Aller au contenu

Des tartes aux pommes dangereuses pour la santé des enfants ?

Hors blog, IRL « In Real Life », on sait que je milite aussi/notamment contre la malbouffe et toutes les horreurs de notre société de consommation.
Et quelle n’a pas été ma sidération lorsque l’on m’a remis une étiquette décollée d’une barquette de « Tarte aux pommes » achetée dans un hypermarché Leclerc :

Étiquette TARTE AUX POMMES 6 PERS. avec avertissement E102-E110

C’est déjà tout un roman, mais admirez la mention de fin pour vous couper la faim :
« E102-E110 : peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants »

Il n’est pas précisé ce qu’est un « enfant » (son code “E” et/ou OGM), ni si cela va s’ajouter aux effets des 11 vaccins devenus obligatoires (en France) dès le plus jeune âge sous peine de ne pas être scolarisé et d’être amené — puisque c’est conseillé par la ministre de la Santé — à faire un procès à ses parents en cas de “problèmes” ultérieurs.
Et qu’en pense ce fameux ministère, de ces E102 (Tartrazine) et E110 (“Jaune orangé S/sunset), additifs/colorants considérés comme possiblement mutagènes et cancérigènes ?
Existe-t-il un vaccin contre leurs effets négatifs/dangereux ?
Et les “pommes” utilisées, elles comportent de — base — quels toxiques non mentionnés ?

Ce qui est dramatique/hypocrite, c’est que la grande distribution est obligée d’indiquer la composition de ce genre de produits, et quelques éventuelles mentions mortifères qui vont avec — comme ici —, mais que votre boulanger/pâtissier, lui, n’a pas cette obligation, alors que la grande majorité de cette profession refourgue des produits « industriels »…

Ah oui, cette mention est rendue obligatoire « sur l’emballage » — magnifique nuance bien opportune — par le parlement européen…
Mais lorsqu’il n’y a pas d’emballage ? Cf. vente en boulangerie/pâtisserie ou dans la “restauration”…

Pour être parfaitement honnête (moi), j’ai cherché aujourd’hui, dans un autre Leclerc (assez distant) cette même mention obligatoire en cas de E102 – E104 – E110 – E122 – E124, mais en vain, ces « additifs » semblant absents du rayon « gâteaux (“frais”, mais le plus souvent décongelés) ».

Alors, était-ce une « promo » à la solde des labos et des industries de la chimie et de l’agroalimentaire, ou un magasin aux pratiques/sources d’approvisionnement douteuses ?

Plus que jamais, lisez les étiquettes !!!

© PF/Grinçant.com (2017)

Étiquettes:

6 commentaires sur “Des tartes aux pommes dangereuses pour la santé des enfants ?”

  1. Avatar photo

    « Mais lorsqu’il n’y a pas d’emballage ? Cf. vente en boulangerie/pâtisserie ou dans la “restauration”… »
    On (…) se dédouane de ses responsabilités par ce genre de mentions sur l’étiquette, mais quid des produits non étiquetés ? Oui, bonne question !… à poser aux associations de consommateurs…
    La responsabilité première en revient aux Agences censées nous protéger qui délivrent à tout va des AMM à quasiment tous les dossiers « additifs » présentés par les industriels de l’agroalimentaire…
    Ces Agences défendent trop souvent les intérêts des industriels de tous bords… (liens d’intérêts)
    Voir à ce sujet une énième preuve avec l’excellent documentaire d’ARTE : « Le Roundup face à ses juges »… (il est encore possible de le voir en replay)

    1. Avatar photo

      J’imagine que ça doit être la « fête » à l’additif pour tout ce qui n’est pas soumis à ces obligations d’affichage/étiquetage (ou simplement en « déballant »)…
      Ah, la « législation » est bigrement bien faite, mais pas pour les consommateurs !

      Je rappelle un sujet similaire déjà traité ici, mais pour le pain : Hémicellulases alpha amylases

  2. Avatar photo

    Je réagis, en plus de vos précisions, à la mention « sirop de glucose-fructose » qui est un produit carrément nocif !

    J’ai récemment vu un reportage d’investigation sur cette substance très prisée par les industriels avides de profit, désolé pour le pléonasme, produit artificiellement pour son « pouvoir » sucrant sans égal.

    Il est prouvé scientifiquement, c’est à dire dans plusieurs endroits, par plusieurs personnes, avec la même méthode, et les mêmes résultats, entre autres, que non seulement il rend accro, comme une drogue, mais encore il agit sur le cerveau pour stopper le signal de satiété. Notre bambin commence le paquet de biscuit… et va jusqu’au bout !

    Les agences, comme les assemblées, en particulier le parlement européen, ne sont là que pour permettre ces excès pour nous, et maintenir le gavage pour les 1 %.

    1. Avatar photo

      Vous avez raison de souligner ce « sirop de glucose-fructose » qui n’a pas droit à une codification en tant qu’additif alimentaire, un peu comme s’il s’agissait de quelque chose de totalement naturel.
      Notons aussi qu’il figure dans la liste (décroissante) avant le simple « sucre » pour le « NAPPAGE BLOND », ce qui veut dire qu’il se trouve en quantité supérieure…
      C’est organisé et… criminel !

  3. Avatar photo

    La semaine dernière, ma fille me fait les yeux de chien battu pour avoir une des grosses sucettes multi-couleurs chez un marchand d’un très beau petit village, mais aussi bien touristique.
    On parle donc bien d’une grosses sucette ronde et plate, avec un aspect presque « artisanal fait main »… mais ma fille hypocondriaque par nature est comme vous, grande liseuse d’étiquette. Quelle ne fut pas sa surprise — et la mienne ! — d’y voir le même avertissement !
    On se demande franchement ce que les fabricants ont dans la tête, mais aussi les marchands ! Vendre à hauteur d’enfant, des produits qui leur sont destinés, et nocifs ! À vomir.

    1. Avatar photo

      À une époque où l’on veut « vacciner » de force des enfants pour le « Covid-19 », ce genre de confiserie est peut-être un moindre mal. Et au moins, là, vous avez un avertissement sur l’étiquette, donc un « consentement libre et éclair »…
      Oui, tout part en… sucette !

      PS : Félicitations à votre fille pour sa vigilance. Ça n’est même pas de l’hypocondrie, c’est de la prudence.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *