En ce moment, je fais dans les oiseaux.
Après avoir croisé le regard d’un geai.
M’être inquiété pour une chouette.
J’ai saisi au vol une drôle de rencontre.
Un coucou* à hélice, bien bruyant.
Et un bel oiseau, bien silencieux.
Les deux dans les airs.
Mais pas du tout avec le même air.
*(Robin DR400-120)
Je vous montre la scène.
En deux photos à fond de zoom.
Merci de me pardonner pour la qualité.
Mais le plus important n’est pas là.
Non, pour moi, l’important est :
– Quel est le moins ridicule ?
– Quel est le moins polluant ?
– Quel est le moins nuisible ?
De mon côté, la réponse est toute trouvée.
Il est cendré et bien profilé.
Il bat de l’aile, mais pas pour rien.
Il prend de la hauteur, mais pas en vain.
Deux jours plus tard, le revoici.
Et nous ne sommes pas à Roissy.
Sur un arbre perché, il domine.
Narguant et fuyant le bipède-vermine.

550 kg à vide contre moins de 2 kilos en vol.
À l’avion, moi je préfère le héron !
Vignette : « Planeur à la remorque » © PF/Grinçant.com (2016)
© PF/Grinçant.com (2016)
Le planeur c’est de la vraie aéronautique, à mon avis la plus impressionnante.
Bon, il faut le mettre en l’air, en remorquage (lourd et bruyant), en treuil depuis le sol, ou par élastique dans certains cas. Certains, les motoplaneurs, sont autonomes.
Mais dans tous les cas ça reste des nains par rapport à la Nature.
D’autres outils s’en rapprochent, le deltaplane et le parapente sollicitant nos pattes arrières ;-)
C’est un moyen de partager le ciel avec les buses, les aigles, les vautours.
Pour votre gouverne ;-) d’aviateur, celui en remorque, derrière un autre Robin DR 400, est un Alexander Schleicher ASK 21 (environ 100 000 € neuf).
Oui, le planeur force le respect une fois lâché par son remorqueur.
C’est plaisant à observer, et c’est silencieux.
C’est pour cela que j’en ai mis un en « vignette » (rectangulaire pour une fois) pour parler d’oiseau.
Les vautours « humains », eux, se déplacent le plus souvent en jet.
D’ailleurs, ils adorent les mots vol & voler ;-)
La différence notable c’est que le héron qui participe à la biodiversité est en passe de disparaitre alors que les avions pollueurs sont en pleine expansion.
Et ce n’est pas avec le retoquage par les vieux croutons séniles de sénateurs de la loi sur la Biodiversité que les choses vont s’arranger… Les sénateurs étrillent la loi sur la biodiversité (LeMonde.fr, par Martine Valo, le 10/05/2016)
J’en ai vraiment marre de ce pays où des gens, même pas élus, font la pluie et le beau temps en sacrifiant nos vies et celle du monde végétal et animal pour le seul profit de leur potes des lobbies.
Cette France devient un vrai pays de m… que ses enfants vont finir par rejeter et haïr tant elle les dégoute.
À croire que ces vieux croutons nuisibles ne sont ni parents ni grands-parents…
Même une espèce considérée comme « nuisible » dans la nature protège ses petits.
Ce seul héron vaut bien plus que ces « assemblées » de merde, « haute » ou « basse »…
Tiens pour rester dans le domaine « aérien » après la Chouette et le Héron objet de vos derniers billets nous pouvons aussi y ajouter un autre « volant ».
Lui, il appartient à la classe des mammifères.
Non, ce n’est pas un Financier ou un politique même si le terme de voleur leur sied à la perfection.
Mais là je parle d’un « volant » avec des ailes.
Un destructeur impitoyable de nuisibles que certains s’échinent à vouloir faire disparaitre grâce à des produits hautement toxiques.
Ce petit animal n’est autre que la chauve-souris.
Plutôt que de répandre par avion des saloperie d’insecticides chimiques, mieux vaudrait avoir recours à ces bestioles.
Bon, je suis d’accord, ça ne rapporte pas à l’industrie de la chimie et de la finance, mais ces campagnes de désinsectisation coutent fort chères au contribuable qui les payent via ces impôts locaux et… par la dégradation de sa santé.
Toutefois les hommes politiques pourraient fort bien imposer cet « insectivore » volant à l’ensemble du territoire. Un simple arrêté préfectoral suffirait.
Ah non évidemment, j’oubliai la collusion entre ces « jean foutre » et les premiers cités.
Bon en tout cas voici : Marmande: La Ville va se servir de chauves-souris pour lutter contre les moustiques-tigres (20Minutes.fr, 26/02/2016)
Des femmes vont pousser des cris de chouettes en disant qu’elles ne pourront plus sortir la nuit, car elles s’accrocheraient dans les cheveux (les chauves-souris aimeraient-elles les taupes, surtout vieilles ?).
Des propriétaires de voitures rutilantes vont dire que leur pipi est corrosif pour leur peinture nacrée ou mate.
D’autres vont en crucifier sur des arbres pour les faire fuir.
Si on rentre dans le domaine des toxiques répandus par ceux qui sont censés nous nourrir, qui ne supportent pas le moindre brin d’herbe, le moindre insecte, ou la moindre manifestation de la nature, on s’aperçoit vite que c’est la biodiversité qu’on met en péril.
La population des hirondelles s’écroule faute d’insectes, leur nourriture de base, une vraie catastrophe qui s’observe tous les jours. Le fumier répandu dans les champs est souvent remplacé par des résidus de boues d’épuration du traitement des eaux usées, une puanteur irrespirable et stérile. Tous les foyers naturels développant ces insectes sont éradiqués, même chez les particuliers, autres épandeurs de toxiques (roundup pour ne pas le nommer).
J’ai un petit jardin et j’essaie de laisser quelques bourriers pour compenser façon colibri, je ne suis pas le seul.
Du coup, c’est en ville qu’on en voit le plus, des martinets, des hirondelles, etc. comme les coquelicots, bleuets, etc. un comble !
Effectivement, les chauves-souris prennent le relais dès le crépuscule, tant que leur habitat n’est pas mis en péril par la rénovation lucrative des anciens bâtiments comme les fermes et dépendances.
Enfin, je cite les abeilles, sans développer…
Le profit et leur adeptes lobotomisés détruisent trop.
Il y a effectivement des phobiques de la nature ou des comportements franchement débiles.
Les abeilles, ça pique.
Les araignées, c’est horrible.
Les lézards ou les orvets, ça fait peur.
Les chauves-souris, certaines peuvent sucer le sang.
Les cormorans, ou même les hérons, ça détruit les poissons, etc.
Sur ce dernier point, j’ai vu récemment deux tordus s’embarquer avec tout leur matériel de pêche dans une zone interdite « frayère pour brochets »…
Je leur ai fait une remarque bien sentie, ils faisaient mine de ne pas comprendre.
Heureusement, au retour, ils étaient passés de l’autre côté des filets/bouées.
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