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Un département de gros bourrins

Je sais, ça n’est pas vraiment cool ce que je vais écrire, mais c’est un constat.
Connaissez-vous les documentaires « J’irai dormir chez vous » d’Antoine de Maximy ?
Ben des fois, il se casse carrément le nez, et il n’arrive même pas à honorer le titre de son émission.
C’était le cas, notamment, à Malte, si ma mémoire est bonne.
Pareil dans les « émirats ».
D’autre fois il y arrive, mais l’ambiance est glauque, pas engageante, voire carrément flippante.
Ce qui me surprend, c’est que dans certains départements français, on a la même impression.
Comme une plongée au royaume des gros connards, pas accueillants du tout. Du genre « je vis ma vie et j’emmerde les autres », mais à une grande échelle, celle d‘une ville, voire d’un département entier.
Les grandes surfaces sont, notamment, un excellent endroit pour le remarquer, de la pompe à essence aux linéaires.
Sale ambiance et sale mentalité : ça fait un drôle de cocktail !
Là, je suis en vadrouille, et ça me saute aux yeux.
Et pourtant, c’est un département qui se dit touristique et accueillant !
Force est de constater, sans le citer, c’est qu’on a qu’une seule envie : celle d’aller se balader ailleurs question empathie et rapports humains !

© PF/Grinçant.com (2017)

16 commentaires sur “Un département de gros bourrins”

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    Je ne sais pas si le département auquel je pense est le même, mais il est vrai que la mentalité des habitants dans certains lieux très touristiques est à la limite condescendante pour ceux qui ne sont pas originaires de la région. C’est une tolérance zéro pour ces « étrangers » qui tombent de haut vu l’accueil qui leur est réservé. Après avoir habité pendant 6 ans dans la région Poitou-Charentes (Oups…. je n’ai pas pu m’empêcher de le préciser !!), j’ai quitté sans aucun regret, ce département de bord de mer qui, à part le soleil, est aussi creux que ses huîtres en matière d’éducation et de chaleur humaine.

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      Je connais bien ce coin (j’imagine le 17)…
      Mais là, c’est encore (bien) pire :-/

      Pour celui évoqué par votre pseudo, même si c’est envahi par les Anglais, normalement c’est plutôt chaleureux… Enfin, d’après mes expériences (et de très bons souvenirs gastronomiques).

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        Pour ce qui est des « expatriés  » anglais, aucun problème pour eux c’est un + pour le département, je parle des « locaux » qui ont une fierté démesurée pour leur situation géographique et un certain dédain pour les autres régions. Ils ne savent ce qu’ils perdent en fermant leur porte à d’autres cultures que la leur !

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          Je ne suis même pas certain que les (gros) « bourrins » du titre se rendent compte de quoi que ce soit.
          D’ailleurs, le plus souvent, il s’agit de gens qui n’ont jamais quitté leur lieu de naissance, et qui en sont même fiers. Remarquez, de ce point de vue, on peut comprendre qu’ils considèrent les « autres » comme des « étrangers », voire comme des « ennemis ».

          Et là, je ne parle pas de réactions à un déboulé de… « Parisiens » ;-)

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    J’ai un frère qui vit désormais en Touraine, après avoir vécu à Château-Thierry (oh là là !) et Paris. Ma sœur vit maintenant en Charente-Maritime (eh oui !), après le Poitou (pffff…), et Marseille (aïe aïe aïe !).

    J’ai souvent pris quelques jours de congés quand j’étais encore dans le privé pour suivre mon compagnon dans ses tribulations de représentant en mobilier/literie et visiter ainsi à moindres frais plus de la moitié de la France, mis à part le Grand Est et l’Auvergne que je connais trop peu, et même si la France est un très beau pays, doté d’une exceptionnelle variété de climats et de paysages, sans compter le patrimoine culturel bien conséquent, il y règne, à des degrés plus ou moins élevés selon les régions, un terrible esprit de clocher qui peut s’avérer détestable pour celui (celle) qui veut s’y installer pour quelques années, voire définitivement.
    Armez-vous de courage et de patience, car l’intégration jamais complète se fera sur plusieurs années et non en quelques mois, cela même si vous êtes une personne avenante, tolérante, sociable, au contact facile, ou alors il vous faudra renier une partie de votre personnalité et de votre culture régionale d’origine pour essayer de vous fondre dans le décor et la masse des autochtones. Pas si évident, surtout à partir d’un certain âge où il devient difficile de changer certains « détails ». Mais ça peut évoluer, vu que de plus en plus de gens doivent, pour le boulot, ou d’autres raisons, familiales par exemple, s’expatrier vers des contrées parfois très éloignées de leur terroir de naissance. Ce brassage plus ou moins obligé des populations peut modifier la donne avec ces personnes qui s’imaginent que, parce qu’elles sont nées à un endroit donné, celui-ci leur appartient et tout nouveau venu sur leur territoire est considéré comme l’intrus, l’étranger de toute façon, voire pire : « l’ennemi », comme le souligne justement Grinçant (celui qui vient manger leur pain et prendre leur travail), tandis qu’eux se sentent dans leur bon droit et ne se rendent pas compte qu’ils ont une ouverture d’esprit proche de zéro.
    Il faut donc bien réfléchir avant de partir, de choisir votre point de chute, et surtout ne s’y rendre que si vous avez décrété que l’opinion, la fréquentation des autres humains, étaient secondaires par rapport à vos besoins prioritaires : un meilleur environnement, plus proche de la Nature, si vous êtes fan de loisirs de plein air, par exemple, ou une vie moins trépidante si vous ne supportez plus le stress de la grande ville et le temps de « chiotte » qui y règne une partie de l’année. De toutes les manières « choisir, c’est renoncer », s’il faut faire une croix sur des rapports authentiquement chaleureux avec d’autres bipèdes que vous, pour une bien meilleure qualité de vie pour vous-même et vos proches, alors ça vaut le coup de s’adapter, sinon, si vous en avez les moyens, il faut retourner d’où vous venez, avec le risque, là aussi, si vous êtes resté trop longtemps éloigné, de ne plus retrouver vos marques…

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      Il y a des endroit ou se faire « adopter » relève de la mission impossible.
      Une fois, j’avais loué une maison en rondins au bord d’un étang, en pleine Creuse, et sur les petites routes j’étais regardé comme si j’étais un envahisseur dans son OVNI qui ressemblait pourtant furieusement à une Xantia.
      Ça m’avait inspiré ce petit texte (09/2012) : Un étang loin du marécage de la République

      Cependant, le plus infernal pour moi, ce sont les « grandes » villes, et surtout la région parisienne.

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        Sympa la maison en rondins, ça fait cabane au Canada, grand air, charmant plan d’eau, verdure, mais la Creuse, aussi, hein !
        L’un des départements les moins peuplés de France, on est tout de suite repéré, en tant que nouveau visage, c’est du terroir profond, pur et dur, l’envahisseur à la Xantia n’a aucune chance de devenir un enfant du pays, même l’espace d’un séjour de vacances-détente ; à la rigueur, il reste un touriste, mais à peine toléré, ou plutôt, surveillé ;-).

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          Oui, à côté, la Vendée, c’est bigrement accueillant.

          Là-bas, c’était la campagne bien « pesante », et pourtant, compte tenu de mon enfance (passée dans un département voisin), je devrais connaître, voire apprécier.
          Par contre, pour se couper du monde, l’endroit était assez idéal. Rien que pour m’occuper un peu du blog et de mes mails, il fallait que j’aille (en voiture) sur les hauteurs du village le plus proche pour tenter de capter un peu la 3G.

          La « maison » était vraiment en rondins, j’aurais pu me prendre pour un castor.

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    Bonjour PF/Grinçant,
    J’ai vu les photos de « Un étang loin du marécage de la République », toujours aussi jolies, éloquentes même, mais il ne faut pas avoir peur de la solitude, voire peur tout court, vu comme c’est isolé et ravitaillé par les corbeaux, sans compter l’impossibilité d’appeler des secours si on est coincé dans la maison en rondins comme un castor dans son nid, enfin on n’est pas au Far West non plus, quoiqu’en parcourant les infos, on a l’impression, certains jours, qu’il y a aussi peu de règles en matière de sécurité qu’à cette époque, surtout quand on a affaire à des chasseurs tremblotants (l’alcool ?) qui tirent n’importe comment et sur tout ce qui bouge…
    Eh oui, la Vendée, en comparaison, est plutôt civilisée, sa vocation touristique y est certainement pour quelque chose, mais c’est aussi un département relativement florissant question emploi et qui continue d’évoluer plutôt favorablement, même en ces périodes troublées, tout en sachant rester assez discret sur sa prospérité.

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      La peur, ça n’est pas trop mon truc, mais il y a des ambiances et/ou des rencontres qui peuvent être inquiétantes, comme ici (en Vendée, histoire de vous rassurer ;-P, mais j’ai vécu à peu près la même chose dans une forêt en Bretagne) : Inquiétante rencontre

      Pour la Creuse, n’employons pas le mot « civilisé » (ou pas), mais il est sûr que certains regards en disent long, ne serait-ce que quand vous passez dans votre OVNI/Xantia, ou tout simplement quand vous voyez rôder — dans la brume —, autour de l’étang, une ombre (humaine) avec un fusil, un soi-disant « copain » du propriétaire qui fait de la chasse — sans doute sportive — aux ragondins.
      Très bon moment d’isolement en faisant le castor, mais question « humanité », on repassera. D’un autre côté, je le savais en y allant.

      La Vendée, c’est très différent en fonction des endroits, et ne parlons même pas de la côte.
      À une époque où je sillonnais tout l’ouest de la France pour le « business », je reconnaissais ce département rien qu’à l’accueil des chefs d’entreprises locaux qui ne voulaient travailler qu’entre eux, localement. D’un autre côté, c’est peut-être ce qui a fait, en partie, la (relative) « prospérité » de ce département.

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        Absolument, « ils préfèrent rester entre eux », je l’ai appris à mes dépens, en postulant pour l’hosto local, au motif de rapprochement familial, mon père s’y faisant « soigner », pardon, massacrer, pour un cancer.
        La vieille fille coincée, en chemisier boutonné jusqu’au cou, impériale derrière son bureau d’infirmière générale, et toute puissante, a conclu son discours de réception, car je ne peux le qualifier d’accueil, on ne peut plus clair quant au dénouement, par : « Vous savez, vous avez peu de chances qu’on retienne votre candidature, nous préférons donner la priorité à nos élèves (formé(e)s dans leur IFSI) et aux Vendéens qui veulent revenir au Pays ». Soit, les exilés à Paris ou autres villes qui, elles, se montrent plus accueillantes vis-à-vis des non-natifs de leur coin de France.
        Contrariée, déçue, j’ai réalisé bien plus tard qu’elle m’avait rendu un fier service. Toujours est-il qu’elle m’a fait faire les tests d’entrée aux IFSI, histoire, sans doute, de ne pas m’avoir fait parcourir 700 km à l’aller, pour rien, alors que j’étais DE depuis 25 ans, un bel affront, que je n’ai pas oublié et qui a contribué à maintenir mon jugement mitigé, plutôt négatif, sur les enfants du Pays sous le Vent, mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, au regard, déjà, des disparités que vous soulevez, selon qu’on est sur la côte Sablaise, « plus Parisienne », ou au fin fond du Bocage…

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          Effectivement, les salariés sont aussi touchés.
          Les candidatures qui ne sont pas du coin — ou « poussées/parrainées » — n’ont presque aucune chance d’aboutir alors qu’ils prétendent ne pas trouver de personnel.
          Une astuce avant de postuler : marquer dans la section Divers/Centres d’intérêt de son CV : « Fan de mogettes » et, accessoirement, « Pratique avancée de la pétanque » ainsi que « Privilégie le bungalow pour mes week-ends/vacances ».

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            Bonjour PF,
            Un retour de commentaire qui me fait rire au lever, la journée débute bien, d’autant qu’elle bénéficie d’une heure de plus, avec ce changement horaire hiver/été quasi institutionnalisé :-)))
            J’aurais dû y penser, avant de remplir leur page « Quels sont vos centres d’intérêt ? », pas fine la guêpe.
            Mais le privilège du jeune retraité c’est qu’il peut s’installer où il veut, et du coup « I’m back », héhéhé.
            Excellent dimanche Mr Grinçant !

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              Oui, et il faut penser aux pendules/horloges qui ne font pas l’opération automatiquement. De mon côté, j’en avais dix à « régler » manuellement avec des procédures plus ou moins compliquées. Finalement, c’est dans la Xantia que c’est le plus simple !

              Question « emploi », la France est un drôle de pays, avec tout un tas de non-dits et de discriminations. Celle du « terroir » en est une à laquelle on ne pense pas, ou alors on se dit que c’était d’une autre époque. Que nenni ! Quand l’autre naze disait qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver un emploi…

              Bravo, vous êtes où vous vouliez être en tant que « jeune retraitée »… Mais si vous allez à l’hosto pour vous faire soigner et que vous retombez sur la même « infirmière générale », elle vous dira probablement que l’on ne soigne que les gens nés dans le… coin !

              Excellent dimanche à vous aussi, ainsi qu’à toutes les personnes qui lisent nos échanges presque épistolaires.

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                À mon avis, vu son âge à l’époque, et le mien aujourd’hui, elle est morte ou centenaire, la vieille toupie, remplacée, par une autre, tout aussi « accueillante », le Système veille, et puis sans passe nazitaire, natifs(ves) du coin ou pas, nous serons logé(e)s à la même enseigne, j’imagine.

                Oui, un beau dimanche à toutes et tous, avec en tête le créateur de ce blog ; à l’instant même où je tape cette petite bafouille il tombe ce qu’on appelle en patois du Nord « une bonne DRACHE », comprenez : une averse de pluie à la fois drue, serrée, intense, de celle qui vous transforme en serpillière en 5 minutes chrono, mais du moment qu’on a du soleil dans le cœur… ;-))))
                Question à 10 €, peut-être indiscrète : vous êtes collectionneur de pendules/horloges, ou c’est juste une obsession du temps qui passe ?
                À bientôt.

                PS 10h49 : J’ai oublié d’ajouter que l’autre naze n’a jamais dû avoir à traverser beaucoup de rues pour se dégoter un job, de préférence bien rémunéré, et puis dès le départ il avait « maman » pour veiller sur lui, l’épauler moralement, physiquement, matériellement, ils sont tous deux les représentants affichés d’une bourgeoisie de parvenus, les pires, ceux qui méprisent les gens qui ne réussissent pas comme eux, d’où aussi cette peur du « gilet jaune », l’emblème de tout ce qui leur répugne…
                Mais laissons tomber les sujets qui fâchent, c’est Dimanche…

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                  Il fut un temps où je ne portais même pas de montre.
                  Et, non, le temps n’est pour moi pas/plus une « obsession », je suis plus « carpe diem », un peu contraint/forcé d’ailleurs.

                  Je voulais écrire une Brève, mais compte tenu de sa longueur, ce sera un Billet.
                  Du coup, pour répondre à votre question sur mon nombre de pendules/horloges à mettre à l’heure, je vais le faire par une Brève, à venir ce jour, si je ne procrastine pas trop.

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