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BRÈVES

Édito ou humeur, mais du court

Le coup de la sonnette en plein confinement

Midi trente, la sonnette de l’appartement retentit.
Sans passer par l’interphone extérieur.
Qui cela peut-il bien être ?
La police ? Le préfet ? Véran ? Darmanin ? Sibeth Ndiaye ?
Une brigade « Covid » ? Une équipe de vaccination Pfizer ?
Faut-il ouvrir ou non ?
Je tenterais bien un coup de judas.
Mais une balle pourrait m’arriver dans l’œil.
Finalement, je tourne la clef pour ouvrir ma porte blindée.
Et je me retrouve face à une femme blonde.
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Faut-il manger ces figues fraiches ?

Une peu par curiosité, j’y suis allé, dans ce grand centre Leclerc.
Notamment pour voir comment ils avaient condamné les rayons « non essentiels ».
Par des chaines en plastique avec des maillons blancs/rouges en alternance.
Là, je le sais, c’est masque obligatoire, et j’ai mis un « chirurgical » tout neuf.
Ne serait-ce que pour ne pas être lapidé à coup de boîtes de conserve ou de bouteilles pleines par les clients.
Ça me fera donc environ vingt minutes dans la semaine avec un masque.
Avant de filer vers l’enclos des automates — il y avait la queue aux caisses classiques —, je suis passé par le rayon fruits et légumes.
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Drôle de hasard musical

Le temps est magnifique dehors, mais c’est dehors, et c’est quasiment interdit.
Mon balcon nouvellement peint en blanc me ramène de la lumière.
J’ai enfin pu reprendre mes marques, et j’y ai réinstallé mon petit salon de jardin.
En face, au loin, mais pas si loin, je sais qu’il y a l’océan.
Mais il est interdit d’y aller, c’est à nettement plus d’un kilomètre.
Je rumine au sujet de cette dictature qui n’est pas que « sanitaire ».
Qui nous empêche de vivre, qui nous confine.
Qui masque des enfants de onze ans et plus.
Et comme ça passe, c’est maintenant au tour des enfants de six à dix ans.
Tout le monde ou presque semble collaborer.
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Mon balcon est enfin déconfiné !

Ce matin, j’ai bien compris que des choses importantes se passaient.
Qu’un cauchemar allait prendre fin.
Quand j’ai entendu les trappes, battre d’étage en étage.
Puis quand j’ai vu un ouvrier passer, avec un harnais et de quoi se sécuriser.
Et il est monté au sommet, pour s’affairer.
J’ai entendu des bruits, et vu une corde jouer de la poulie.
En bas, un autre ouvrier pour réceptionner ce grand Lego.
Ils ne sont que deux pour démonter ce machin.
10h20, je vois enfin un seau arriver à mon niveau.
Alors que des tubes descendent au bout d’un crochet.

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Un collabo dans le hall

L’échafaudage est toujours devant mon balcon.
Et j’entends un bruit de nettoyeur haute pression.
Malgré la pluie, je décide de descendre pour voir où en est le chantier.
Arrivé dans le hall, je me dirige vers la sortie principale.
Et j’entends un type, la soixantaine avancée, qui me dit : « C’est fermé ! »
Il y a effectivement un ouvrier à l’extérieur qui semble faire barrage.
— Il faut prendre la sortie arrière !…
Je passe à côté de lui en le remerciant, et me dirige vers cette fameuse sortie.
 Mais il faudra faire tout le tour de l’immeuble car c’est barré à droite !
Marrant ça, il semble savoir où est ma voiture, sinon je ne comprends pas le sens de la remarque.
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Pseudo courage d’un masqué-confiné, content de l’être

J’utilise le masculin, car curieusement je pense qu’il s’agit d’un homme.
Ce matin, 1er novembre 2020, à 8h34, je reçois ce mail via le formulaire de contact du blog :

« De : Musescore <musescore(at)hotmaij.fr></musescore(at)hotmaij.fr>
Sujet : Bravo

Corps du message :

Bravo pour vos bravos et votre autosatisfaction
Qu’y a t il de positif à grincer si ce n’est s’user les dents.
On peut dire que ça les aiguise.
Mais avoir la dents dure contre tout ce qui bouge n’enleve de les milliers de morts.
Il faut mourir de quelque chose. Alors allez embrasser un malade et immunisez vous. »

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Covid-19 — Et en plus, les analphabètes et autres tricheurs…

Article du journal Ouest-France, publié dans sa version Internet le 21/10/2020 à 17 h 35, avec pour titre :

« Covid-19. En Vendée, le port du masque obligatoire “jusqu’au 12 novembre à minuit”
La préfecture de la Vendée précise les conditions d’application de sa mesure d’extension d’obligation du port du masque. Elle entre en vigueur jeudi 22 octobre à partir de minuit. »

Suivi des explications suivantes :

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J’ai ma dispense de port du masque !

Ah la vache, qu’est-ce que les choses sont compliquées !
Il y a une volonté manifeste de nous pourrir la vie.
Et comme beaucoup de gens ont la pétoche.
Personnel médical compris, par crainte des ARS*.
Mais aussi du Conseil dit de l’Ordre, et l’on se demande bien de quel ordre…

Mon médecin traitant n’avait pas voulu se mouiller, et me l’avait refusé le mois dernier.
Mais là, le préfet fait sa crise d’identité et de prurit démocratique.
Il a rendu obligatoire le port du masque en tous lieux « publics » — donc aussi à l’extérieur — sur la côte.
Puis, la semaine dernière, partout sur le territoire de la préfecture.
Et à partir de demain… dans tout le département !

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Et une année de plus dans ma gueule !

En photo…
Je me suis dit qu’il fallait la réactualiser en illustration « De l’auteur ».
Montrer le vieillissement, assumer le temps qui passe.
En plus, voilà exactement deux ans, j’apprenais mon insuffisance rénale.
Et je suis entré à l’hôpital le 19 octobre 2018, pour vingt-et-un jours.
Ça fera un anniversaire bien particulier à fêter après-demain.
Et je résiste, je fais un pied de nez aux oiseaux de mauvais augure.
Parcours greffe stoppé, pas de dialyse, je croise les doigts pour que cela continue.
De l’air narquois en 2019, je passe à la pause café, à votre santé.

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Ah non, la machine ne le prendra pas… votre billet !

Je dois avoir une amie trafiquante de fausse monnaie…
« Dis, tu n’aurais pas des pièces, je dois aller en ville et c’est pour l’horodateur, je n’ai qu’un billet ? »
Me voilà en train d’explorer le fond de mon porte-monnaie pour en sortir deux pièces de deux euros, et je complète avec de la pièce jaune à cannelures sur le bord.
Les bons comptes faisant les bons amis, je récupère un billet de cinq euros en échange.
Oui, mais voilà, je n’ai plus de quoi donner un pourboire — de trois à quatre euros — à ma coiffeuse préférée !…
Une obsession donc : transformer ce billet en monnaie…
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