluante du fait d’un déplacement…
C’était Pierre Rabhi, “Paysan et Philosophe”, qui était l’invité de 8h45 sur LCI.
Comme d’habitude, un pur moment de bonheur avec ce Monsieur, même s’il a l’air sérieusement désabusé du haut de ses 78 ans.
Deux phrases à retenir principalement :
Lire la suite »Pierre Rabhi, le pêcheur, le colibri, et ma libellule
Comme une mauvaise grippe.
Normalement, je devrais rester au lit.
À cuver antibiotique et anti-inflammatoire.
Mais j’ai aussi ma thérapeutique.
Profiter de la vie, d’offrandes de la nature.
Quitte à se forcer, se motiver, se violenter.
Dimanche, 15 bornes, et ça n’a pas été facile.
J’avais des accompagnatrices, il fallait assurer.
Lundi, 10 bornes, solo, libre, pour parfaire le traitement.
Des choses qui font du bien…
Qui valent tous les médicaments…
Et c’est tout simple, croyez-moi !
Alors que mon âne politique fait plus que jamais la gueule, au point de se montrer introuvable.
Et devant toutes les vilenies et les trahisons auxquelles nous assistons au fil des jours dans le cadre de notre campagne « présidentielle ».
J’ai cherché une âme pure pour me conseiller.
Et je suis tombé sur une petite chèvre au détour d’un bosquet.
Innocente, elle s’est approchée de moi en demandant ce qui m’amenait.
Alors que je dégustais un petit sablé.
Adossé à ma voiture tranquillement garée.
Sur ce parking en terre battue de la Sarthe.
J’attendais la douce Penelope.
Pour une grinçante interview.
Et subitement, dans un rugissement d’enfer…
Surgit un bolide sensuel et exubérant.
Un monstre mécanique tonitruant.
Mais avec une gueule d’ange.
C’était le carrosse de Penelope.
Ici nous sommes près du Mans.
Avec son fameux circuit et ses célèbres 24 Heures.
C’est une voiture de collection.
Prêtée par son mari, amateur de grosses cylindrées.
Le joli cœur de Penelope en palpitait.
Fillon, Macron, Hamon, Mélenchon…
On nous serine à longueur de journée ces noms.
Moi, je remarque qu’ils se terminent par « on »…
Comme dindon, cochon, guenon, bichon, chapon.
De tous ces « on », on en arrive à saturation.
Je suis aussi rattrapé par cette mode sans modération.
Lire la suite »Drôle de décoction avant les élections
Avant, mais c’était avant, le week-end, c’était souvent « volaille ».
Les volatiles avaient pris la place de la viande rouge ou blanche sur quatre pattes.
Et pourtant, j’ai été un « viandard » une grande partie de ma vie…
Mais j’ai « décroché », en consommer devient absolument exceptionnel, et je pense que ça le sera encore davantage en 2017.
Lire la suite »Canards sur glace
Elle me regarde d’un œil torve.
Je me dis qu’elle ne me veut pas du bien.
Ou alors qu’elle se méfie.
En plus, cette volaille a une tête de buse.
Mais oui, c’est bien une buse !
Pas moyen de discuter avec elle.
Dès que j’approche, elle s’envole, me fuit.
Pour les fêtes, on m’a réclamé du houx, bien sûr avec des boules…
Par principe, hors de question d’en acheter.
Évidemment, j’ai voulu faire naturel, et je me suis mis en quête de quelques branches décoratives.
Mais, petit Graal de Noël, impossible d’en trouver avec des breloques, encore moins rouges.
J’ai donc ramené du houx basique, un peu de fougère, et surtout des genêts en fleur, de quoi finalement donner une satisfaction de substitution au prix de quelques petites blessures…
Je sors d’une réunion de campagne.
Quand il m’a vu arriver, il était trop content.
Il est devenu tout fou, tout joyeux.
Il a poussé des cris audibles à des kilomètres.
Il s’ennuyait, et il allait pouvoir échanger.
Il s’est approché de moi en courant.
Avec de puissants braiments.
J’ai bien cru qu’il allait me rentrer dedans.
Mais non, coup de frein au bon moment.
Tant il voulait mes boniments.
Quatre photos plus ou moins bonnes, mais toutes prises en l’espace de deux heures, lors d’une petite marche.
J’ai regardé le sol, sur les côtés, mais aussi en l’air.
Rien de vraiment beau, seulement des choses qui serviront à illustrer un morne samedi et, éventuellement, de se demander si c’est vraiment insolite.
Ils émergent des feuilles d’automne, ces deux-là. L’un à côté de l’autre, un grand, un petit, même famille. Question goût et comestibilité, j’ai comme un doute. Ils ne m’ont pas vraiment l’air catholiques, et l’odeur est désagréable. Mais les proportions me font un peu penser aux primaires de la Droite… Nous verrons bien qui sera le grand et qui sera le petit, demain. Mais moi, je passe mon tour.