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Billets

Des billet/articles, du vrai contenu « grinçant », souvent illustré

Suicide au ribs de bœuf

Samedi 9 mai, le déconfinement était en approche.
Dans mon rayon d’un kilomètre, j’ai réussi à en faire quatre.
Et, sur le retour, je me suis dis : « Si j’entrais dans cette supérette U Express ? »
Je n’avais pas coché la case pour des achats de première nécessité, mais bon.
J’avais comme une envie d’acheter un truc pas ordinaire pour ma « libération ».
À peine dans le magasin, dans l’allée principale, un frigo me tend les bras.
Et je vois à l’intérieur des emballages bien colorés.
Des étuis en carton qui font très « festifs ».

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L’ange du labo, l’infirmière au microperfuseur de fée

C’est le jour de mes analyses biologiques maintenant bimestrielles.
Comme d’habitude, la prise de sang sera faite sur le dessus de ma main droite.
C’est désagréable, voire douloureux, et j’appréhende de plus en plus.
À vrai dire, j’en rêve/cauchemarde de très nombreuses nuits avant le prélèvement, sentant une aiguille imaginaire me perforer la main.
5h00, je me lève, puis douche.
5h30, je me pose un patch à la Lidocaïne/Prilocaïne — cf. “Patch Emla” — censé « anesthésier » la zone.
Il faut le laisser agir pendant environ 90 minutes.
Je ne trouve pas cela très efficace, mais bon, c’est surtout psychologique.

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Preuves de la confinerie

Preuves de la confinerieSamedi après-midi, 25 avril 2020.
Trente-neuvième jour de confinement.
Je ne suis pas sorti de mon antre depuis quatre jours.
Et pourtant j’ai eu une jolie médaille en tournant autour de mon fauteuil.
Mais aujourd’hui, je prends des risques, je sors.
Le temps est orageux, c’est plombé.
L’ambiance est triste, glauque, plombée également.
Mais comme une envie de témoigner encore un peu.
Avec quelques photos volées à la va-vite.
Eh oui, un rayon d’un kilomètre, et une heure, ça limite !
Mais c’est symbolique, pour bien marquer le coup…

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Des soins et contrôles médicaux zappés/reportés

23 mars 2020, j’avais un rendez-vous important — fixé depuis six mois — avec mon ophtalmologue.
Le 17 mars — premier jour du “confinement” —, dans le doute j’ai tenté de téléphoner à ce gros cabinet (sept praticiens), mais en vain, personne ne répondait.
J’ai envoyé un message par le formulaire de leur site Internet pour demander si mon rendez-vous était bien maintenu. Pas de réponse.
21 mars, mon portable sonne, c’est mon ophtalmologue en personne — j’imagine que le « petit personnel » a été mis en chômage technique — qui m’annonce que le rendez-vous est reporté sine die. « On vous recontactera ». Elle n’était même pas au courant de mon message par mail.


Ce matin, 20 avril, j’avais un rendez-vous chez ma dentiste fixé voilà deux mois.
14 avril, appel de ma dentiste, en personne (elle a normalement deux assistantes)…
« C’est pour annuler votre rendez-vous, vous êtes une personne à risques… »
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Dans un rayon d’un kilomètre, je vous déconfine

Privation de libertés.
Un kilomètre de rayon, et encore en remplissant un formulaire !
Et le tout dans la limite d’une heure !
Bien des prisonniers n’ont pas une telle peine.
D’ailleurs on vient d’en libérer 8 000…
Pour mieux enfermer les récidivistes du « sans formulaire ».
Il y avait le bracelet électronique.
Là, nous avons la laisse, comme pour les chiens dangereux.
Ils nous mettraient bien une muselière aussi.
Mais même pas de masques avec ces cons !
Et attention, ça veille !
La flicaille rôde.
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Partage de confiné, un plein chariot

La Xantia est bien là où je l’avais garée.
Elle n’a pas bougé depuis le 28 mars dernier.
L’occasion de mettre l’horloge à l’heure : Eh oui, c’est l’heure d’été !
Elle démarre au quart de tour, toute contente de faire un tour.
Et nous voilà en route vers l’hypermarché le plus moche du coin.
À vrai dire, c’est plutôt un grand supermarché.
Je me dis qu’il y aura moins de monde que dans les autres.
C’est un “Carrouf”, en « confinement » il ouvre à 8h30, contre 9h00 avant.
8h40, j’arrive, et le parking est presque… désert !
Je mets un temps fou à retrouver un jeton dans ma voiture.
Je ne prends jamais de chariot, mais là ce sera une exception.
Ma liste de course tient sur un post-it, mais je vais peut-être me lâcher.
Et, effectivement, je vais me laisser aller…
Car c’était presque Byzance !

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Toute une expédition pour trouver une pile

Pile bouton au lithiumQuand le monde moderne s’écroule !
Cette nuit, j’ai dû faire un cauchemar en rêvant à Macron ou à Sibeth Ndiaye.
Le résultat a été immédiat, et je me suis réveillé.
Il faut dire qu’en ce moment je suis plutôt insomniaque.
Je tends la main pour me saisir de ma télécommande universelle.
Mais aucune touche ne répond !
Pas moyen d’allumer quoi que ce soit.
Blocus complet, zappette elle aussi en confinement !

Je me mets à analyser froidement les choses.
Et me positionne en mode « gestion de crise », que dis-je, plutôt « chef de guerre ».
Comme ce gouvernement, j’aurais pu faire n’importe quoi.
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Jour de printemps confiné

Nous sommes le 20 mars 2020, et c’est le printemps !
Confiné, comme beaucoup, je ronge mon frein.
J’habite en ville, et je suis en appartement.
Il y a pire, mais il y a mieux.
Avant mon hospitalisation, je marchais jusqu’à 26 km certains après-midi.
Depuis, je me limite à 9, ou 12 les jours fastes.
En plus, la météo a tout plombé ces derniers mois.
Comme beaucoup, j’attendais ce jour bien particulier, symbolique.
Et patatras, nous sommes « confinés » !
Et, comme pour narguer, le temps est magnifique.
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Mes courses miraculeuses du dimanche

Après ce constat — Coronavirus et razzia dans les rayons — fait vendredi après-midi dans un hypermarché Leclerc, j’étais plutôt pessimiste concernant les nouilles.
Et je me suis mis à contempler l’unique paquet de pâtes Barilla N° 73 — des « Penne rigate » —, heureusement d’un kilo, en ma possession.
J’ai laissé passer ce samedi, me disant que ce serait de la folie dans les magasins.
Et patatras, en soirée, le barbu premier sinistre annonce la fermeture des commerces « non indispensables » !… (L’arrêté)
C’est quoi, un commerce « non indispensable » ?
Visiblement, pour lui, un tabac, c’est indispensable.
Heureusement, il y a, entre autres exceptions, les « commerces alimentaires »
Bon, OK pour une épicerie, mais une grande surface ?
C’est clair comme tout ce que font ces minables de la bande à Macron…

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En vadrouille à l’hôpital, ambiance coronavirus

Il était planifié depuis plus de quatre mois, et il a été maintenu.
Il s’agit de mon rendez-vous avec mon néphrologue, à l’hôpital.
J’y suis allé à pied, en me demandant ce qui m’attendait comme ambiance.
J’ai pris de la marge question temps.
Pour l’accueil, pour ma « Fiche de circulation ».
Mais, ô surprise, c’était désert !
J’ai eu le ticket V519, et j’ai été appelé immédiatement.
Pas de masques, seulement une extension au bureau, pour se tenir à distance.
Plutôt que d’arpenter le dédale de couloirs, j’ai décidé de passer par l’extérieur.
Il y a un accès spécial, principalement destiné aux ambulances, que je connais bien pour le service concerné.
Mais comme j’étais en avance, j’ai pris quelques photos.
En essayant d’y glisser un peu d’humour.
Même si la situation ne prête pas vraiment à rire.
Ici, c’est un hôpital dit de “Niveau 2” pour le Covid-19…

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