17 mars 2020 / 17 avril 2020, soit un mois de confinement !
J’ai souvent eu des discussions une peu « psy ».
Et j’ai beaucoup entendu.
- « On a toujours le choix ! »
- « Vous êtes responsable de ce qui vous arrive ! »
- « Soyez acteur de votre vie ! »
- « Vivez dans votre monde et non dans celui des autres ! »
- « Carpe diem, vivez intensément le moment présent ! »
- Etc.
Oui, c’est bien joli tout ça, mais beaucoup doivent se poser des questions.
Et c’est peut-être le moment de se dire que nous sommes sous contraintes, emprisonnés.
Par des étriqués qui nous transforment en confinés.
Alors oui, tout le monde ne le vit pas de la même manière.
Tout le monde n’a pas le même espace, le même environnement.
Plus que jamais, les injustices rendent ces moments injustes.
Ça appuie là où ça fait mal, ça stigmatise.
Enfermés avec nos souffrances, nos problèmes, nos envies.
Drôle de moment.
Alors aujourd’hui, j’ai fait une vingtaine de photos.
Comme ça, n’importe comment.
Et finalement, deux m’interpellent.
Elles pourraient représenter ce confinement.
Et vous, dans laquelle vous projetez-vous ?
© PF/Grinçant.com (2020)
Pour moi le confinement commence à être insupportable, et votre photo 1 me convient comme symbole.
Et je pense que pour 135€ je vais me payer une escapade.
Puis-je vous suggérer une photo qui pour moi est une forme de prison, donc de confinement ?
Que le sort nous conserve encore longtemps.
Photo intégrée. ;-)
Celle-là, je n’aurais pas pu la faire aujourd’hui, on se croirait en plein été (et zut !).
Le problème, c’est que vu le zèle dont font preuve certaines FDO, vous risquez d’en avoir plusieurs, de ces amendes.
Courage !
Et je ne suis pas certain que le « sort » ait un rôle important. Il va probablement falloir provoquer les choses, d’une manière ou d’une autre, car c’est effectivement insupportable.
Pour ma part, et cette idée est partagée par de plus en plus, le confinement est surtout l’occasion de réfléchir à la Société dont nous voulons et ce à quoi nous aspirons, nous, « les gens qui ne sont rien », dixit micron et sa clique de « criminels ».
Mme Ernaux, j’en parlais, Mme Polony également, et tant d’autres nous offrent des pistes.
Les plaintes se multiplient, la réplique s’organise, que ce soit :
Par certains syndicats, politiques — tel Jean Lassalle —, les professionnels du droit, les routiers, les profs, quelques journalistes et intellectuels, et bien sûr comment ne pas les citer, eux qui sont les plus exposés, par NOS soignants.
Nous sentons également un frétillement chez certains sans grades des FDO.
Quant aux militaires, ils sont largement refroidis, vu la gestion de crise par la jean-foutre de ministresse — eh oui, encore une conna… LaREM — au sujet du personnel de notre porte-avion, 50 % de contaminés et elle se demandait encore ce qu’il fallait faire la bougresse…
Bref, ça bouge, ça s’agite, et à un moment la cocotte minute va être incontrôlable.
Ils ont jusqu’au 11/05 pour remettre en œuvre les transports aériens qui enverront toutes ces crevures vers une destination inconnue, à moins que quelques drones incontrôlés viennent les stopper net avant la sortie du territoire ;)
Je vous adresse 3 photos, les 2 premières pour illustrer la situation avant le Covid — les FDO ayant, à cette occasion, usé de divers attirails envers, notamment, NOS soldats, c’était en janvier —, et l’autre pour illustrer le vent nouveau que nous devons apporter.
Les 2 premières sont de mon fait, la 3ème n’est peut-être pas libre de droits, à vous de juger si elles ont leur place et ne sont pas contraires aux droits d’auteurs.
Personnel hospitalier
Pompiers
“Vent nouveau”
Pour les deux premières, j’ai mis votre pseudo en filigrane.
La dernière illustration, elle, me dit quelque chose. ;-)
Du coup, je place une photographie qui illustre toutes les pages du blog (en “sidebar”, à la fin de mon « De l’auteur ») depuis juillet 2015 :
(Cliquer pour agrandir)
Christian Combaz, quel bagou, quel narrateur, quel journaliste faisant ressortir des détails de toutes sortes qu’on a déjà oubliés :
» (…) un historien, même s’il est un amateur, a toujours des documents. Le narrateur de cette histoire a donc les siens (…) »
Camus (Albert) 1913-1960, la Peste, p. 16.
Il avait dit dernièrement qu’il prenait du recul par rapport à ses chroniques « Campagnol », mais il continue : l’un des effets (positifs) du « confinement ».
Oui, je suis, c’est truculent, et (souvent) très bie vu.
En ce moment, TVLibertés est en train de se faire « flinguer » par Facebook & YouTube. Rien d’étonnant à cela.
Je conseille de suivre la première partie de leur JT quotidien (en semaine) sur la « pandémie Covid-19 », c’est le meilleur moyen de rester informé sur le sujet. Et leurs « piques » sont délicieusement bien vues.
La série complète « La France de Campagnol » est accessible ici sur YouTube (playlist, 56 vidéos à ce jour).