(— Avertissement : texte dur —)
Banquiers, agences de notation, politiques…
Des gens qui mènent notre monde à la catastrophe, par collusion, avidité et aveuglement.
Sociétés de recouvrement, huissiers dits « de justice »…
Des gens qui viennent aggraver la misère créée par les premiers.
Définition de « Bourreau » :
Personne qui est chargée d’exécuter les peines corporelles prononcées par une cour de justice, et spécialement la peine de mort.
Pour nos pays, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, la France…
… les juges sont des officines de notation ou des groupes supranationaux occultes (Le Siècle pour la France, Bilderberg ou tout simplement Goldman Sachs, pour le monde).
Ne parlons même pas des think tanks et des loges maçonniques…
Tout cela s’enchevêtre d’ailleurs joyeusement.
Nous avons les peines corporelles : voir les pompiers manifestant contre les robocops en Espagne…
L’appauvrissement généralisé, l’humiliation des peuples.
Et pour la mise à mort ?
Nous y allons tout droit, par pays entiers.
Nos démocraties sont en fait, maintenant, des dictatures qui ne disent pas leur nom.
Avec comme tyran, quelque chose que l’on nous a imposé, LA DETTE !
Définition, par extension, de « Bourreau » :
Personne qui martyrise, qui maltraite physiquement ou moralement. Un bourreau d’enfants.
Là, nous avons nos petits bourreaux, qui viennent nous harceler individuellement au motif de l’intérêt général…
Menaces, chantage, humiliation, saisie, retrait du droit de garde de ses enfants…
Il faut aller chercher les miettes, ils en sont là, quitte à détruire les forces vives.
Avant la Révolution française, ces bourreaux s’appelaient « exécuteurs des basses œuvres et des hautes œuvres »…
Mais ils tuaient vraiment !
Aujourd’hui, nos « bourreaux » sont en col blanc, et ils se payent royalement sur la bête (états, citoyens).
Sauf que le massacre concerne les millions d’habitants d’un pays, hors « élites » (horrible mot) qui se croient protégées.
Et, qu’au niveau individuel, le bourreau ne hache plus, ne fait plus couler le sang…
Non, on sape le moral, on use, on détruit psychologiquement, on construit un climat anxiogène, jusqu’à…
… jusqu’à ce que l’individu cède, et exécute lui-même le sale travail…
Vous savez ce qu’a laissé Dimitris Christoulas, ce pharmacien grec retraité de 77 ans, qui a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête sur la Place Syntagma, à Athènes, le 4 avril 2012 ?
Il a laissé une petite note qui disait :
« Le gouvernement Tsolakoglou a anéanti toutes mes possibilités de survie, qui étaient basées sur une pension très honorable que j’ai payée seul pendant 35 ans sans aucune aide de l’État. Et comme mon âge avancé ne me permet pas de réagir d’une façon dynamique (quoique si un compatriote grec devait se saisir d’une Kalashnikov, je m’empresserais de le suivre), je ne vois pas d’autre solution que de mettre fin à ma vie dignement, ce qui m’épargne d’avoir à fouiller les poubelles pour assurer ma survie. Je crois que les jeunes sans avenir vont prendre les armes un jour et ils pendront les traîtres de ce pays sur la Place Syntagma, exactement comme les Italiens l’ont fait pour Mussolini en 1945 ».
Et tous ces gens qui se sont suicidés sur les voies ferrées, en France, lors de cette dernière Pentecôte ?
Et tous ces faits divers, de plus en plus nombreux, où un chef de famille préfère exécuter sa femme et ses enfants avant de mettre fin à ses jours ?
Et tous ces gens que l’on appelle des « forcenés » tellement ils n’en finissent plus d’être harcelés, et qui « pètent un câble » ?
Et tous ces citoyens qui, lassés, sombrent dans la dépression, abrutis par des anxiolytiques sur ordonnance (paix sociale), et attentent à leur propre vie ?
Nous sommes bien loin des tweets et autres conneries !
Et nos élus font avec, ils trempent dans cette machine à broyer.
En fait, à l’ENA (pour la France), on leur a appris à regarder les citoyens comme des fourmis qui travaillent, se reproduisent et meurent.
On leur a aussi appris la résilience : mettez-le (la) à terre, il (elle) se relèvera bien…
On leur a aussi appris le cynisme.
Vous connaissez le « Je veux servir mon pays », alors qu’il faut entendre « Je veux me servir de notre pays »…
Le système est en train d’imploser.
Mais comme il est « mondialisé », ils espèrent que les pics ne seront pas assez nombreux pour leurs têtes.
D’ailleurs, ils essayent de se cacher : en 1789, on savait où les trouver…
Si vous avez un semblant d’humanité…
S’il vous reste une once d’intelligence, Mesdames et Messieurs les bourreaux, exécuteurs des œuvres, basses ou hautes…
ARRÊTEZ !
© PF/Grinçant.com (2012)
Beau coup de gueule ! mes félicitations !
Le soucis, d’après moi,’ est que le pouvoir n’appartient aucunement à nos élus, mais bien aux grands financiers ( sans visage ) de la planète …
A force de courir après encore plus de milliards, ils en oublient que les gens qui meurent sont des humains comme eux. Suicides, meurtres, violences aux personnes, cambriolages, … ils poussent les humains dans l’abîme.
Je suis à la fois aussi révoltée que vous mais surtout de plus en plus inquiète …
Le problème, c’est que ces financiers côtoient les élus, que ce soit dans le groupe Bilderberg, au Siècle, dans les think tanks, au Parlement européen, etc…
Nous avons la Caisse des dépôts qui a un rôle trouble dans les grandes entreprises (comme actionnaire), et beaucoup de relations avec les banques.
À lire sur Libé un article récent sur des Consuls honoraires et « banquiers » français dans des paradis ficaux.
http://www.liberation.fr/economie/2012/07/24/banquier-et-consul-honoraire-une-double-casquette-controversee-ne-pas-publier-avant-mardi-matin_834596
Oui, il y a de quoi être de plus en plus inquiet… Mais il faut se battre, d’où ces billets.
Merci pour votre compliment.
Que la finance ait noyauté tous les postes décisionnels c’est tout à fait clair, ainsi que tous les partis politiques, car tout candidat même le plus saint et le plus volontaire devrait forcément plier ( menaces de mort sur la personne et les membres de sa famille etc … ) .
Pour ma part j’ai décidé de combattre en adoptant il y a plus de 10 ans une nouvelle façon de consommer. Nous sommes pour l’heure encore trop peu nombreux . Je n’achète que du fabriqué en France ( afin de préserver les emplois en France, mais aussi de ne pas cautionner l’esclavage dans les pays du « tiers monde » ), j’achète des produits de saison localement ( pour l’alimentation ).
Ainsi mon argent profite directement aux producteurs et aux ouvriers de France.
Si chacun prenait conscience de sa propre consommation et la modifiait, nous ne serions plus les victimes de la mondialisation et de ses prédateurs. Et je vous assure que les entreprises reviendraient vite …
Cordialement
nb: une émission sur LCP expliquait que la BNP avait 190 filiales dans les paradis fiscaux du monde entier … pour « compléter » votre lien
Votre démarche est très saine, mais le problème est qu’il n’y a plus de certitudes : on vous présente un produit « Made in France », voire local, alors qu’il n’en est rien.
Même certaines AOC sont dévoyées.
Non, les entreprises ne reviendraient pas vite, car leurs yeux brillent pour des milliards d’habitants, alors que nous ne sommes que des millions.
Sachez que nous avons récemment adossé à Grinçant.com le site AntiAbus.fr, et il y sera question de ces sujets sous un autre angle.
Voici l’adresse : http://www.antiabus.fr/presentation-anti-abus-fr/ *
Cordialement.
*{Édit PF/Grinçant.com, le 03/05/2020 : J’ai fermé le site AntiAbus.fr — qui m’appartenait —, lien remplacé par Wayback Machine/Archives.org}
Merci pour le lien qui se trouve au chaud dans mes marque-pages …
Quant à ma consommation locale, je suis certaine de l’origine car je vais directement chez les producteurs ( ainsi j’ai pu vérifier par moi-même : ), ça prend du temps au début c’est certain, mais quel bonheur que de pouvoir nourrir sa famille avec des produits sains ( bio ) en faisant travailler dignement des paysans engagés . ( et en plus ça coute moins cher que d’acheter tout fait et mal fait dans les supermarchés ) .