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StopCovid, la dictature aux dents bleues

Et un gros clou de plus planté dans le couvercle du cercueil de nos libertés !
Après la loi Avia, absurde, inapplicable et totalement liberticide, voici…
« StopCovid — L’Application » ! Votée par le Sénat, et présentée pour « débat » à l’Assemblée nationale le 27 mai 2020, encore un jour funeste.
À la tribune, la chose est ainsi présentée par Cédric O, le « Secrétaire d’État chargé du Numérique » :

« Finalement, l’alternative qui se pose à nous est simple et binaire :

  • Tout faire pour éviter que l’épidémie ne reparte. Pour limiter le nombre de nouvelles victimes. Pour diminuer le risque d’un reconfinement, notamment en déployant un tel outil jugé nécessaire par les médecins et adapté par la Commission Nationale Informatique et Libertés, et dont je rappelle encore une fois que son utilisation ne sera que volontaire.
  • Ou alors, pour des raisons politiques ou philosophiques, choisir de priver les volontaires qui le souhaiteraient de bénéficier de la protection de cette application, mais dans ce cas, dans ce cas, accepter le risque conséquent, et pour le dire plus crûment, les contaminations supplémentaires, les malades supplémentaires, les morts supplémentaires et le risque de reconfinement supplémentaire. »

Ah oui, ça c’est sûr, c’est vachement « binaire » !
Soit vous acceptez, soit vous êtes un terroriste, un mécréant, un tueur en série.
Regardez bien les menaces clairement affichées… Vous serez responsable de toutes NOS turpitudes et incuries — et la collection est déjà hallucinante — si VOUS n’acceptez pas cet outil de surveillance généralisée !
Ah oui, ce sera « volontaire » pour l’usager, mais avec une telle présentation ce mot fait rire jaune.

Résultat :

  • Pour : 338 voix
  • Contre : 215 voix
  • Sénat également OK

Cette « appli » n’est qu’une gigantesque foutaise de plus !
Le “Bluetooth” n’a jamais été prévu pour cela.
Ça n’est nullement un outil de mesure de distances, d’autant que son fonctionnement varie énormément en fonction des smartphones, de l’environnement et de la façon dont ils sont portés/utilisés.
En fait, c’est une sorte de bracelet électronique qui ouvre toutes les possibilités les plus innommables, comme la « notation sociale »/le « crédit social » à la chinoise.
On pouvait déjà vous géolocaliser par triangulation des relais téléphoniques que vous accrochez ?
On pouvait vous tracer grâce au GPS intégré à votre appareil, et dont les « logs » sont soigneusement recueillis dans votre dos ?
Là, on va vous faire « matcher » avec d’autres appareils, permettant ainsi de connaître toutes vos interactions sociales !
Vous étiez avec quel porteur de smartphone, et pendant combien de temps ?
Et ensuite, si quelqu’un est « testé Covid-19 » — avec des tests à la fiabilité douteuse —, ce sera l’enchainement, avec des « brigades » que l’on aurait aussi pu appeler milices.

Logo Bluetooth

« Bluetooth » veut dire « dent bleue », ça me fait penser au sourire « Colgate » de cette tribu LaREM, avec lequel ils nous annoncent les pires horreurs, les pires trahisons.
Franchement, quand c’est présenté d’une telle manière — un parfait CHANTAGE, avec CULPABILISATION —, vous pensez que les choses sont honnêtes ?

Pour ce qui me concerne, leur application, ils peuvent se la carrer dans l’oignon !
Hors de question que j’utilise mon smartphone comme outil de surveillance généralisée — ce qu’il est d’ailleurs déjà d’une certaine façon —, et surtout comme outil de COLLABORATION et de DÉNONCIATION.
Ces gens sont bien pires qu’un coronavirus qui n’est qu’un alibi de plus pour leurs (sombres) projets et turpitudes.

© PF/Grinçant.com (2020)

En avril 2013 — oui, voilà plus de sept ans —, j’écrivais ce billet :
Votre smartphone, cet ami si intime qui vous veut du bien

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