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Nouvelles de randonneur

Abeille moderne sur tournesol moderneÉchelle des peines ridicule…

Vu sur une affiche, à proximité d’un lac…

« Vous avez les moyens ?

  • 150 €* La balade avec votre chien en liberté
  • 450 €* Le barbecue entre amis
  • 1 500 €* Le ticket de stationnement
  • 150 €* Le petit verre de trop
  • 1 500 €* La nuit de camping
  • 150 €* Le déchet oublié

* Montant de la peine maximale encourue en cas d’infraction

Non ?! Alors faites des économies…

Les bords des rivières et des lacs sont soumis à une réglementation. Si nous voulons continuer à profiter de ces lieux exceptionnels mis à disposition par des propriétaires, respectons-les ! »

Avec, au premier plan sur l’illustration, un GARDE-PÊCHE vu de dos…

Affiche "Sanctions et peines encourues aux abords des lacs et rivières"Oui, mais voilà, d’abord, que vient faire le mot « propriétaires » dans cette histoire, s’agissant le plus souvent du domaine « public » ?…
Et surtout, ayant parcouru plus d’un millier de kilomètres — bien évidemment à pied — depuis le début de l’année en « bords de rivières et de lacs », je n’ai jamais croisé un… « garde » quelconque (du moins identifiable comme tel) !!!


Un frelon ?

Mon regard a été attiré par des couleurs vives.
À la verticale d’une végétation luxuriante, avec, notamment, des mûriers.
Un peu de crainte, car je croyais reconnaître un… frelon !
Mais la position était particulière pour une telle bestiole, d’autant qu’elle était immobile.
Mais qu’était-ce donc ?

Araignée Frelon sur sa toile

Une magnifique ARAIGNÉE !!!
Un corps d’environ 2,5 centimètres de longueur.
Et au moins 7 centimètres pattes déployées.
Foi d’arachnide !

Je vous présente une splendide femelle d’Épeire fasciée, aussi appelée Argiope Frelon !
Prédateur qui attend qu’un insecte innocent se plante dans sa toile, voire un malheureux Papillon Colibri.
Ou qu’un (petit) mâle vienne fricoter pour le dévorer ensuite (chez l’humain, c’est plus vicieux).
Si vous n’avez pas peur, admirez !


Insecte de jardin

En attendant, dans les jardins familiaux, les insectes ont davantage cette allure :

Insecte pollinisateur moderne

C’est sympathique, mais peu utile.
Quant aux capacités de migration, c’est limité.
Idem pour la reproduction qui fait appel à l’industrie et aux matières plastiques et métalliques.


BZZZ

Mais, je découvre une curieuse pancarte au détour d’un chemin bocager.

« PRAIRIE BZZZ
Espace refuge pour les insectes pollinisateurs.
N’hésitez pas à semer vos graines pollinifères.
“ZONE de BZZZ – Ici nous plantons des fleurs”
Pour sauver les abeilles et insectes pollinisateurs. »

Zone de BZZZ

C’est une initiative nationale à encourager…
Comme quoi tout n’est peut-être pas perdu !

Vignette : « Abeille moderne, sur tournesol moderne » © PF/Grinçant.com (2018)

© PF/Grinçant.com (2018)

8 commentaires sur “Nouvelles de randonneur”

  1. Avatar photo
    Un connard parmis d'autres

    Euh… l’essentiel du patrimoine forestier français sur lesquels nous randonnons est de droit privé.

    1. Avatar photo

      Dans ce cas, que les « propriétaires » paient les « gardes »…
      Vous êtes sûr de ce que vous affirmez ?
      Ne sommes-nous pas — le plus souvent — dans l’abus/l’appropriation ?

      Pas plus tard qu’hier, un chemin signalé sur ma carte IGN (version électronique) avait curieusement disparu…
      Un élevage de volailles avait pris ses aises… Clôture électrifiée à droite (heureusement non alimentée), fossé à gauche, et les 30 cm qui restaient étaient bardés de… ronces ! Heureusement, je venais de m’équiper d’un… sécateur !

      Une anecdote : “Fumier d’agriculteur” dit le randonneur ! (09/2016)

      1. Avatar photo
        Un connard parmis d'autres

        Bonjour Grinçant,

        C’est un peu plus délicat que tel que vous l’évoquez. La quasi totalité des terres en France relèvent du domaine privé. Dans le cas notamment des abords de lac & rivières si ces voies sont navigables, le propriétaire est dans l’obligation de laisser une servitude d’accès. Mais je me range à leur côté si cette servitude leur apporte du camping sauvage, des déchets, des barbecues et autres joyeusetés. D’où l’affiche, qui stipule bien que ce sont « les propriétaires » qui le sont, mais le « mis à disposition » est mal employé, puisque c’est une obligation. Sur les voies non navigables, là, il n’existe aucune obligation de servitude, c’est à discrétion du propriétaire.

        Pour ce qui est des chemins évoqués dans les messages plus bas, là encore je vous invite à la vigilance, un « chemin » n’est pas par défaut public, et donc praticable. Il peut tout à fait être privé, et donc l’accès vous y être interdit. Enfin, sectionner au sécateur une clôture, même illégale, est un délit qui pourrait vous causer bien des ennuis, surtout en l’avouant ici même. Le chemin, qu’il soit référencé sur IGN ou non, pourrait tout à faire être privé.

        1. Avatar photo

          Je n’ai jamais « avoué » + « sectionner au sécateur une clôture »… J’ai décrit le tableau/la situation, et je me suis occupé des… ronces !
          Par contre, entre clôtures électriques et barbelés — entre autres « joyeusetés » —, certains « propriétaires » mettent carrément la vie des autres en danger.
          Là (“Fumier d’agriculteur” dit le randonneur !) — en plus un chemin encore balisé, dans la continuité d’autres — par contre, si j’avais eu un sécateur*, le barbelé sur les côtés y passait !…

          Oui, les « servitudes » sont bien prévues.
          Et ce que je constate, c’est la disparition/privatisation de voies/chemins pourtant bien mentionnés comme « continus » (trait noir) sur les cartes IGN dernières versions… :¬/

          *Je rappelle que c’est fait pour les… végétaux !

  2. Avatar photo

    Je confirme, j’utilise souvent des cartes IGN et même les cartes du BRGM encore plus précises. Dans le Luberon j’essaie d’emprunter des chemins de terre par exemple qui font partie du domaine public et au début desquels on a dressé une barrière ou planté deux piquets avec une chaîne avec la mention « propriété privée ». Or il s’agit tout simplement de propriétaires, souvent parisiens ou étrangers, qui ont privatisé la route qui autrefois menait aux vignes aujourd’hui en friche, à une bergerie ou un champ.
    L’année dernière, je me suis vu interdire l’accès par un proprio à ce qui autrefois conduisait à des sentiers qui rejoignaient des GR que j’avais empruntés dans les années 80. Ayant rénové une ancienne bergerie, il estimait que ce chemin lui appartenait. Il m’a dit que si je ne déguerpissais pas, il appellerait les gendarmes…
    Ce fut chose faite… par mes soins vu que le maire est l’oncle de ma femme et le lendemain il est venu accompagné d’un gendarme qui lui a collé une amende et prié d’enlever toute trace de privatisation.
    Il suffit de se rendre au cadastre de sa commune pour vérifier. Pareil pour les soi-disant zones de chasse « privées » : vous avez parfaitement le droit de vous y promener et les chasseurs ne peuvent en aucun cas vous intimer l’ordre de partir. Mais il vaut mieux y aller en groupe et faire pour une fois beaucoup de bruit pour effrayer le gibier.
    Le drame, pour revenir aux chemins privatisés, c’est que les maires sont souvent démunis ou touchent une petite enveloppe.

    1. Avatar photo

      Vous avez eu bien raison d’agir ainsi.

      Par contre, il y a des maires qui ne font strictement rien, voire qui sont complices de ces « appropriations ».
      Par ailleurs, les communes ne « remontent » pas à l’IGN certaines informations/modifications qu’elles détiennent/provoquent, et ce sont des associations/clubs de randonneurs qui font souvent/parfois ce boulot à leur place.
      Côté IGN, même si je sais que c’est un boulot de titan, je constate régulièrement d’énormes décalages entre les cartes au 1/25 000ème et la réalité du terrain, alors même que j’utilise la version électronique de leur cartographie, normalement en mise à jour permanente.

      1. Avatar photo

        Pour répondre à la question initiale, un chemin privé communal appartient au domaine privé de la commune, comme un bien appartient à une personne. Il peut donc être vendu, loué, etc. etc.
        Pour être chemin public, il faut avoir été classé dans le domaine public communal, et alors le chemin devient inaliénable.
        Enfin, un chemin rural appartient TOUJOURS au domaine privé de la commune. C’est une voie affectée à l’usage du public, n’ayant pas fait l’objet d’une procédure de classement dans la domanialité publique (procédure de classement avec enquête publique obligatoire).
        Peuvent y circuler tous les engins possibles, le terme « rural » ne visant pas la nature du véhicule, mais un statut juridique, si aucun arrêté municipal ne règlemente la circulation dessus.

        Chemin communal ou non ?
        Sur le site de Géoportail, il est assez facile de savoir si un chemin est communal ou non.
        Une fois sur le site, tapez le nom de la commune et validez. Ensuite, sur la partie gauche de sélection des couches, affichez uniquement les couches « Cartes IGN » et « Parcelles cadastrales ». Pour finir, il faut zoomer et déplacer la carte sur la zone qui vous intéresse. Les parcelles cadastrales sont visibles si vous dépassez le niveau de zoom des cartes traditionnelles au 1/25000.
        Les chemins qui n’ont pas de numéro de parcelle sont obligatoirement communaux. L’inverse n’étant pas forcément vrai… puisqu’on trouve des routes de fermes entretenues par la commune et portant un numéro.
        Attention, parfois il faut zoomer au maximum et décocher la couche « Cartes IGN » pour vérifier la présence ou non d’un numéro.
        Pratique pour préparer une prospection sur un secteur que vous ne connaissez pas…

        Et là, les détails sur les chemins : ofme.org/documents/ForetPrivee/fiches/635105.pdf

        Et là où je suis d’accord avec vous, c’est que, actuellement, les randonneurs vis-à-vis des ruraux sont des oisifs, et comme ils sont habitués aux subventions, ils se croient tout permis.

        {Édit 08/03/2020 — PF/Grinçant.com : Le document PDF externe n’existe plus, lien remplacé par archive Wayback Machine}

        1. Avatar photo

          Merci pour tous ces éléments. :¬)

          Pour ma part, j’utilise la version électronique des cartes IGN au 1/25 000ème, mais je n’ai bien évidemment pas les informations « supplémentaires », dont les calques cadastraux.
          De toutes les manières, même en version électronique, ces cartes sont loin d’être à jour, et les causes sont multiples. Malheureusement, la date de dernière révision des tuiles/parcelles n’est pas mentionnée.

          Le mot « propriétaires » sur cette affiche m’interpelle toujours dans le contexte.
          Ces « gardes » (pêche/chasse) seraient-ils dédiés à la protection de « propriétés », tout en étant rémunérés sur deniers… publics ?!
          Et ils laissent tranquillement les « appropriations » est autres abus se développer. Il est vrai qu’il doit être plus facile de verbaliser une mamie avec son caniche non tenu en laisse qu’un agriculteur/éleveur qui risque de sortir la fourche ou le fusil.

          De l’oisiveté en mode « randonneur », je conseille à tout le monde… ;¬/
          Le monde est totalement à côté de la plaque.

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