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Filouterie de pharmaciens et de labos

Filouterie, escroquerie, vol, racket, arnaque ?
Je ne sais quel mot choisir, car c’est « légal », sauf qu’il me semble que cela déroge à la plus élémentaire déontologie envers le client/patient…

Samedi 15 juillet, je réclame de l’Ibuprofène 400 et du CoDoliprane 400
Prix payé : 5,11 euros

Aujourd’hui, 18 juillet, même pharmacie, mais « vendeuse » différente, je demande exactement la même chose.
Je remarque que les boîtes sont différentes.
Prix à payer : 7,10 euros !
Je lui signale qu’il doit y avoir une erreur.
Elle fait l’abrutie avant que je ne lui dise que l’Ibuprofène était de marque/labo Teva.
Elle fait mine de chercher, puis revient avec une boîte Teva et met le doigt dessus en disant : « Celle-ci c’est 2,50 €, l’autre c’était 3,20 € ! »
Eh oui, mais vu que c’est exactement la même chose, et que dans les deux cas il s’agit de « génériques », pourquoi tenter de me fourguer la plus chère ? Et d’ailleurs, pourquoi avoir les deux en magasin ?

J’allais passer à sa copine, le CoDoliprane, mais elle m’interrompt : « Celle-ci c’est maintenant sur ordonnance, je vous la délivre à titre exceptionnel ! »
Mensonge, compte tenu de mon expérience de samedi !
Désireux de rester calme, je règle, et réclame un ticket…
6,40 €, soit 25 % plus cher (initialement +39 % avec la tentative sur l’Ibuprofène).
Au lieu d’une boîte blanche « CoDoliprane » (ce que j’avais demandé) elle m’a vendu une boîte Jaune « Doliprane Codéine ». Les deux sont en 400 mg de Paracétamol / 20 mg de Codéine, avec 16 comprimés à l’intérieur.
À part l’astuce du nom, les plaquettes changent, mais les comprimés sont exactement les mêmes (couleur/forme/taille).
Et devinez, les deux sont produits par… SANOFI !
La vraie différence ? 1,29 euro de plus dans la gueule du client, soit +49 % !

Boites : Doliprane Codéine (SANOFI) et CoDoliprane (SANOFI)
“Doliprane Codéine” : 3,90 €
“CoDoliprane” : 2,61 €
Même chose, même labo !
Tickets de caisse 15 et 18 juillet 2017, même pharmacie
Une preuve, s’il en fallait une

Nous sommes donc bien dans un système parfaitement organisé.
Au passage, les “honoraires de dispensation” — indus en l’espèce — sont bien facturés/inclus (soit 2,04 € pour deux boîtes), mais ils ne sont pas mentionnés sur les tickets de caisse (contrairement à d’autres pharmacies, mais cette “précision” est — bien sûr — en voie de disparition pour les ventes “directes” en automédication)…

La perte de confiance, vous connaissez ?
Jusqu’où vont les embrouilles ???
Et pour de telles professions, je trouve cela extrêmement grave !

© PF/Grinçant.com (2017)

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21 commentaires sur “Filouterie de pharmaciens et de labos”

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    Grand moment cette semaine…
    Contrainte d’absorber une préparation, je vais à la pharmacie avec l’ordonnance du médecin : je reçois une boîte en plastique avec un bouchon juste enfoncé qu’il suffit de soulever pour saisir le contenu, pas de ruban autocollant pour tenir le bouchon.
    À l’intérieur de la boîte, 2 sachets de poudre, plus 2 petits sachets de « parfum » ; mais un seul sachet et son parfum sont nécessaires au vu de l’ordonnance. Mais qu’importe, la notice précise : « rapportez les médicaments non utilisés à la pharmacie ».
    Si on réfléchit un peu : la sécurité sociale a payé 2 sachets plus 2 « parfums », je vais utiliser un sachet plus un parfum, il restera la moitié du contenu à rapporter à la pharmacie. Pour peu que je sois un minimum organisée, je vais aussi restituer à la pharmacie la boîte en plastique avec son bouchon qui ne ferme pas hermétiquement. Il suffira d’attendre qu’une autre personne fasse la même chose et rapporte un sachet et son parfum et hop! voilà une boîte de 2 préparations à (re)vendre au prochain client (et à faire payer à la sécu qui les aura déjà payés une fois).

  2. Avatar photo

    Oui oui, on vous demande de rapporter les boites à la pharmacie pour les revendre ! Pour votre info, ces boites vont directement au Cyclamed. Dans le cas contraire, c’est un gros manquement, mais je doute que ce soit très commun aujourd’hui au vu des risques que cela implique. Les pharmaciens ne conditionnent pas les boites de médicaments.

    Pour votre infos toujours, toutes les spécialités contenant de la codéine ou ses dérivés sont maintenant listés et ceux depuis le 14 juillet 2017. Donc, oui, le Codoliprane 400 ne peux plus être vendu sans ordonnance depuis le 14 juillet.

    Et sinon, oui, c’est la différence entre prix libre et prix fixé….la concurrence….dans ce cas, demandez le médicament « vignetté », même si cela n’existe plus, le pharmacien comprendra, et vous ne lui taperez pas dessus !

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      Cyclamed ne « recycle » pas/plus, mais « détruit » (incinération)…
      Le « tiers-monde » peut bien crever, même avec la bonne volonté des personnes qui ramènent les médicaments, boîtes ouvertes ou pas, périmées ou pas, en croyant que ce sera « utile ».
      De plus, cet « organisme » est présidé par… « Les Industries du Médicament » (LEEM), ceux qui les fabriquent et qui n’ont pour seul intérêt que de les facturer plein pot… Bref, on se fout totalement de la gueule du monde !

      Je sais, j’ai pris acte pour le « doliprane codéiné », puisque ma dernière consultation pour une cruralgie m’a fait revenir avec une ordonnance comportant notamment 5 boîtes de 500/30 mg.

      Les « vignettes » ont fort opportunément disparu, ce qui est une honte, puisque l’on ne connait plus le prix des boîtes en regardant dans son armoire à pharmacie… Après cela, on nous nous dit qu’il faut toujours plus « responsabiliser » le patient…

      J’ajoute qu’en demandant du « CoDoliprane », je ne demandais pas du « Doliprane Codéine » (du même labo, mais en plus cher)… Cette substitution – au seul avantage de l’officine – relève de l’arnaque, puisque le produit demandé était bien en stock.
      Dans un bar, lorsque je commande du Coca-Cola, on me demande si on peut me servir du Pepsi-Cola à la place…
      Mais dans les pharmacies, on n’a visiblement même plus la déontologie d’un simple barman ou d’un épicier.

      PS : Je ne « tape » pas, j’essaye de ne pas me laisser faire, et surtout je dénonce des pratiques inadmissibles de la part de professions dont on n’attend surtout pas ces mesquineries/arnaques. Sur cette brève, je fais plus que mon effort, puisque j’évite la case « généraliste » à 25 € mini, alors même qu’ils refusent les patients dans les « déserts médicaux » (plus ou moins organisés/pratiques) en se disant « surbookés ».

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    La plupart des pharmaciens ne remettraient pas en vente une boîte « reconstituée », mais pourquoi le rendre possible ? Pourquoi ne pas imiter les produits d’épicerie de base (boisson en brique carton) dont l’opercule est scellé ? Un médicament a-t-il moins d’importance qu’un jus de fruits ? Je n’ai eu qu’à soulever un couvercle pour saisir les sachets. Pourquoi vendre 2 préparations ensemble, alors que pour le genre d’examen auquel elle est utile (coloscopie, excusez-moi d’exposer ma vie privée) une seule dose est nécessaire ; rares sont les patients qui enchaînent 2 coloscopies : par désœuvrement peut-être, ou goût de la chose ??? La plupart des médicaments en France sont conditionnés sous forme de plaquettes multiples quand seuls quelques comprimés d’une boîte sont utilisés. Il ne faudrait tout de même pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.

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      La plupart non, mais certains, oui.
      Et que dire des boîtes non ouvertes et « non périmées » ramenées* en officine ? Vous feriez quoi à leur place ?

      *Ou récupérées en maisons de retraite suite à décès. Ou encore médicament inadapté/inefficace ou avec effets indésirables ou insuffisants ; on vous en a vendu trois boîtes, vous en ramenez deux neuves (+ une entamée) à l’officine en pensant bien faire, tout en repartant avec un lot de nouveaux médicaments…

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    Sans compter, que tous ces médocs représentent une « Poule aux oeufs d’or », à la fois des labos et des pharmaciens, nettement moins pour la sécu puisque les anti-douleurs comme Doliprane, Dafalgan, et Efferalgan coûtent 823 millions d’euros !

    Voir article paru dans lalsace.fr du 28/11, les-dix-medicaments-qui-coutent-le-plus-cher-a-la-securite-sociale.

    C’est pourquoi, selon nos aigrefins, il est temps de privatiser tout cela, afin de donner un coup de pouce à la Sainte Croissance…

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      Saloperies d’envahisseurs du Net !!!
      Une simple recherche du texte « URL » (que j’ai mis en italique dans votre post) dans Google me retourne pléthore de « sources » : lemonde.fr, lesechos.fr, europe1.fr, ledauphine.com, nicematin.com, francesoir.fr, leprogres.fr, dna.fr, etc.

      « François CHAST, Pharmacologue à l’Hôpital Cochin – Hôtel-Dieu, précisait qu’outre la délocalisation de la production, le Paracétamol produit en Chine sortait à 2,80 € le kilo ! »
      Dans ce billet (de moi) du 30/05/2013 : Médicaments : qui veut mes tomates à 125 € le kilo ?
      J’imagine qu’ils ont encore dû optimiser la marge, sans compter ces fameux « honoraires de dispensation » à 1,02 € la boîte…

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        Ces laboratoires sont des assassins (l’étymologie du mot est assez cocasse : nom d’une ethnie de la Perse antique, faisant commerce de Haschich et étant de terribles tueurs).

        Tout est dans la Nature, les herboristes sont devenus extrêmement rares puisque seul un pharmacien peut exercer, et il vendra toujours en priorité les poisons des laboratoires car plus juteux !

        Il faut, dans la mesure du possible, apprendre à connaître les plantes (au moins parmi nos fruits et légumes habituels) qui sont utiles à notre santé, sachant que l’on est obligé d’en consommer plus, car leurs propriétés ont été affaiblies par les manipulations génétiques réalisées afin de faire des marges dignes de produits de luxe…

        Ces mêmes pharmaciens et laboratoires n’hésiteront pas à faire publier de fausses informations quant à la dangerosité de certains aliments…

        L’absorption de médicaments totalement inutiles peut-être dangereuse avec celle d’aliments particuliers, alors que ces mêmes aliments seuls sont parfaits.

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          « L’absorption de médicaments totalement inutiles peut-être dangereuse avec celle d’aliments particuliers, alors que ces mêmes aliments seuls sont parfaits. »
          Exact, cas du pamplemousse pour ne citer que lui.

          Ils nous parlent d’effet « cocktail » uniquement quand cela les arrange, mais il est clair que l’on ne peut plus rien maîtriser avec tous les toxiques que l’on nous délivre plus ou moins en cachette.

          À l’instant, sur un marché, j’ai entendu un vendeur dire : « Ah, c’est vrai que nous avons de la chance d’avoir des tomates sur les étals en cette saison ! »
          Elles venaient d’où, et elles étaient « élevées » comment, ses « tomates » ?

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    La maladie de Lyme n’est apparemment pas intéressante pour ces mêmes laboratoires.

    Chaque année j’entends des personnes atteintes de cette terrible maladie se plaindre d’une très mauvaise détection des symptômes par nos mandarins hexagonaux, alors que par ailleurs, de l’autre côté du Rhin, celle-ci est soignée correctement… Une faille géologique nous sépare, ainsi qu’une faille de volonté pour ce sujet.

    Je ne vais pas auréoler la médecine allemande, car il y a aussi de très gros soucis, notamment leurs EPHAD qu’ils « sous-traitent » en Hongrie depuis de nombreuses années.

    Ci-après un exemple d’un ratage XXXL.

    Article sur l’Est Républicain du 28/11 : « Cette foutue maladie m’a pris ma vie en un an »

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        La vie est dangereuse !

        Sinon, 2 trucs pour éviter qu’elles ne se posent sur vous, s’asperger d’aloe vera pur (existe en spray) et/ou consommer régulièrement des piments (la peau dégage ensuite une odeur que les insectes n’aiment pas).

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          Le mieux étant d’éviter les endroits à risques (pour le billet en référence, justement, j’en cherchais, et je les ai vite trouvées).
          En plus, je sors toujours plutôt « habillé » en randonnée, même en été…

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            Les endroits à risques, se trouvent également à notre domicile. Ces bestioles-là sont partout.

            Une personne s’était faite piquée chez elle, de nuit, dans sa chambre : au départ, elle pensait à une piqûre des insectes plus ou moins habituels en éliminant le moustique et l’araignée dont les signes sont évidents, c’est un médecin qui avait déjà eu ce cas avec un autre patient, qui y avait pensé.

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              Bon, ne semons pas la panique. ;-P
              Les prochaines générations ont bien plus de chances d’être malades/de mourir par les effets des 11 vaccins d’Agnès Buzin que d’une morsure de tique.

              Maintenant, attention, on peut en ramener chez soi, sur ses vêtements ou dans les cheveux. Idem pour les animaux de compagnie.
              Après, il peut donc y en avoir dans le canapé ou dans le lit…

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                Autre endroit à risque, notre propre corps où nous hébergeons plusieurs centaines de millions de bébêtes utiles, les bactéries intestinales. Ces mêmes bébêtes sont capables de se défendre quand elles sont vivement agressées, le souci, on n’en réchappe pas.

                Cela peut arriver en cas d’ingestion de produits pas naturels, sauf dans les pharmacies ou ailleurs.

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                  Je vois même que le « microbiote intestinal humain », ce serait cent mille milliards de micro-organismes (1014)… (Wikipédia)

                  On vous détruit avec des antibiotiques inutiles, par exemple ? Pas grave, on va vous vendre aussi des « probiotiques » pour soi-disant reconstituer tout cela…

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                      Synchronicité !

                      J’ai vu pour la 1ère fois une vidéo sur ce sujet, il y a environ 2 ans ; hier, lorsque j’ai surfé, j’ai trouvé ces 2 vidéos en français, et en les parcourant rapidement et les trouvant intéressantes, j’ai communiqué les références ici.

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