Là, au détour d’un chemin…
Des vaches, ou plutôt des génisses.
Elles me regardent silencieusement.
Elles sont expressives, rigolotes.
Comme si elles voulaient communiquer.
Ou au moins s’amuser, un moment.
Elles posent gentiment pour la photo.
Et, subitement, elles s’enfuient.
Faisant presque des sauts de cabris.
Elles se cachent derrière les buissons.
Puis elles reviennent, tranquillement.
Comme pour s’en repayer une tranche.
Elles m’observent, sans ruminer.
Avec un air expressif, intelligent.
Elles ne gémissent pas, ces génisses.
Et, façon désert des tartares…
La seule vraie vache…
Me défie du regard !
Puis le manège recommence…
Extraordinaire moment, cet instant.
À jouer le jeu, comme un enfant.
Sans envisager de faire couler le sang.
Belle brochette, ces neuf-là.
Plus sympas que si elles étaient mille.
Dans ce champ, mieux qu’à la ferme.
Moment d’humanité, simple mais rare.
Sans prise de tête, avec de la connivence.
Comme une envie d’être réciproquement végane*.
Pendant ce temps, une autre observait…
En mâchouillant son brin d’herbe.
Avec comme une envie d’être dans le jeu.
Mais oui, ma cocotte, je vais te photographier !
Vignette : « Avec elle, pas envie de jouer ! » © PF/Grinçant.com (2016)
© PF/Grinçant.com (2016)
*(Édit/Addenda : Voir mon commentaire de 10h57)
Addenda du 20/06/2016 – 10h20 :
Je ne résiste pas à l’envie de rajouter trois photos, d’un autre troupeau rencontré hier.
Même jeu, même cinéma ;-)
Addenda du 20/06/2016 – 17h50 :
La 6, la brebis, et la 9 viennent de rejoindre les « Fonds d’écran », dans la section Goodies ;-)
À voir aussi : Un anniversaire simple et heureux entre lac et nature
Un joli harem !
C’est toujours plus gai de voir la vie dans les champs que les cadavres à l’étal…
Même sans être vegan. Le lait, ses dérivés, la laine, etc. ne conduisent pas en masse à l’abattage.
Je note souvent le soin et l’affection de certains éleveurs pour leurs bêtes, paradoxal avec le plan fatal, mais c’est évidemment plus sain que les délires aux 1000 individus.
Belle rencontre de Grinçant/ruminants ;-)
Vous avez bien raison, ici je grince, mais je rumine aussi parfois ;-)
J’en profite pour saisir la perche que vous me tendez (et qu’en fait je souhaitais/attendais) quant à vegan/végane…
J’ai utilisé volontairement cette « francisation », car mon dictionnaire québécois préféré m’y autorise, et puisque vous savez que je me sens de moins en moins Français, et que cette langue est de moins en moins défendue…
Et je vais recopier, en vert pour être dans l’ambiance ;-)
DÉFINITION(S)
Végane, adjectif –> Relatif au véganisme. Régime alimentaire végane.
Végane, nom –> Adepte du véganisme. Association de véganes.
Véganisme –> Mode de vie cherchant à exclure toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller ou pour tout autre but. Un adepte du véganisme.
ÉTYMOLOGIE
Emprunt à l’anglais moderne veganism, ‘rejet de l’exploitation et de la cruauté envers les animaux’, aussi analysable en végane et -isme ; du latin tardif vegetare, ‘croitre’.
Remarque. — Le terme vegan, contraction de vegetarian (végétarien), a été forgé en Angleterre en 1944 par Donald Watson, fondateur de la Vegan Society. Son sens original était ‘personne qui, par principe, s’abstient de toute nourriture d’origine animale’, sens véhiculé par végétalien en français contemporain. À partir des années 1950, le terme commence à s’étendre aussi en dehors de l’alimentation pour désigner l’adepte du végétalisme qui s’abstient en outre de consommer tout produit impliquant l’exploitation d’un animal (cuir, laine, fourrure, produits esthétiques, etc.). Cette acception englobante a été précisée par l’expression ethical vegan (qui se traduirait par « végétalien aux motivations éthiques ») à partir du milieu des années 1970.
C’est dans l’acception englobante que vegan a été officiellement adopté en français, l’acception traditionnelle de vegan étant déjà représentée par végétalien. Étant donné que vegan n’a été adopté que tout récemment dans la langue française, on le voit encore fréquemment sous sa forme anglaise. Toutefois, depuis 2013, il est consigné dans certains dictionnaires courants, dont celui d’Antidote, sous les formes francisées végan ou végane. Le nom de la doctrine, véganisme, semble avoir été emprunté directement à l’anglais veganism, dérivé en -ism ‘doctrine’ de vegan.
(Source : Dictionnaire Antidote de Druide)
PS : Le Larousse, même en ligne (avec ses publicités envahissantes), n’en parle pas, c’est aussi pour cela que j’orthographie ainsi, question de militantisme et de lutte des classes ;-)
J’avais conservé le terme vegan car excessif et anglosaxon.
Je me nourris de façon « végétarienne » depuis plus de 25 ans, avec quelques exceptions festives ou familiales de circonstances pour ne pas froisser c’est pas le but.
Les termes végétarien et végétalien sont souvent mal employés à mon sens.
Un végétalien c’est clair, aucun sous-produit animal.
Un végétarien si. En fait, la définition qui se rapproche le plus je pense c’est qu’un végétarien ne tue pas pour se nourrir, en dehors de toutes considérations philosophico-religieuses. Pourtant ce n’est pas exact, autant l’oeuf peut être germé ou pas, couvé ou pas, la poule n’est pas affectée, autant pour les bovins, ovins, etc. les femelles ne produisent du lait que si elle vêlent. Ainsi, il faudra bien que quelqu’un consomme le veau, l’agneau, le boeuf, etc. qui en découlera.
J’aurais du mal à faire une croix sur les fromages, le colibri pourrait néanmoins aller plus loin ;-)
Un jour, dans une discussion, un bouddhiste m’a dit, tu sais, c’est pas parce que tu n’entends pas crier le poireau quand tu l’arraches qu’il n’est pas vivant. Pour moi, ajouta-t-il l’air que tu respires est aussi vivant. Pour autant je pense qu’il était au moins végétarien :-)
Il est vrai que l’on nous sert ces termes à toutes les sauces, et les gens mélangent souvent tout, ce qui est dommage vu qu’il s’agit de mots sélectifs quant à ce qui se cache derrière.
Pour ma part, je suis du plus en plus végétarien, et je ne m’en porte pas plus mal.
Quant au poireau, c’est aussi une arme selon certains ;-)
Pour ce qui est de ces vaches/génisses, j’avoue que ça me ferait vraiment mal de les savoir prochainement dans des barquettes…
Il se dégageait même de l’empathie, mais je ne sais pas dans quel sens ;-)
Hélas elles vivent dans l’espoir de braiser un jour !.. c’est cela l’amour vache.
Quand je vois ces bêtes, et ce que l’on nous vend le plus souvent comme « viande », je ne sais pas comment ils se débrouillent…
Si je devais en braiser une, j’aurais de la peine à choisir :-P
Ajout en addenda de 3 photos prises hier, lors d’une randonnée…
Autre lieu, autre troupeau, mêmes jeux ;-)
Et hop, pour satisfaire la demande (en « off »), la photo de brebis, et deux de vaches rejoignent les fonds d’écran en 1600×1200 et 1920×1080. Voir addenda 17h50.
I had a dream… La totalité du personnel politique, partout et à tous les niveaux, avait été remplacée par des vaches. Et puis, je me suis réveillé…
Figurez-vous que j’ai eu la même pensée quand j’étais face à elles…
Si tel était le cas, je me remettrais à voter ;-)